coucou : Cocu. — « Une simple amourette Rend un mari coucou. » — Chansons. impr. Chassaignon, 1851. — En 1350, un mari trompé s’appelait déjà en bas latin cucullus (prononcez coucoullous), et, en langue romane, cous. V. Du Cange.
Coude (Lâcher le) : Quitter — « Vous n’pourriez pas nous lâcher le coud’bientôt. » — Léonard, parodie, 1863. — Allusion à la recommandation militaire de sentir les coudes à gauche, en marche.
couenne : « On dit d’un nigaud, d’un maladroit, d’un sot qu’il est couenne. » — Dhautel, 1808. — V. Coenne.
Couillé : Niais. — Forme de couyon. — « Un couillé, j’ai remouché. » — Vidocq.
Coule (À la) : Adroit, expert en l’art de se couler entre les obstacles.
Couleur : Soufflet. — Il colore la joue. — « J’bouscule l’usurpateur, Qui m’applique sur la face, Comm’on dit, une couleur. » — Le Gamin de Paris, chanson, 184…
Coulissiers : « Les coulissiers sont des agents de change sans brevet ; ils traitent des opérations pour leur compte et pour celui de leurs clients ; on leur paie moitié courtage, ils ont une chambre organisée comme la chambre syndicale des agents de change ; on en cite de très-honorables et de très-riches, offrant tout autant de garantie que des agents de change. Ils se réunissent à midi sur les boulevarts, ils établis-