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HISTOIRE DE L’ARMÉNIE

des Archagouni, histoire d’autant plus importante qu’on y trouve des renseignements précieux pour l’histoire générale, sur les Assyriens, les Perses, les Romains, les Grecs du Bas-Empire. Moïse de Khorèn composa aussi une grammaire, et un traité de rhétorique[1], qui contient le seul morceau connu de la tragédie des Péliades d’Euripide ; un traité de géographie, des homélies et des hymnes sublimes.

Mambré, surnommé Vérzanogh (anagnoste), frère de Moïse de Khorèn, auteur d’homélies[2] et d’une histoire perdue.

David dit le Philosophe, parce qu’il fut très-célèbre dans la philosophie ; il traduisit en outre les ouvrages philosophiques d’Aristote[3].

Kud, patriarche d’Arménie, disciple et collaborateur de Mesrob.

Jean Mantagouni, aussi patriarche, et auteur d’homélies et de prières[4].

Élisée, qui fit une histoire des Vartaniens[5], dans laquelle il parle longuement et dignement

  1. Venise, 1796 ; œuvres complètes, 1843.
  2. Venise, 1833.
  3. Venise, 1833.
  4. Venise, 1836, 1857.
  5. Constantinople, 1764, 1823. — Russie, 1787. — Venise, 1832, 1842, etc. — 1841, la traduction italienne. — Paris, 1846, la traduction française.