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CRUELLEMENT — CRYPTE. 381


Ritile : Cœur eruel. I| Vn rruel honimr, un hominu insiipportalilp.

Snh<<t. IVreoniie

cruellf : Cruel, roux m’abandonnez ’ . — DOr.

Cr’uetl*’mrnt. rnmittr.

< :iirKI.I .K^Ii :XTjCC«W/»- + sfx.iHCi»/ .mlr. Arec oru.iuti’ : // "iVi cruellement maltrailé. Il

DoiilouiiMisi-iiU’iit : Souffrir cruellement. Cni’IKSHANK ITOi-ISISl, o^li-hre riiricaturislo aii^’l.iis. On rite dans son (iMivn- : li) Maison ilu marin . la y’ie île Lonilmi, Types irlandais, les Anijlais peints par eux-mêmes, et (li’S nlluinis d« tome soilc. «CHITMÉNOIMITAI.MKS I .

crumena,

bourse + f. Ô70xà|jl'>;, u’il^, smpl. Kamilli*

de poissons qui ont l’œil (•ntouré d’une sorte do lionrse. tels que li’S soomhres. Cm’^MKM" i-rMP.julj. I ’ .

+ sCx, ment), atlr.

Sans niénagemcnt : Je lui ai dit crûment set vérités.

  • CKl’OR (I. cmor, sang), m. Le caillot

du san) :, qui est fortné par la fibrine et les globules.

CKl’HAL, ALE ^1. cru.», crwis, cuisse), adj. Qui appartient à la cuisse : Artère crurale.

CHl’SCA .c.DKMiK UK i..v), fondée à Florence, en l"iSi, dans le but d’épurer la lanj.’ue italienne et qui a com|K)8é un célèbre Dictionnaire de cette lan)rue. l.e mot crusca si) ;nilie son de farine en italien. CIllJSKILLRS, l»4i hab. C .li. - I . de c, jirr. de .Saint-Julien Haute-Savoie !. CKLiSUEHi mol an( rl., (’cra.wM ;"i,. « ;n. Petit Cjiin<ire en cuivre ou en plomb, dont ré<-r ;isement |«jnuet de mesurer la pression développée par les { ;az de la poudre dans l’ime des bouches à le».

CRUSSOL. i-nines d’un chAleau fort du Vivarais qui a donné son nom n une famille fraiiçaisi’, liaslel (xi’-xi !" siècle), dont Antoink, mort en 1573, fut créé duc d’IIzès.

Son Irère. JACQura, dit n’AciKR, chef prote. stant, |i)ua un rôle dans les guerres de religion, ii. eu l.")86.

CIHISTACI- ; ,ÉE(1. rrustaceus, decr(«/a, croûte , ndj. Qui a l’apparence, la consistance d’une croûte : l .a mirasse crustaci’c du tatou. —

Les Crustacés, smpl. t s’emploie aussi au siuf ;.

.

Classe d’animaux invertébrés

<jui font partie de rembrauclicment des articules pourvus de membres ou arihropodeset dont les reprisenlauts les plus parfaits sont les écreri.y .ses. les homards, les crabes, etc. Normalement, le corps d’un crnsL-iré quelconque se compose de 21 anneaux réunis bout à bout et formant trois ^rroupes qui constituent, le pi-emier la ti’le, le second le thorax et le troisième VaMomen. qui chez les écnrvisses est ïuljiairement désigné sous le nom de ijueue. Dans les crustjicés qui possèdent 1 organisation la plus élevée, comme les écrevisses, les homards, le» crabes, la tète et le thorax sont soudés si intimement qu’ils .semblent ne former qu’une seule pièce qu’on appelle le a’phalolhora.r. L’enveloppe extérieure on peau des crustacés est composée de deux couches, dont la seconde est charnue, molle et vasculaire. La première, superficielle, comparable à l’épiderme des animaux supérieurs, est de la chitine, matière azotée qui constitue la base du tégument des insectes ; mais cette chitine est encroûtée de carlwnate et de phosphate de chaux qui lui communiquent une (fureté considérable et en font une sorte de cuirasse ou de carapace pierreuse et inextensible. Celle-ci ne devient même flexible qu’il l’endroit où les anneaux s’atUichrnt les uns aux autres. Ce tégument ou squelette externe empêche l’animal de grossir et son corps ne peut prendra d’accroissement que durant le temps très court qui suit le moment où il s’en est dépouillé par la mue et qui précède la formation d’une nouvelle <arapace. Chez les crusUtcés, chaque anneau ne porte qu’une seule paire de membres ou d’appendiees analogues. Les anneaux qui entrent dans la composition de la tète donnent naissance aux deux pédicules qui supportent les yeux d’un grand noiii))re de crustacés, aux deux paires d’antennes, à deux paires de niArhoires et à des paires de pattes- mAchoires dont le nombre varie de un à trois. Les anneaux du thorax produisant cinq ou sept paires de pattes qui, selon les etpices, servent pour la marche ou font l’oflire soit de rames, soit de branchies. Chet l’écrevisse et le homard, les pattes de la premièrjkpain’, app<^lée» /jince*, prennent un déve^pement considérable. La langouste n’a pas de pinces : c’est ce iiui la distingiKdu homard. Les anneaux de l’alHliimen portent des ap[>endices luunmés fau.isis pattes, qui ne servent pas [lour la marche et qui, »fm les cas, lieiiueiit lieu île rames, de branchies ou bien constituent des organes où se colli>nt les o-ufs de la femelle et où se cramponnent les jielits qui viennent de naitn’.

C’est à cette dernière destination que sont consacrées les faus.^es pattes de 1 écrevisse. Tous les membres se composent de trois tubes articulés les uns au bout des autres. Le système nerveux des crustacés est analogue à celui «les iiisectes. (V. Insecte. ) Il existe dans la classe des crustacés des yeux de deux .sortes, savoir : des yeux comiKjsés et à facett<îs, et des yeux lis.ses . Les antennes sont les organes du tact. Un jielit sac membraneux rempli de liquide et situé à la base de ces antennes constitue l’appareil auditif. L’odorat existe certainement chez les crustacés, mais on en ignore le siège. Le tulle digestif se compose d’un œsophage tr«s court, d’un estomac très grand qui occupe presque toute la cavité de ta tète, et d’un intestin grêle qui s’étend en ligne droite de l’estomac à l’anus. La plupart des crustacés se nourrissent d’aliments solides ; cepemlant quelques petits crustacés parasites s alimentenl en suçant le sang des animaux sur lesquels ils vivent. Tous les crustacés, même ceux qui ne passent pas leur vie dans l’eau comme les cloportes, respirent par des branchies. Chez les crustacés supérieurs. ces branchies sont logées dans deux cavités .situées sur les cotés du céphalothorax et communiquant avec le dehors par plusieurs ouvertures. Chez les crustacés inférieurs, ce sont les fausses pattes qui sont organisées pour servir de branchies. Dans d’autres espèces, le dernier article des vraies pattes est modifié de façon à remplir le rôle d’appareil respiratoire. Le sang des crustacés est un liquide légèrement verdàtre et, chez ces animaux, la circulation est assez complète. Le sang revivifié dans les branchies se rend au cieur, formé d’une seule cavité. Ce cieur aortique, en se contractant, lance le sang nourricier ilans les artères qui le distribuent aux dillérentes parties du corps. Devenu veineux, le sang ne circule plus dans des vaisseaux propres, mais dans des lacunes d’où il parvient aux branchies dans lesquelles il subit l’iiifluen-e de l’oxygène dissous dans l’eau. Nous avons déjà constaté que, dans un certain nombre d’espèces, les fausses pattes ou les derniers articles des pattes proprement dites s’aplatissent en forme de rames. C’est à l’aide de ri ;s organes ainsi inodillés que se déplacent dans l’eau les crustacés nageurs. Chez l’écrevisse et les genres qui en sont voisins, la natation .s’effectue au moven d’une nageoire caudale, organe situé à l’extrémité postérieure de l’abdomen et composé de pièces ovales, disposées en éventail, et a

ni ne sont qu’une transformation des deux eruiers anneaux. Les crustacés sont des animaux unisexués et ovipares. Quand une écrevisse a pondu ses œufs, ceux-ci s’attachent, au moyen d’une matière visqueuse dont ils sont revêtus, aux poils qui garnissent les fausses pattes de l’abdomen. I.à ils sont en quelque .sorte couvés tout l’hiver et tout le printemps. Les jeunes écrevisses éclosent au commencement de l’été et s’accrochent avec leurs pinces aux fau.sses pattes alnlominales où elles restent eiamp«mnées jusqu’à ce qu’elles puissent pourvoir à leur nourritnr <". L’écrevisse sort de l’ieuf avec la forme qu’elle conservera lonjoiirs ; mais ses mues sont fréquentes ]>endant tout le jeune âge. Il v en a 12 la première année, 5 la deuxième, 2 la troisième. l’assé ce terme, le mile ne mue qu’une fois par an et la femelle deux fois. V . Écrevisse.) Beaucoup de crustacés éprouvent après la naissance des métamorjiiioses souvent considérables. Qu.ind la larve a la forme d’un disque ovalaire, on l’apiielle un nauplius. (V. ce mot. i Lorsqu’elle j>os.sède déjà s<-pt paires de membrr’s tlioraciques, c’est une soé. Quelquefois certaines larves diffèrent tellement de l’animal adulte qu’on len a longtemps prises pour une es- ]>èce animale distincte et qu’on leur a donné un nom particulier. ( "est ainsi que de la larve de la langouste on avait fait l’espèce phyllosome (V. ce mot.)

rresquR tous les crustacés sont des uiimaiix aquatiques ; les ans vivent dans la mer au voisinage des cotes, et les autres dans les eaux douces. Les crustacés terrestres, tels que les yécarcins, les cloportes, habitent dans des trous, dans les lieux sombres et humides. A l’exception des gécarcins qui se nourrissent d’herbes, les crustacés sont carnivores et très voraces ; quand ils sont pressés par la faim, ils si- mangent entre eux. Aussi ne faut-il pas enfermer ensemble plusieurs homards sans prendrt ; la précaution de leur enfoncer nn petit morceau de liois dans l’articulation des pincex. On immiI part^’iger les crnst.’irés en six oi-dres : 1" L’ordre (les l’otlophtalmes, crustacés dont I<’s yeux sont pédoncules. Ils se divisent en deux sections : celle des dt’capodes macroures, qui OUI l’alHlonien allongé et dix iialles au céphalothorax l’crevisse, homard, lani/ouste, crevette, <te.

et celle des di^ajimtes bra-

chyures, dont le court abdomen est n’plié en dessous icralje, géearcin, maia’. 2° l. , ’ordre des Amphipotles, auquel appartient ta petite crevette d’eau douce. 3» L’ordre des Isopottes, qui comprend entre autres les rlo/iortes et les lit/ies. i» L’ordre des llranrhinpotles, nuquel ou rapporte les trilrMIes. crustacés fossiles des terrains cambrien, silurien et dévonien, dont nous avons l’équivalent dans les limules actuelles, ri" L’ortlrc des Cop^doiles. petits crustacés des eaux stagnantes parmi lesquels on rompt» ! les Cyclopes. 6» I.’oi-dre des CirrhipMes, dont font partie les balanes ou i/lands de mer et les anatifes. La zone tr<ipicale est la partie du gloh<> où l’on rencontrt ; ta plus grande quantité et les formes les plus variées de crustacés. A mesure qu’on s’en éloigne en se dirigeant soit vers le S., soit vers h" N., le nombre de» espèces diminue ; de plus, l’habitat de chaque espèce marine est assez limité. Les crustacés des mers de l’Europe ne sont pas les mêmes que ceux oui vivent sur tes cotes de l’Amérique, et dans ce dernier continent l’Amérique méridionale n’a point de crustacés identiques à C4 ;ux qu’on trouve sur les c6tes de l’Amérique du Nord. La section des décapodes est celte qui renferme le plus de crusiacés comestibles écrevisses, liomards, languusles, crevettes, cnilies, etc.. [. Écrevisse. Homard, Uingousle, etc.)

  • < :KUST0UKHMKS 1. crusta, croûte

+

ôÉpIxci, jieau , smpl. Tribu de poissons qui ont la peau duiv et croûteuse.

CIIIVKII.IIIEII (Jkan 11191-1874. c^ lèbre médecin Iraneais. Il a publié VAnatomie pathologique dit corps humain. CKrVEL.’l.l SoPHiK . née en 1 829 en Westphalie. célèbre cantatrice du Théâtre-Italien et «le l’Opéra «le l’aris.

Clti ;/.AUE ^portug. cruzado : de cruz, croix ,. «/". Monnaie du Portugal : ta cruj«t/e vieille était en or : la rruzade nouvelle est en uryent et vaut un peu moin.» de 3 francs. CHi ;Z-DE-I.A-SIEKHA (SANTA-),9000 hab., ville de la Bolivie ; Amérique méridionale ; ch. -l. du départ, «le même nom, m«>iitiienx, mais fertile, qui renl’erme le territoire des Indiens Chiquitos, avec 70000 hab. ; climat chaud et humide.

  • c :itl’ZI’ :ii{0 (oRDRK du’), sm. Ordre honorifique

du Brésil. Le rul>an est bleu «le ciel, et l’emblème est une croix à cinq rayons.

CRYPTE (db. de grotte : l. crypta, g. xpûnTT,, de xp’jirtô ;, caché , sf. Dans les premiers siècles de l’Église, endroit où les Chrétiens enterraient leurs martyrs pour en dérober la dépouille mortelle aux yeux des païens. C’était un réduit pratique dans la paroi d’une galerie des catacombes, une grotte taillée dans le roc ou un caveau souterrain en maçonnerie. Quand les chrétiens purent exercer publiquement leur culte, la coutume s’introduisit d’élever des chapelles ou de petites églises au-dessus des cryptes où reposaient m martyrs. Enfin on fit l’inverse, et sous le sol des églises on construisit