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Bibl. : Bertrelot, Éloge de Milne Edwards, dans Ac. des sciences, dec. 1891.

EDWARDS (Lewis), théologien et publiciste gallois, ni en 1809, mort en 1887. Il appartenait a la leete dei méthodistes calvinistes, peu nombreux dans son pays. Il créa et dirigea Bala Collège pendant cinquante ans. Lapins importante des revues écrites en gallois, Y Traethodydd on The Essayist, fut fondée par lui, et il y inséra de remarquables études sur différents sujets littéraires et philosophiques qui ont été réunies en deux volumes in-X (IN67). Il est aussi le fondateur d’une feuille populaire, intitulée Geiniogwerth (le Journal a deux sous). B.-H.G.

EDWARDS (Edward), publiciste et bibliographe anglais, né en IHI2, mort en l88o. Un écrit de lui sur le British Muséum lui valut d’être désigné, avec John-Wintor Jones, Thomas Watts et Serjeant Parry, pour établir, sous la direction de Panizzi, les bases du catalogue de la grande bibliothèque londonienne. Il avait auparavant travaillé, pour les propriétaires du procédé Collas en Angleterre, à un grand ouvrage sur les sceaux anglais et sur les médailles frappées en France pendant le premier Empire. Nommé, en 1850, bibliothécaire de la première Free l.ibrary, qui venait d’être fondée à Manchester, il ne s’entendit pas longtemps avec les directeurs et donna sa démission en 1858. Il fut occupé pendant quelques années à cataloguer la bibliothèque de Queen’s Collège, à Oxford, et passa le reste de sa vie à Niton, dans l’Ile de Wight, poursuivant jusqu’à la fin ses études bibliographiques. On lui doit des travaux d’une grande valeur, tels que Mcmoirs of Libraries (1859) avec son complément : Libraries and their Foundcrs (18(i5) ; une biographie de sir Walter Raleigh (1865, 2 vol.) ; Chapters on thc Biographical History ofthc French Academy (1864), et Livcs ofthe Foundcrs of the British Muséum (1870). B.-H. G.

EDWARDS (Henry-Sutherland), publiciste et littérateur anglais contemporain, né à Londres en 1828. Envoyé comme correspondant d’un journal au couronnement de l’empereur Alexandre II, il fit un long séjour en Russie et publia The Russians at home (Londres, 1858 ; nouv. éd., 1879). II y retourna, en qualité de correspondant du Times, à l’époque de l’émancipation des serfs, puis assista à toutes les péripéties de l’insurrection polonaise de 1863, dont il a écrit une intéressante histoire intime : Priva te History of a Polish insurrection (1865, 2 vol.). Pendant la guerre de 1870-1871, il suivit toutes les opérations militaires dans les camps allemands et en publia une relation critique sous le titre de The Germans in France (1874). A l’occasion de la guerre russo-turque, il exposa ses vues sur la question d’Orientdans The Slavonian Provinces of Turkcy (1876). Grand connaisseur en musique, il publia sur ce sujet plusieurs ouvrages de mérite : History ofthe Opéra (lS(i"2, —1 vol.) ; Life of Rossini (1869) ; Rossini and his school (1881) ; The Lyrical Drama ; cssays on subjects, composcrs and exécutants of the modem opéra (1881, 2 vol.). Il s’était encore tait connaître comme romancier par les ouvrages suivants:The Thrce l.ouisas (1866, 3 vol.) ; The Governor’s daughter{iM$, 2 vol.); Malvma (1871, 3 vol.). G. P-i.

EDWARDS (Amélia Blandford), romancière anglaise et égyptologue distinguée, née à Londres en 1831. Elle débuta très jeune dans les revues et les journaux, et son premier roman, My Brother’s Wife, paru en 1855, obtint du succès et fut suivi d’une douzaine d’autres, dont voici les titres : Hand and Glove (1859) ; Barbara History (1864) ; Half a Million of Money (1865) ; Debenham’s Vow (1869) ; In the Days of my Youth (1873) : Monsieur Maurice (1873) ; Lord Brackenbury (1880). En 1865, elle publia un volume de Ballades, puis en 1873 et 1877 deux livres de voyages, Untrodden Peaks and Unfrequented Valleys et A thousand Miles up the Nile. Miss Amélia Edwards mena une existence fort active ; en 1889, elle faisait dans les grandes villes des États-Unis une série de conférences sur la terre des pharaons. Elle fut une des fondatrices de la Société d’exploration égyptienne (Egypt Exploration Fund) et écrivit de nombreux et intéressants articles sur ce sujet au journal The Academy et à l’Encyclopedia Britannica. Elle est, en outre, membre de la Biblical Areheological Society, et la Society for the Promotion of Hellenic Studies, et vice-présidente de la Bristol and West England National Society for Women’s Suffrage. La plupart de ses livres comptent plusieurs éditions et ont été traduits en français, en allemand et en russe. Hector Franck.

EDWARDS (Alphonse Milne-), naturaliste français contemporain, fils de Ilenri-Milrie Edwards, né à Paris le 13oct. 1835. Docteur’en médecine de la faculté de Paris en 1860, docteur es sciences en 1864, il fut nommé aidenaturaliste au Muséum d’histoire naturelle en 186%, de l’Ecole supérieure de pharmacie en 1864, prol titulaire de zoologie a ladite Ecole en 18tj.’>, directeur adjoint dn laboratoire de zoologie de l’Ecole des hautes études en 1869, et directeur en issi). professeur de zoologie au Muséum d’histoire naturelle en 1876, membre de l’Institut en 1879, membre de l’Académie de médecine en 1885, et enfin directeur du Muséum d’histoire naturelle en 1894. Ses premiers travaux se rapportent à la physiologie médicale, ainsi:Influence de la proportion de phosphate de chaux contenu dans les aliments sur la formation du cal (1856); Etudes chimiques et physiologiques sur les os (1860), etc. M. Alph. Milne-Edwards a publié depuis une longue suite d’ouvrages et de mémoires consacrés à l’anatomie des mammifères, à la zoologie en général et à la paléontologie. Nous citerons les principaux:Recherches anatomiques, zoologiques et naléontologiques sur la famille des chevrotains (1868); Observations sur quelques points de l’embryologie des lémuriens (1*71 1 : liecherches pour servir à l’histoire des mammifères 1 1 Recherches anatomiques et paléontologiques pour servir à l’histoire des oiseaux fossiles de la France (1866-71). L’exploration des grandes profondeurs de la mer, en ce qui concerne leur population zoologique, a été l’objet de plusieurs missions dirigées par M. AÏph. Milne-Edwards de 1880 à 1883, missions dans lesquelles il a pu explorer le golfe de Gascogne et l’océan Atlantique jusqu’au Sénégal, la Corse, etc. Des animaux variés ont été capturés jusqu’à 5, 000 m. et des centaines de formes nouvelles sont venues s’intercaler entre des types que l’on supposait fort distincts. L’auteur a déjà fait connaître entre autres les modifications des organes des sens que présentent les animaux des grandes profondeurs. Ajoutons que ces campagnes de dragages sont en cours de publition sous le titre de Expéditions scientifiques du « Travailleur » et du « Talisman ». D r A. Direai. EDWARDS (.Miss Matilda-Barbara Betham). femme de lettres anglaise, née à W’esterfield (Suffolk) en Elle a fourni aux journaux et magazines anglais un grand nombre de romans qui ont eu un succès considérable et dont quelques-uns ont été traduits en plusieurs langues. Nous citerons parmi les plus connus : The hite Houseby the Sea, John and I, Doctor Jacob, hitty. Love and Mirage, etc. Dans d’autres genres, elle a publié : A Winter with the Swallows in Algeria, A Ycar tn Western France, The Roof of France, dos Poems et une édition des Voyages en France d’Arthur Young (Londres. 1889). EDWARDS (F.), journaliste français contemporain, né à Constantinople le 10 juil. 1856. Fils d’un riche financier anglais établi en Orient et d’une mère française, il a fait ses études a Paris, au lycée Bonaparte, et entra au Figaro, m 1876, pour y inaugurer le grand reportage à la taçon américaine. In 1N7 ! ". il passa au Gaulois comme reporter en chef et fut ensuite, pendant plus de deux ans. secrétaire de la rédaction du Clairon, dirige par M. Cornely. Après avoir tonde un journal anglais d’informations. The Morning yens, il a crée, en ISS’, , sur le même type, le Matin, qui a conquis de suite une place importante, en raison de l’originalité de sa conception et surtout à cause de ses