Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/129

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tion (1) donnera donc, pour l’expression de l’ellipticité du sphéroïde terrestre,

les intégrales étant prises depuis jusqu’à

Considérons présentement la loi de la pesanteur, ou, ce qui revient au même, celle de la longueur du pendule à la surface du sphéroïde elliptique en équilibre. La valeur de trouvée dans le numéro précédent devient dans ce cas

en faisant donc on aura, en négligeant les quantités de l’ordre

équation d’où il résulte que est la longueur du pendule à secondes à l’équateur, et que cette longueur croît de l’équateur aux pôles, proportionnellement au carré du sinus de la latitude.

Si l’on nomme l’excès de la longueur du pendule au pôle sur sa longueur à l’équateur, divisée par cette dernière longueur, on aura et par conséquent

équation remarquable entre l’ellipticité de la Terre, et la variation de la longueur du pendule, de l’équateur aux pôles. Dans le cas de l’homogénéité, ainsi, dans ce cas, mais, si le sphéroïde est hétérogène, autant est au-dessus ou au-dessous de autant est au-dessous ou au-dessus de la même quantité.

35. Les planètes étant supposées recouvertes d’un fluide en équilibre, il est nécessaire, dans le calcul de leurs attractions, de connaître l’attraction des sphéroïdes dont la surface est fluide et en équilibre ; on