Page:Laprade - Les Symphonies - Idylles héroïques, Lévy, 1862.djvu/279

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Ce fils, ta souriante image,
Je crois, dans mon cœur étonné,
Que je t’aime encor davantage.


FRANTZ


Oui, notre âme agrandie est plus pleine d’amour ;
Dieu nous a fait largesse.
Ma maison et mon cœur ont reçu dès ce jour
La suprême richesse.

Sois bénie à jamais avec ton fruit charmant,
O branche maternelle !
Viens t’enlacer au cou du père et de l’amant,
Viens, tous les jours plus belle !

Baise aux bras de l’époux notre ange au front vermeil,
Ce fils qu’on nous envie,
Et qui fait rayonner d’espoir et de soleil
L’automne de ma vie.


L’ENFANT


L’enfant est roi parmi nous
Sitôt qu’il respire ;
Son trône est sur nos genoux
Et chacun l’admire.
Il est roi, le bel e