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ET DE LA LITTÉRATURE ARMÉNIENNE

des vignettes intercalées, où la part d’Arménie est assez bien développée avec des lumières des anciens écrivains et de tous les nouveaux voyageurs. — Un Atlas Géographique, dressé sur les meilleurs ouvrages modernes en ce genre, précédé d’une Introduction à la Géographie mathématique, physique et politique ; — Dictionnaire académique de la langue arménienne, deux volumes in-folio, où tous les mots sont enrichis de citations du texte des auteurs classiques, et accompagnés de leurs correspondants grecs et latins ; — une Grammaire des Grammaires arménienne, ouvrage d’une profonde érudition sur un nouveau plan, qui a coûté à l’auteur le Père Arsène Pacradouni, 40 ans d’études et de recherches. C’est à ce Père que la poésie arménienne est redevable d’un nouveau mètre, qu’il a inventé, et dont il a donné les règles et le modèle dans son inimitable traduction de l’Art poétique d’Horace, des Géorgiques de Virgile, du Paradis perdu de Milton. La nation arménienne est fière en même temps d’avoir de ce grand poète son épopée nationale, intitulée Haïg. Plusieurs autres travaux grossissent le catalogue des livres imprimés dans l’île de Saint-Lazare.

On y voit un Recueil périodique d’articles