Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/309

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le second terme de cette expression étant réduit en temps, à raison de la circonférence entière pour un jour. Soit le mouvement synodique de la Lune dans les syzygies, pendant l’intervalle compris entre deux marées consécutives du matin ou du soir vers les syzygies, intervalle que nous prendrons pour unité ; soit le nombre de ces intervalles, depuis l’instant du maximum dans les syzygies des équinoxes ; sera égal à très-peu près à et l’on pourra supposer  ; l’heure, en temps vrai, de la marée sera donc

Dans les solstices, est à très-peu près égal à et l’on peut supposer encore  ; l’heure vraie de la marée sera donc

dans ces formules devant être supposé négatif relativement aux marées antérieures au maximum. Comparons-y les observations.

35. Pour cela, j’ai déterminé les heures des marées totales de la Table I dans les jours et en prenant le milieu entre les heures des deux pleines mers qui se rapportent au même jour, ces heures étant comptées du minuit vrai précédent. J’ai trouvé les résultats suivants :