Page:Langlois - Harivansa ou histoire de la famille de Hari, tome 1.djvu/56

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vaswata, le présent Manou, Sâvarna, Bhôtya, Rôtchya[1] et les quatre Mérou-sâvarnas. Tels sont les Manous eux-mêmes : voici maintenant les noms de leurs enfants, des Richis et des dieux qui les accompagnent.

Marîtchi, le divin Atri, Angiras, Poulaha, Cratou, Poulastya, Vasichtha, ces sept fils de Brahmâ, qui, fixés dans la région du nord, sont appelés Saptarchis, et les Yâmas, voilà les Richis et les dieux du Manwantara de Swâyambhouva. Ce dernier eut dix fils, forts et puissants : Agnîdhra, Agnibâhou, Médhâ, Médhâtithi, Vasou, Djyotichmân, Dyoutimân, Havya, Savana et Satra. Ce fut là le premier Manwantara.

Ôrwa, le fils de Vasichtha, Stamba, Casyapa, Prâna, Vrihaspati, le pénitent Atri et Tchyavana, ce sont là les saints Maharchis, qui, selon Vâyou[2], existèrent sous le règne de Swârotchicha : les dieux de ce Manwrantara furent les Touchitas. Havirdha, Soucriti, Djyotis, Âpa, Moûrtti, Ayas, Prathita, Nabhasya, Nabha, Oûrdja, tels furent les nobles enfants de Swârotchicha, renommés pour leur valeur et leur puissance. Ainsi se compose le second Manwantara.

Dans le troisième Manwantara parurent, comme Saptarchis, les fils de Vasichtha, de son nom appelés Vâsichthas[3], les fils d’Hiranyagarbha, et les illustres enfants d’Oûrdja[4]. Le Manou Outtama eut dix enfants, remplis de grâces et d’agréments : Icha, Oûrdja, Taroûrdja, Madhou, Mâdhava, Soutchi, Soucra, Saha, Nabhasya et Nabha. Les dieux attachés à ce Manwantara se nomment les Bhânous.

Les Pourânas donnent pour Saptarchis au règne de Tâmasa le quatrième Manou, Câvya, Prithou, Agni, Djahnou, Dhâtri, Capîvân et Acapîvân. Les dieux de cet âge furent les Satyas. Tâmasa eut aussi dix fils, Dyouti, Tapasya, Soutapas, Tapomoûla, Tapodhana, Taporati, Acalmâcha, Tanwin, Dhanwin et Parantapa. C’est Vâyou qui a raconté l’histoire de ces personnages, lesquels ont illustré le quatrième Manwantara.

  1. Ce n’est pas l’ordre dans lequel les Manous doivent être présentés : Bhôtya et Rôtchya sont les derniers, comme on le verra plus bas. Je remarque que Manéthon compte quatorze dynasties chez les Egyptiens. Mais les lois de Manou ne parlent que de sept Manous.
  2. Je crois que par ce mot on désigne le Vâyou-pourâna. On le verra souvent cité ainsi.
  3. Nous avons déjà vu que la manière d'exprimer grammaticalement la descendance consiste à allonger la voyelle de la première syllabe du mot. Vâsichtha est le descendant de Vasichtha.
  4. Le texte ne cite point le nom de ces personnages.