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Page:Larguier - L'an mille, 1937.djvu/62

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pières bleuies par un fard à la mode, ravie des compliments.

— Ah ! Ah ! Ce parfum est à ton goût ?… C’est de l’Hémérocale Fauve… Il me va bien, n’est-ce pas ?… C’est celui qu’on pourrait respirer autour d’une très belle rousse, par un après-midi d’été, dans une roseraie… Ce sont des choses qui me plaisent en hiver, et quand il fait chaud, j’en ai qui évoquent les cyclamens au pied des glaciers… Cela m’amuse… Dites donc, vous avez allumé des bougies, tantôt, il traîne des odeurs de cierge… C’était à cause de la panne d’électricité, n’est-ce pas ?…

Elle appuya sur un bouton de la boîte de T. S. F. qui était à côté d’elle et, tout de suite, un être invisible parla dans le salon, une voix sembla sortir des murs, tomber du plafond, sourdre du parquet, persuasive, âpre, tonnante, irritée et douce tour à tour, une voix