Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 2.djvu/321

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

totales vers les quadratures des équinoxes,

et pour l’heure des marées totales vers les quadratures des solstices,

L’heure moyenne de la quadrature à Brest a été dans les premières quadratures, et dans les secondes, d’où l’on tire {\rm T} égal à par les observations des quadratures des équinoxes, et égal à par les observations des quadratures des solstices. La différence de ces valeurs à celle-ci donnée par l’ensemble des équinoxes et des solstices, est dans les limites des erreurs des observations.

Il résulte des expressions précédentes que les coefficients de ou, ce qui revient au même, les retards de la marée d’un jour à l’autre vers les quadratures sont plus grands dans les équinoxes que dans les solstices. Ce résultat des observations est conforme à la théorie qui nous a donné et qui diffèrent peu des coefficients et déterminés par les observations. La différence serait plus petite encore, si l’on avait égard aux troisièmes puissances de que nous avons négligées, et qui deviennent sensibles, surtout vers les quadratures des équinoxes.

40. Le retard des marées d’un jour à l’autre, vers les quadratures, augmente dans les marées périgées, et diminue dans les marées apogées ; mais ce phénomène, dû à la variation de la distance lunaire, est moindre dans les marées quadratures que dans les marées syzygies. Pour comparer sur ce point la théorie aux observations, j’ai ajouté, dans onze quadratures dans lesquelles le demi-diamètre de la Lune était au-dessous de minutes, les retards des marées, tant du matin que du soir, du jour même de la quadrature jusqu’aux troisièmes marées correspondantes qui les suivent, et j’ai trouvé pour la somme de ces retards. J’ai ajouté pareillement, dans les onze qua