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Les « Chêneurs »



C’était à l’automne. Depuis quelque temps pour me rendre à mon travail journalier, j’avais pris l’habitude de descendre le long de la rue Union.

En passant devant une maison de modeste apparence, j’avais remarqué, tous les jours, dans l’encadrement de la porte, quelqu’un d’assis ayant l’air d’un homme très avancé en âge, quoique, comme je l’appris plus tard de lui-même, il ne fut pas encore dans la soixantaine.

Un jour, m’en revenant de mon ouvrage, j’arrivai près de la maison où toujours j’avais remarqué le vieillard, au moment où un orage de