Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 7.djvu/248

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et par conséquent de  ; on aura donc

En passant du fini à l’infiniment petit, la méthode précédente donnera l’intégrale des équations linéaires aux différences infiniment petites partielles dont les coefficients sont constants ; 1o en intégrant une équation linéaire aux différences infiniment petites ; 2o au moyen d’une intégrale définie. Mais ce n’est pas ici le lieu de m’étendre sur cet objet que j’ai considéré ailleurs avec étendue.

On doit faire ici une remarque importante, relative au nombre des fonctions arbitraires que renferme l’expression générale de Ce nombre, dans la formule du numéro précédent, est égal à mais il devient plus petit dans le cas où, la valeur de du no 13 ne renfermant que des puissances de moindres que , la plus haute puissance de a un coefficient constant ou indépendant de Alors, en suivant l’analyse précédente et déterminant à son moyen la valeur de comme nous avons déterminé celle de en repassant ensuite des fonctions génératrices à leurs coefficients, on parviendra à une formule analogue à la formule seulement, l’intégrale définie, au lieu de s’étendre jusqu’à devra s’étendre jusqu’à Cette nouvelle expression de ne dépendra plus que des fonctions arbitraires et tandis que la première suppose la connaissance des premiers rangs verticaux de la Table (Q) du no 14, celle-ci n’exige que la connaissance des premiers rangs horizontaux de la même Table. Ainsi les n fonctions arbitraires de la formule n’équivalent qu’à fonctions arbitraires distinctes. En effet, l’équation proposée aux différences partielles donne au moyen des valeurs de étant un nombre entier. Elle donne pareillement au moyen de et éliminant au moyen de son expression, on a au moyen de En continuant ainsi, on