94 REMARQUES SUR LA PREMIÈRE CONJUGAISON.
On met cette cédille pour conservei- la prononciation du radical.
273. — Verbes en ger. Les verbes terminés par ger à l'intinitif s'écrivent avec un e muet après le g devant les voyelles a, o.
Ex. : Juger ; je jugeais, nous jugeons. On met cet e muet pour conserver la prononciation du radical.
274. — Verbes en eler, eter. Les verbes terminés à rinfinilir par elcr, eler, s'écrivent avec deux / ou deux t devant un e muet.
Ex. : A|ipc/t'/' ; j'appelle, j'appellerai. iclcr : je jette, je jetterai.
Partout ailleurs ces verbes s'écrivent avec un seul / ou un seul t : Nous appe/ons, vous appe/ez, j'appeiais; nous jetons, vous je<ez, je jetais.
Exception. — D'après l'Académie', les verbes acheter, bour- relcr, celer, déceler, déije{er, écartclcr, épousseter, yclcr, har- celer, marteler, modeler, peler, racheter, au lieu de doubler le / ou le t, prennent un accent grave sur Ve pénultième.
Ex. : Il gt'le, j'achète, j'achèterai, j'achèterais, que j'achète.
275. — Verbes qui ont un e muet à l'avant-dernière syllabe. Dans les verbes qui ont un e muet à l'avant-der- nière syllabe de l'intinitif et dont la consonne linale du ra- dical n'est ni un / ni un t, comme semer, ramener, on rem- place cet c muet par un ù ouvert devant une syllabe muette.
Ex. : Semer : je sème, je sèmerai '.
Partout ailleurs ces verbes conservent le muet : Nous semons, vous semez, je semais.
276. — Verbes qui ont un é fermé à l'avant-dernière syllabe. Dans les verbes qui ont un é ferme à l'avant- dernière syllabe de lin lin itit, comme rcrè/er, ?rpt'(er,250Sf)è(/er, altérer, on remplace cet c fermé par un é ouvert devant une syllabe muette, excepté cependant au futur et au conditionnel.
Ex. : I{éi)eter : je répète, tu répètes; je répéterai, je répé- terais. Posséder : je possède, tu possèdes; je posséderai, je posséderais. Partout ailleurs ces verbes conservent l'è fermé : Nous reflétons, je répétais; nous possédons, je possédais-.
��I et i. Vuir accent tuuiiiuc, p. t).
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