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ET DE LA LITTÉRATURE ARMÉNIENNE

La plus célèbre de toutes ces imprimeries fut celle établie en Hollande.

Parmi les écrivains du xviie siècle, on peut citer : Jacques IV, patriarche d’Arménie.

Étienne de Pologne, qui traduisit du latin en arménien les œuvres de Denis l’Aréopagite, l’histoire de la guerre des Juifs par Josèphe, un livre de métaphysique.

Un autre Étienne de Pologne, dit Rochekan, composa avec goût un dictionnaire arménien-latin volumineux.

Arakel, qui recueillit l’histoire[1] de son temps, de 1601 à 1662.

L’évêque Osgan, envoyé en Hollande, puis à Marseille, pour faire fleurir l’imprimerie arménienne, a édité entre autres la Bible.

Mathieu Vanantétzi, collaborateur d’Osgan à Marseille. Il vint fonder en Hollande une imprimerie, d’où sortirent différents ouvrages arméniens.

Gomidas, martyr à Constantinople en 1707, composa plusieurs ouvrages, entre autres, une chronologie en vers des nations grecque, arménienne, persane. — Son frère Érémie a laissé des traités historiques et des annales.

  1. Amsterdam, 1669.