Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/163

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tée, et par conséquent aussi la somme des erreurs extrêmes ; est donc la valeur de qui donne la plus petite de ces sommes, d’où il suit qu’elle est la seule qui satisfasse au problème.

On essayera de cette manière les valeurs de ce qui se fera très-aisément par leur seule inspection, et, si l’on arrive à une valeur qui remplisse les conditions précédentes, on sera sur d’avoir la valeur cherchée de

Si aucune des valeurs de ϐ ne remplit ces conditions, alors cette valeur de sera quelqu’un des termes de la suite Concevons, par exemple, que ce soit les deux erreurs extrêmes et seront alors négatives, et il y aura, par ce qui précède, une erreur intermédiaire, qui sera un maximum, et qui tombera, par conséquent, dans la suite Supposons que ce soit étant alors nécessairement compris entre et devra donc être compris entre et Si cela est, ce sera une preuve que est la valeur cherchée de On essayera donc ainsi tous les termes de la suite jusqu’à ce que l’on arrive à un terme qui remplisse les conditions précédentes.

Lorsque l’on aura ainsi déterminé la valeur de on aura facilement celle de Pour cela, supposons que soit la valeur de et que les trois erreurs extrêmes soient et on aura et par conséquent

d’où l’on tire

on aura ensuite la plus grande erreur au moyen de l’équation

40. L’ellipse déterminée dans le numéro précédent sert à reconnaitre si l’hypothèse d’une figure elliptique est dans les limites des erreurs