MA, adj. poss. f . singulier. (V. Mon ) MAALSTROM. (V. Maelstrom.) M AU, reine de fées et femme d'Obéron dans la mythologie du moyen âge. ancien bal de Paris, dans le quartier des Champs-Elysées, ainsi appelé du nom de son fondateur. MAUILLON (DOM) (1632-1107), savant bé- nédictin francais, auteur des Actes des saints de l ordre de Saint- Benoit, des Annales de l ordre de Saint-Benoit, créateur de la diplomatique. MABLY (Gabriel Bonnot De, abbk) (1709- historien et philosophe français, frère mena de Condillac, auteur des 'Observa- lions sur l'histoire de France et d'un grand nombre d'autres ouvrages. MAC, mot qui précède un grand nombre de' noms écossaiset irlandais 'ilsignifie fils. MACAUHE (DANSE) (danse des Maccha- bées), peinture murale en usage au xiv« et au xv siècles, représentant la Mort coudui- sant une ronde de squelettes de personnages de toute condition La Dtanse macabre de llolbeill. (V. Danse.) (John Loudon) (1757-1837), ingénieur écossais, inventeur du système d'empierrement pour les routes qui porte le nom de macadam, nom propre),*»!. Em- pierrement des route au moyen de cailloux concassés Le maca- daun ci été itzlroduil en France en 1849. Déi". Macadamiser macadam isage. MACADAMISAGE ( macadamiser) sm. Action de macadami- ser Le macadamisagi; d'une roule a pour but de maintenir dans an état parfait de séche- resse le sol sur lequel celle-ci est établie. MACADAMISER (macadam), vt. Paver une route en maca- dam Pour mctcada- miser un chemin, on emploie de la pierre cassée ou du gravier. MACAIRE,' nom de deux saints le pre- mier ou l'A ncien (vers 300-390) se retira à l'âge de trente aus (tans les déserts de la Thébaïde (fête lo ai janvicr); le second ou le Jemae, né il Alexandrie, se retira dans la vallée de Na- tron (bgypte), où il eut à diriger près de 5000 moines; mort vers (féteïe2 janvier) MACAIREou ROUERT MACAIRE, per- sonnage de 1 Auberge des Adrets dont le nom est devenu synonyme de fripon adroit et audacieux. MACAIRE (SAINT-), 2170 hal,. Ch. -I . iC"Aair^de La Réole (Gironde), sur la i. d. de la Garonne; chemin de l'or du Midi (Bordeaux a Cette) MACAO, 59959 hab., ville et port du ter- ritoire de la Chine, dans la province de Can- ton sur la plage méridinnale d'une pres- qu'ile accidentée. Aux Portugais, Le territoire qui entoure la ville, cédé par la Chine aux Portugais, n'a guère que 13 kilo. dî.e7?^nahTSiPOlu" une population totale de '2S0. hab, Le commerce de Macao, bicn déchu de ce qu'il était autrefois, est en grande partie entre les mains de négociants chinois; il a quelque importance pour l'ex- pédition des riz, des thés, des soies, du sucre, de l'indigo. MACAQUE (portugais macaco, terme em- prunté a une langue du Congo), sna. Nom générique d'un groupe de singes de l'ancien continent, dont toutes les espèces, sauf une seule, le magot, habitent toute la Malaisie et l'Asie méridionale. Les macaques tiennent le milieu entre les guenons et les cynocéphales. Ils vivent moins exclusivementsur les arbres que ne le font les guenons, et hantent sou- vent les rochers, se rapprochant par cette habitude des cynocéphales qui se tiennent le plus souvent terre. Les macaques ont un corps assez robuste, une tête plus volu- que celle des guenons et terminée en avaut par un mu- seau proérninent. Lcs crètes du crâne et les arcs sourciliers sont déjà beaucoup plus développés que chez les guenons.La den- tition des macaques ressemble à celle d" touslessingesde l'a.ncien conti- nent; néan- moins, chez eux, les canines sont extrêmement saillantes et les tubercules des molaires prennent. la forme d'une pointe aiguë. L'estomac des macaques est toujours simple. Ils ont le corps assez robuste, et leurs quatre membres présentent à peu près la même longueur. Ils ont aux l'esses des callo-- DANSE MACABRE DE HOLBEIN sites plus étendues que celles des guenons; ils sont pourvus d'abajoues, et possèdent une queue plus courte que le corps. Dans les pays ou ils sont communs, ces singes vivent en troupes sous la conduite d'un vieux nulle. Ils sont tort intelligents dans leurjeunesse, et se montrent très courageux quand ils ontàluttcr avec leurs ennemis naturels. Par ce carac- tère, ils contrastent avec les guenons, généra- lement lâches et timides. Les voyageurs les disent plus lascifs que les guenons, quoiqu'ils Je soient beaucoup moins que les cynocépha- les. Les parents, et surtout la mère, montrent une grande tendresse pour leur progéniture et continuent à prodiguer des soins aux petits, même quand ceux-ci sont déjà par- venus il toute leur croissance. En captivité les macaques, il mesure qu'ils vieillissent, deviennent de plus en plus taciturnes et mé- lancoliques, et ils se montrent parfois très méchants. Les naturalistes ont signalé un grand nombre d'espèces de macaques,plus de 20 peut-être; mais certaines de ces es- pèces ne sont probablement que des variétés Pour mettre plus d'ordre dans leur nomen- clature, on peut partager les macaques en trois grands groupes le premier compre- nant ceux qui ont la queue presque aussi longue que le corps;'le second, les macaques à queue moyenne; et le troisième, composé des macaques chez lesquels la queue est presque complètement atrophiée et n'est plus représentée que par un petit tubercule. Les deux espèces les plus remarquahles, parmi les macaques à longue queue, sont le MACAQUE macaque de Java ou de Uu/fbn (macacus ojnomolgus), et le macaque malbrouck (ma- cacus simeus), du Malabar. Le macaque de Java est long d'environ 52 centimètres de- puis le bout du museau jusqu'à l'origine de à queue, et cette queue présente un déve loppement à peu près égal à la longueur du corps. Il a sur la tête une large tache de poils noirs que l'on prendrait de loin pour une calotte, Son pelage est verdâtre sur le dos et d'un gris blanchâtre sous le ventre- ila la face entourée de courts favoris ver- datres. Il se nourrit habituellement de ra- cines et de fruits. Cette espèce figure souvent Z,N n°Pf dans les ménageries, Le macaque malbrouck, du Malabar, est un peu plus pe- tit que le précédent. Parmi les espèces de macaques à queue moyenne, on distingue surtout le wanderou (macacrts silenus) et le bunder (macacus rhésus). Le wanderou, qui habiteles forêts vierges du Malabar, se rap- proche des cynocéphales par son corps ro- buste, son museau très allongé, et par ses membres relativement gros et courts;• sa face, toute noire, est entourée d'un co lier complet de grands poils blancs; sa fourrure est noire sur le dos et blanchâtre au ventrc; ses callosités sont d'un rosé tendre. Le wan- derou, apprivoisé, té- moigne un vif attache- ment à ses maîtres. Le blinder est un gros singe de la vallée du Gange, dont le corps mesure environ 50 cen- timètres de longueur. Sa fourrure est,sur le (108, (1 ni, vertrous- sâtre; le dessous du corps et la partie in- terne des membressont blaucs. La face est de couleur de chair li- vide. Ce singe porte sur le front entre les ceux une espèce de loupe qui grossit au moment du rut. Les 1-liuclous ont une véné- ration superstitieuse pour le bunder dont Ils respectent la vie, malgré ses nombreu- ses déprédations. Dans les mêmes régions que le bunder, on rencon- tre une espèce très voisine, le cul rouge ainsi nommée à cause de la couleur incarnat de ses callosités. La section des macaques sans queue n'a qu'un seul représentant, mais bien connu de tout le monde c'est Je magot, qui vit surtout le littoral de l'Afrique, particulièrement en Tunisie, eu Algérie et au. Maroc, dans lia taillis des régions rocheuses. Les magots sc distinguent lie tous les autres macaques en ce que leur queue n'est plus représentée que par un petit moignon. Ils ont les jambes hautes et robustes; le peu de saillie de leur museau leur communique quelque chose de la physionomie humaine. Tout leur corps est recouvert d'une longue fourrure de cou- leur fauve. Les magots se nourrissent de fruits, de feuilles, de racines de palmier nain,d'œiifs d'oiseaux, d'insecte?, de lézards de scorpions, de scolopendres. En captivité, les jeunes se montrent doux et enjoués- mais ils sont très facilement irritables. On sait qu'il existe encore sur le rocher de Gi- braltar quelques magots qui sont les de, uiers restes de la population simienne qui habitait le sud de l'Europe pendant l'éponuu quaternaire. MACAREL (Louis-Antoine) professeur de droit et conseiller d'État. Il est considéré comme l'un des fondateurs de la science et de l'enseignement du droit admi- nistratif en France. MACAREUX .(x), sm. Genre d'oiseaux palmipèdes des mers poJaires, principale- ment des mers polaires arctiques Les ma- careux sont voisrn.t des guillemots et des pingouins.
