préparer aux visites académiques, lui fait subir une critique mordante et spirituelle de son genre et de son œuvre ; je cite, comme conclusion de ce paragraphe, le huitième tableau : Émile aux enfers, p. 81 :
- C’est Émile ! c’est Émile !
- Prouvons-lui notre amitié.
- Ne faisons, l’esprit subtil,
- Rien à moitié
- Pour Émile !
- Rien à moitié
Émile, ravi. — L’accueil est favorable.
L’immortel. — Attendez, attendez. Cela va vous donner un avant-goût des visites.
Balzac, de très haut. — Tiens, c’est… Bonjour.
Émile. — À qui ai-je l’honneur… ?
Balzac. — Sapristi ! Vous me connaissez assez pour pouvoir me reconnaître.
Émile. — Oh !… L’auteur de la Comédie humaine. Mille pardons !
Gastineau. — Mille, Émile, ce n’est pas trop.
Héloïse. — C’est à vous à qui l’on doit le Bonheur des Dames ?
Abélard. — Héloïse !…
Émile. — Oui, mademoiselle.
Héloïse. — Et Une page d’amour ?
Émile. — En effet.
Héloïse — Une seule ? pourquoi pas deux ? C’est ça qui aurait vraiment fait le bonheur des dames. Enfin une vaut mieux que pas du tout !