Page:Lange - Histoire du matérialisme, Pommerol, 1879, tome 2.djvu/696

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des processus psychologiques, qui, malgré leur délicatesse et leur profondeur infinies, n’en suivent pas moins, en dernière analyse, les mêmes lois de la nature que tous les autres faits psychiques. Jusqu’ici l’exigence du monisme est parfaitement justifiée. Mais lorsqu’on veut supprimer aussi le dualisme de la connaissance et de la poésie, de la sensation et de la volonté, de la perception et de la création, on agit d’une manière aussi insensée que si l’on voulait supprimer l’opposition entre le jour et la nuit pour l’unité de la connaissance. Ainsi donc, l’opposition entre l’idéal et la réalité continue à subsister ; quant à la connaissance scientifique, elle n’a rien à faire avec la réalité. Pour elle, l’unité s’établit en ce que le monde idéal est en même temps un fait psychologique.

13 [page 528]. Voir Stille Stunden, Aphorismen aus Richard Rothe’s handschriftlichem Nachlass, Wittenberg, 1872, p. 273 et suiv., p. 319 et suiv.

14 [page 529]. Voir l’article « Die neue Bilderstürmerei » dans le journal Neue religiöse Reform, Darmstadt, 1874, nos29-31, von Johannes Ronge.

15 [page 529]. Voir, entre autres, Dr Friedrich Mook, Das Leben Jesu für das Volk bearbeitet, Zürich, Verlags-Magazin, 1873.

16 [page 530]. Voir les premiers numéros du journal Der Cogitant, Fiugblätter für Freunde naturalistischer Weltanschauung, publié en 1865 par le Dr Ed. Löwenthal. L’éditeur, le Dr Löwenthal, est auteur d’un écrit qui a eu plusieurs éditions : System und Geschichte des Naturalismus Leipzig, 1862.

17 [page 530]. Edouard Heich, Die Kirche der Menschheit, Neuwied, 1873.

18 [page 530]. Voir Mill, Auguste Comte and positivism, London, 1865, p. 140 et suiv. ; [tr. fr. p. G. Clémenceau, Paris, Germer-Ballière.]

19 [page 532]. Johannes Ronge, Religionsbuch für den Unterricht der Jugend, erster Theil Die Gesetze der Natur sind Gesetze Gottes und in Harmonie mit den Gesetzen der Sittlichkeit, oder die natürliche und sittliche Weltordnung Gottes als freies Vorbild unsrer Lebensordnung, Frankfurt-am-Hein, 1863. (Avec une couverture noire, Pourquoi ?)

20 [page 535]. Stuart Mill, dans ses dissertations récemment publiées sur la religion[1], appelle les sentiments que nous éprouvons pour le bonheur de l’humanité tout entière, et l’élan moral que donne le souvenir des grands hommes ou d’amis défunts, une véritable reli-

  1. Three essays on religion, London, 1874 ; tr. fr. par Cazelles, sous le titre : Essais sur la religion, Paris, Germer-Baillière. [N. d. t.]