Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/234

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

haute à la basse mer, à l’équateur ; cette quantité est donc la limite de cette différence.

12. La limite que nous venons d’assigner répond au cas où la mer prend à chaque instant la figure d’équilibre qui convient aux forces qui l’animent. Dans cette hypothèse, la valeur de peut se déterminer fort simplement, quelles que soient la loi de profondeur et la densité de la mer. En effet, elle revient à supposer, dans l’équation (2) du no 1, que les mouvements de l’astre et de la rotation de la Terre sont assez lents pour que l’on puisse négliger les quantités

et alors cette équation donne, en l’intégrant,

La partie de dépendante de l’action de l’astre est, par le no 4, égale à

Supposons que la partie correspondante de soit égale à cette quantité multipliée par une indéterminée  ; ce produit étant de la forme ou satisfaisant pour à l’équation aux différences partielles

la partie de correspondante à l’action de la couche fluide dont, le rayon intérieur étant l’unité, le rayon extérieur est sera par