Page:Lange - Histoire du matérialisme, Pommerol, 1879, tome 2.djvu/654

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d’autres comètes une variation semblable. Par contre, Zöllner a montré que l’univers entier doit être rempli de traces des gaz atmosphériques des différents corps célestes, l’atmosphère ne pouvant, sans cette hypothèse, conserver son équilibre dans le vide. Donc, quand même il faudrait, de l’avis de beaucoup de savants, renoncer entièrement à l’éther, on devrait néanmoins admettre partout de faibles masses de gaz produisant un effet, dans le sens indiqué, quelque minime qu’il soit.

45 [page 247]. « Mais si nous adoptons l’opinion probable que la densité, si étonnamment faible, trouvée par les astronomes pour un astre aussi gigantesque, est déterminée par sa haute température et peut grandir avec le temps, on calculera que, le diamètre du soleil fût-il diminué de la dix-millième partie de sa grandeur, cet astre produirait néanmoins encore une chaleur suffisante pour l’espace de 2100 ans. Les astronomes auraient d’ailleurs de la peine à constater une si faible diminution du diamètre. » Helmholtz, Wechselwirkung der Kräfte, p. 42. — Quant à la « théorie des météores », établie d’abord par J. R. Mayer, puis par quelques physiciens anglais, voir. Tyndall : La chaleur considérée comme mode de mouvement, 2e éd. fr. trad. sur la 4e éd. angl. par l’abbé Moigno, Paris, Gauthier-Villars, 1874.

46 [page 247]. Clausius, Abhandlung über die mechanische Wämetheorie', II, p. 44, émet les deux thèses suivantes : 1° l’énergie de l’univers est constante ; 2° l’Entropie de la terre tend à un maximum. Sur le concept de l’ « Entropie », voir ibid., p. 34 et suiv. — Toutefois l’entière déduction repose sur l’hypothèse du fini du monde matériel dans l’espace infini. — Helmholtz expose cette déduction d’une façon populaire in Vortrag über die Wechselwirkung der Naturkräfte, p. 24 et 25.

47 [page 253]. Meier, Metaphysik, 3. Theil, § 785, cité par Hennings, Geschichte von den Seelen der Menschen und Thiere. Halle, 1774, note de la page 504.

48 [page 255]. D’après des recherches récentes, il faut incontestablement admettre un semblable mode de propagation pour certains organismes des plus inférieurs, tels que les bactéries.

49 [page 256]. Un rapport sur ces expériences se trouve d’après Archiv für die gesunde Physiologie VII, p. 549, et VIII, p. 277, de Pflüger, dans le Naturforscher, VIe année (1873) n° 33 et n° 49 du Dr  Sklarek.

Quant à la réfutation des expériences de Bastian, voir entre autres : Naturforscher 26, p. 209 et suiv., et 48, p. 453 et suiv.

50 [page 250]. Hächel, Natürliche Schöpfungsgeschichte, vierte Auflage, Berlin, 1873, p. 306, en outre, p. 309 et suiv., [traduite en français par le Dr  Letourneau sous le titre Histoire de la création des