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ET DE LA LITTÉRATURE ARMÉNIENNE

universelle[1], depuis le commencement du monde jusqu’à l’an 1179 ; ouvrage estimé.

Mékhitar, le médecin, connu surtout par un traité sur les fièvres[2], composé d’après la doctrine des anciens médecins grecs, perses et arabes.

Grégoire IV, successeur et neveu de Nersès Chenorhali, qui composa plusieurs lettres écrites avec pureté et élégance ; l’une à l’empereur Comnène, au sujet de la mort de Saint Nersès, d’autres sur la réunion des Églises grecque et arménienne.

Nersès Lampronatzi a composé un grand nombre d’ouvrages ascétiques, parmi lesquels on cite particulièrement un admirable discours synodal[3], prononcé dans le concile national de Romcla, en 1179, au sujet de la réunion des Églises grecque et arménienne ; deux homélies sublimes ; des lettres, dont l’une à Léon, roi d’Arménie[4] ; des hymnes en usage dans l’Église arménienne ; enfin, plusieurs autres ouvrages, sans parler d’un grand nombre de traductions.

  1. Milan, traduction latine, 1817.
  2. Venise, 1832.
  3. Venise, texte avec traduction italienne, 1812.
  4. Venise, 1787, 1838.