longer son séjour dans Ferdonna, lui laissant redouter une nouvelle tentative de la part du malheureux qui avait dirigé son enlèvement. Rosamaure et sa mère étaient bien faciles à épouvanter sur ce point, et la jeune personne, sans se l’avouer à elle-même, ne semblait pas fâchée d’une résolution qui la retenait auprès du noble signor.
Cependant, au bout de plusieurs jours, il fallut bien songer à la retraite, et l’heure du départ fut arrêtée à l’aurore suivante. Jules en éprouva la plus vive douleur ; mais l’amour qui l’agitait ne voulut pas rester tranquille dans son ame ; il lui parlait des plaisirs de l’hymen, et le décida de proposer à la belle Rosamaure et sa main et son cœur.
Lorsque ce dessein fut arrêté, Jules alla trouver le pieux chapelain de Ferdonna, son précepteur dans sa jeunesse et maintenant