Page:Langlois - Harivansa ou histoire de la famille de Hari, tome 1.djvu/18

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noms propres : le système que j’ai suivi généralement est de les reproduire à leur forme absolue. Cependant j’ai adopté quelques exceptions, par exemple : pour les noms féminins ; pour les mots déjà connus, comme Brahmâ ; pour les noms masculins qui auraient pu être confondus avec des noms neutres, comme les mots terminés en mân ou vân, etc. Ces noms propres seront tous recueillis dans une table alphabétique. Je n’ai point observé la distinction des slocas, parce qu’il ne m’était pas permis de publier le texte, et qu’un livre, déjà peu attrayant par lui-même, eût paru plus bizarre encore sous cette forme.

J’ai cru pouvoir changer quelques titres de lectures, qui étaient trop vagues, et en ajouter partout où le texte n’en donnait pas.

Enfin j’ai tout fait pour que cet ouvrage ne fût pas indigne de la Société qui daignait le publier, et du maître distingué qui a dirigé mes études sanscrites, de M. de Chézy, professeur aussi modeste que savant, et qu’une mort funeste a enlevé aux lettres et à mon amitié, au moment même où l’impression de ce livre allait commencer. D’autres, par leurs publications, achèveront le vaste édifice pour lequel j’apporte aujourd’hui ma pierre ; ils compléteront cette histoire de l’Inde dont je n’ai pas désespéré. Ils révéleront des choses que j’ai ignorées. En constatant des synchronismes et des homonymies, ils éclairciront des questions obscures et modifieront des idées reçues. Même ils relèveront mes erreurs : mais cependant il me restera l’honneur de leur avoir ouvert le chemin ; et en corrigeant mes fautes, ils daigneront se souvenir qu’il y avait quelque mérite à moi, privé comme je l’étais des conseils de mon digne maître, loin des commentaires et des avis des Pandits, à entreprendre une œuvre aussi longue et aussi difficile que la traduction du Harivansa.