Page:Lamothe-Langon - Souvenirs d'un fantôme - Chroniques d'un cimetière, Tome I, 1838.djvu/320

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
314
souvenirs d’un fantôme

dès ce moment, dans ma compagnie ; mais comment nous paieras-tu ta bienvenue ?

— Hélas ! repartis-je, j’ai un sol blanc dans mon aumônière ?

— Oh ! il y a mieux que cela dans la caisse du révérend père procureur !

— Je ne l’ai jamais vue.

— Tu sais du moins où elle est placée ?

— Dans une salle dont les fenêtres, donnent sur le préau.

— Quelles portes, quels passages y conduisent ?

— Il faut être de la maison pour s’en démêler.

— Tu en es toi ?

— Et depuis mon enfance, j’en mange le pain.

— Voici une belle occasion de t’élever d’abord parmi nous, s’il est vrai que tu veuilles nous suivre, » dit Joachim le mal-