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LA MOISSON NOUVELLE


De même nos pauvres prunelles,
Lasses de l’humaine prison,
Parmi les clartés éternelles
Cherchent la céleste maison…

Derrière la brune colline
Nos yeux mourants, nos faibles yeux
Cherchent votre maison divine,
O vous, notre Père des cieux !…

Votre blanche maison de lumière
Que cherchent nos yeux éplorés,
Votre sainte maison, ô Père,
S’ouvrira-t-elle à nos pieds, ulcérés ?