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LIII



Ma crainte c’est de faire des docteurs qui, ayant leur siège fait, s’en tiendraient à la grande Doctrine. Ma crainte c’est d’avoir des sectateurs qui feraient du zèle pour pratiquer la grande Doctrine. Ma crainte c’est d’avoir des disciples qui ne songeraient qu’à la propager.

Ma crainte c’est qu’on s’exagère l’importance de la grande Doctrine et que des snobs se plaisent à y trouver leur voie.

Ma crainte c’est que les belles résidences, jugées superflues pour qui possède la Doctrine, soient désertes, que les meilleures terres, jugées superflues pour