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HISTOIRE DE L’ARMÉNIE

important et même une traduction italienne fort appréciée.

Saint Jacques de Nisibe[1], auteur d’homélies dogmatiques et morales.

Zénob de Clag[2], historien de la province de Daron.

Saint Nersès-le-Grand, auteur de quelques œuvres ascétiques.

Faustus de Byzance[3], qui, dans son histoire nationale, continue celle d’Agathange jusqu’en 390.

Saint Isaac-le-Grand, patriarche d’Arménie, qui traduisit avec tant de pureté, d’élégance, de fidélité l’Ancien-Testament, d’après la version des Septante.

Mesrob, surnommé Machdotz, à qui l’on doit, sans parler de l’invention des caractères, la version du Nouveau-Testament, faite sur le grec, l’eucologe[4] arménien.

Isaac et Mesrob furent les premiers, qui mirent en ordre le bréviaire arménien, le recueil d’hymnes, le rituel, le calendrier, la liturgie.

  1. Rome, texte arménien, avec traduction latine, 1756. — Venise, 1765. — Constantinople, texte seul, 1824.
  2. Constantinople, 1719. — Venise, 1852.
  3. Constantinople, 1730. — Venise, 1852.
  4. Venise, 1827.