Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/39

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gance parfaite avec son veston noir de bonne coupe. Des yeux magnifiques éclairaient son visage aux lèvres rasées, un masque de César antique couronné d’une crinière drue d’artiste, une chevelure encore noire au milieu de laquelle une mèche blanche avait l’air d’une aigrette d’argent.

Il prit affectueusement les mains de madame Duthiers-Boislin dans les siennes et se tourna vers M. d’Elantes qui s’inclinait :

— Dominique, dit madame Duthiers-Boislin, je te présente notre ami Robert…

Il ne la laissa pas achever :

— Monsieur Robert d’Elantes, demanda-t-il avec sa haute politesse, me permettrez-vous d’être aussi votre ami ?…

Le vieil homme, éperdu, lui eût volontiers tendu les bras, mais, intimidé, il murmura :