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126 DU PARTICIPE. J

247. Récapitulation. — Le morceau de viande.

Deux valets de ferme, Nicolas et Georges, ayant (cowdui^) chez un riche propriétaire quelques charrettes de boisque leur maître y avait {vendu), se rendirent à la cuisine après qu'ils les eurent (déchnrgé). A peine le chef eut-il {tourné) les talons pour aller à la cave cker- cher de quoi les rafraîchir, que Nicolas enleva un morceau de viande de la martnite, qu'il avait (f/écouvert) brusquement au risque de se briiler, et qu'il le mit dans la poche de Georges, « Lorsque le cuisinier reviendra, lui dil-il, s'il s'aperçoit de la niche que nous lui avons {fait), et s'il demande sa viande, je dirai que je ne l'ai pas {empoché), et toi, que lu ne l'as pas {volé). »

Le chef de cuisine revint quelques instants après, et, s'apercevant que les deux compères avaient {touché) à la marmite, il voulut savoir au juste quelle fraude ils avaient {co7nmis). 11 lui fut facile de constater le larcin. Jetant sur les paysans un regard perçant : a Où avez-vous {caché), leur dit-il, la viande que vous m'avez dérobé)'! » Tous deux firent la réponse qu'ils avaient {imaginé).

Mais le cuisinier répliqua : « La viande qui me manque, c'est vous, Nicolas, qui l'avez {tiré) de la marmite : on s'en aperçoit à votre manche, qui est {couvert) de suie; et c'est vous, Georges, qui l'avez {caché) dans votre poche, car on voit découler la graisse. Ne devriez-vous pas rougir de votre friponnerie ? Lors même que je ne l'aurais pas {découvert), croyez-vous que vous n'auriez pas été {puni), que vous n'auriez pas eu la conscience {bourrelé) de re- mords et que vous vous fussiez {estimé) l'un l'autre connaissant votre friponnerie. »

Ils furent {obligé) de restituer la viande qu'ils avaient {détourné), et de plus {condamné) à une amende qu'ils n'avaient que trop (mérité).

Exercice d'èlocution. — Racontez l'anecdote qui précède. 248. LES PÊCHES.

Un laboureur étant {allé) un jour à la ville voisine, y avait (acheté) cinq magnifiques pèches et les avait {rapporté) pour sa femme et ses quatre fils. Les enfants admirèrent beaucoup ces beaux fruits, qu'ils n'avaient jamais {vu) auparavant.

Le lendemain, le père s'informa de l'usage que chaque enfant avait (fait) de la pèche qu'il lui avait {donné).

« Cher papa, dit l'aîné, j'ai (mangé) la mienne et je l'ai {trouvé) délicieuse. De plus j'ai {gardé) soigneusement le noyau. Je le con- serve dans ma chambre, en attendant que je le mette en terre dans la partie du jardin dont vous m'avez (acco>'rfé)la jouissance. — Bien I dit le père, tu as pensé à l'avenir, en homme sage et prudent. »

« Moi, s'i'cria le plus jeune, j'ai {mangé) la mienne et de plus la moitié de celle de maman. Puis, regardant les deux noyaux comme inutiles, je les ai (jeté). — La conduite que tu as (tenu), répliqua le

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