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GUBOWSKI — GISSOYV
?oliiiques (Florence, 1848) ; TheTurkish Question (New
ork, 1854} ; Russia as il is (id., 1854) ; A Year of the war (fa., 1885). Après sa mort, on a publié Count A. Gurowskis Diary (id., 1866).
GURS. Com. du dép. des Basses-Pyrénées, arr. d’Orthez, cant. de Navarrenx ; 574 hab.
GURTEN. Mont de Suisse, cant. de Berne, au S. de la ville de Berne, 861 m. d’alt. ; but de promenade à cause de la vue magnifique que le sommet présente. GURTLER (Nicolas), théologien, historien et philologue suisse, né à Bàle le 8 déc. 1654, mort le 25 sept. 1711 ■ Reçu ministre, il professa la théologie àHanau, Brème, Deventer, Franeker (Pays-Bas) et laissa la réputation d’un des hommes les plus savants de son temps. On lui doit entre autres : Histoire des Templiers ; Lexique grec, latin, allemand et français ; Institutiones theologicœ. GURUNHUEL. Com. du dép. des Côtes du-Nord, arr. de Guingamp, cant. de Belle-Isle-en-Terre ; 1,356 hab. GURÛPA. Ville du Brésil, prov. de Para, ch.-l. de comarca, escale de tous les paquebots sur la rive méridionale de l’estuaire de l’Amazone. Située dans la région septentrionale du Brésil, Gurupa, bâtie sur une roche où l’on monte par un escalier très raide, domine le point d’escale et commande le passage. C’est la clef commerciale de l’Amazone.
GURUPAS. Groupe d’îles du Brésil, situées dans l’estuaire de l’Amazone. Il comprend une vingtaine d’iles qui sont orientées du S.-O. au N.-E. et s’étendent sur une longueur de plus de 300 kil. en aval du confluent du Xingu jusqu’à la ligne équatoriale. Au point de vue administratif, les iles sont distribuées entre les comarcas de Macapa, Marajo, Brèves et Gurupa. Les plus grandes sont celles du Tucuys, de Gurupa et dos Porcos. Moins larges que longues, elles s’étendent en trois files parallèles dont la régularité prouve la puissance du fleuve. La végétation y est d’une admirable richesse ; les palmiers y abondent et l’on y récolte le caoutchouc et la salsepareille. GURUPY. Fleuve du Brésil, qui coule depuis sa source jusqu’à son embouchure (dans l’Atlantique à 220 kil. E. du Para), entre les provinces de Para à l’O. et de Maranhâo à l’E., auxquelles il sert de délimitation pendant les 450 kil. de son cours. La vallée du Gunipy, qui coule du S. au N., est très étroite ; aussi ses nombreux affluents sont-ils très courts ; la vallée est très boisée ; la vanille, la girofle, la cannelle, le cacao, le copahu, la salsepareille, etc., y croissent en abondance. Près de son embouchure il laisse sur sa rive gauche la villa de Viseu et sur sa rive droite la colonie militaire de Gurupy. Sa rive droite avance de 10 kil. environ au delà des dunes de la côte et forme le cap Gurupy sur lequel on a construit un phare. GURWOOD (John), officier et écrivain anglais, né en 1790, mort en 1845. Le colonel Gurwood remplit pendant longtemps les fonctions de secrétaire particulier auprès du duc de Wellington ; c’est lui qui édita les Wellington Despatches, dont le dernier volume, contenant la table des matières de tout le reste, venait d’être achevé parses soins lorsqu’il mourut. B.-H. G.
GURY. Com. du dép. de l’Oise, arr. de Compiègne, cant. de Lassigny ; 229 hab.
GURY (Le P. Jean-Pierre), théologien français, né à Mailleroncourt le 23 janv. 1 801 , mort à Vais le 18 avr. 1866. Entré dans la Société de Jésus, il enseigna la théologie morale en divers collèges de l’ordre. Il est fort connu par deux ouvrages spéciaux qui ont excité une vive polémique et ont été l’objet de critiques peut-être imméritées étant donnés leur objet et leurs fins : Compendium theologia’ moralis (Lyon, 1850, 2 vol. in-12 ; 1875, 2 vol. in-8) ; Casus coriscientiœ. (Lyon, 1863, 2 vol. in-12). GUSE (Blas.). Pièce héraldique, représentant un tourteau de gueules. C’est un mot qu’on ne trouve employé que dans les vieux traités de blason ; on ne s’en sert olus de nos jours.
GUSMAN ou GUSMÂO (Le P. Bartholomeu-Lourenço de), physicien brésilien, né à Santos (prov. de S.1o Paulo) vers 1685, mort à Tolède (Espagne) le 19 nov. 1724. Il vint étudier la théologie à l’université de Coïmbre (Portugal), se passionna pour les sciences physiques et commença en 1708 la construction d’une machine propre à s’élever dans les airs. Le 8 août 1709, il s’élança, en présence du roi Jean V, de la tourelle de la Casa da India, à Lisbonne. On ne possède aucuns renseignements bien précis ni sur le fonctionnement de l’appareil, qui utilisait à la fois l’action du vent, les propriétés de l’ambre et celles de l’aimant, ni sur les résultats de l’expérience. On a même fait de leur auteur deux aéronautes différents : l’abbé Barthélémy Laurenço, qui se serait borné à présenter au roi Jean un projet de machine, et le physicien Gusman, qui aurait fait, en t736, devant le même prince, une ascension assez mallieu icuse dans une sorte de montgolfière en osier recouvert de papier (V. Aérostat, t. I, p. 664). Mais les travaux de savants archivistes (Freire de Carvalho, de Lisbonne, le vicomte de Sâo Leopoldo, de Rio de Janeiro , et Ferdinand Denis, de Paris) semblent bien établir qu’il n’y eut qu’un seul et même personnage, Bartholomeu-Lourenço de Gusman, frère du diplomate brésilien (V. le suivant), et qu’on lui doit l’ascension et l’appareil dont il vient d’être question. 11 aurait reçu, pour prix de son invention, un canonicat et un bénéfice de 600,000 réis. Il se serait ensuite occupé de construction navale et de recherches historiques ; le t. III de la Coleccào dos documentas de l’Académie de Lisbonne, dont il était membre, contient en effet une dissertation qu’il y lut en 1723. En 1724, soupçonné de sorcellerie, il aurait furtivement quitté le Portugal et serait allé mourir dans un hôpital de Tolède. Outre plusieurs sermons religieux, il a publié : Varios Modos de esgotar sem gente as nous que fazem agua, en portugais et en latin (Lisbonne, 1710, in-4). L. Sagnet. Bibl. : Journal des Savants, oct. 1784. — J.-F.-F. Pinheiro de S. Leopoldo, Da Vita e feilos de Al.e B.-L. de GusmS. o ; Rio de Janeiro, 1841. — F.-F. de Carvalho, A Memoria que tem por objecto, etc. ; Lisbonne, 1843. — Journal le Pays, 2(i juif, 1853. — Fr. da Silva, Diccionario bibl, portuguez ; Lisbonne, 1858-B7, t. I, p. 332, et t. VIII, p. 362, in-8.
GUSMAN ou GUSMAO (Alexandre de), homme d’Etat brésilien, irère du précédent, né à Santos en 1695, mort le 3 déc. 1753. Venu jeune en Europe, il fut attaché à la légation portugaise à Pavie ou il prit le grade de docteur es lois (1714). Agent diplomatique, il fut employé dans les questions discutées entre la France et Rome. En 1720, il retourna à Lisbonne et fut envoyé à Borne pour soutenir près du pape les intentions de Jean V au sujet de l’Eglise patriarcale et de ses privilèges. Il réussit à souhait et demeura à Rome pendant sept ans près de Benoît XIII. De retour à Lisbonne, il eut la direction des affaires étrangères sans le titre de ministre ; depuis 1734 il s’occupa surtout des affaires du Brésil où il était né, en particulier de la colonisation de ce pays ; il régla en particulier la question des limites du Brésil et des provinces de la Plata (1750). Il ne semble pas, d’ailleurs, que ses services aient été rt connus aussi bien qu’ils auraient dû l’être. Il perdit tous ses enfants et mourut de la goutte. Bien qu’il fût très érudit, sachant les diverses langues d’Europe, les langues anciennes et quelques langues orientales, il a peu écrit. Ce que l’on a conservé de ses œuvres n’est pas très intéressant. Ph. B.
GUSSAINVILLE. Com. du dép. de la Meuse, arr. de Verdun, cant. d’Etain ; 70 hab.
GUSSIGN1ES. Com. du dép. du Nord, arr. d’Avesnes, cant. de Bavay ; 549 hab.
G U SSOW (Karl), peintre allemand, né à Bavelberg en 4 843 ou 1844. Il reçut les premières leçons d’art à l’école claustrale de Zerbst (duché d’Anhalt), et acheva de se former à Weimar, sous Arthur de Bambert, puis sous Pauwcls, qui, en 1866, le prit pour collaborateur. En 1867, il alla à Munich, ou il fréquenta un moment l’école de Piloty. Après un voyage en Italie, il revint s’établir à
