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duite en hindoustani par Mir Bahâdour Alî Houçaïni, en 1802, et publiée l’année suivante, à Calcutta, sous le titre d’Akhlâqu’-i Hindî[1], ou Morale indienne.

Comme l’un des recueils d’apologues le plus répandus dans l’Inde, l’Hitopadésa devait attirer de bonne heure l’attention de ceux qui se sont livrés les premiers à l’étude de la littérature sanscrite. Aussi, dès la fin du siècle dernier, a-t-il été traduit en anglais par le savant Wilkins[2] et par le célèbre William Jones[3]. Ces deux traducteurs, ayant vécu à une époque où les études indiennes étaient encore peu avancées, se sont souvent éloignés du sens de l’original, et

  1. Ukhlaqi Hindee, or Indian Ethics, translated from a Persian version of the celebrated Hitoopades, or Saliitary Counsel, by Meer Bahadoor Ulee, nead-moonshee in the Hindoostanee department of the New College, at Fort-William, for the use of the students. Calcutta, 1803, in-4o.
  2. The Heetopades of Veeshnoo-Sarma, in a séries of connectcd Fables interspersed with moral, prudential and political maxims ; translated from an ancient manuscript in the Sanskreet language, with explanatory notes, by Ch. Wilkins. Bath, 1787, in-8o. Le premier chapitre de cet ouvrage a été traduit en français par Langlès. Voyez Fables et Contes indiens nouvellement traduits, avec un Discours préliminaire et des notes sur la religion, la littérature, les mœurs, etc., des Hindoux, par L. Langlès. Paris, 1790, in-18.
  3. Voyez Works of sir William Jones, tome VI de l’édition in-4o. London, 1799, et tome XIII de l’édition in-8o, 1807.