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proche l’exagération de son jcii ; peut-être ont-ils oublié que c’est surtout dans la farce — ce mot pris dans sa bonne acception — qué Mlto. Alphorisine est reine sans partage.

ALPHOS p. m. (al-foss —, du gr.’ alphos, blanc). Pathol. Sorte de lèpre sousTaction de laquelle les diverses parties du corps qui en sont affectées se couvrent do taches blanches. Qn distingue Valphot proprement dii, qui se bgrne à Fepiderme, , et la ieucé, qui s’étend jusqu’au derme. On admettait autrefois uno troisième, variété de Valphos, appelée mêlas, à-cause de la couleur gris noirâtre des écailles. Cette affection.n’est, autre chose que la lèpre squammeuse, ou morphée blanche du moven Age.

ALPICIEN, IENNE, s. et adj. (al-pi-si-ain, è-ûc-^ rad. Alpes) ; Géogr ; Habitant des Alpo3 ; qui appartient aux Alpes.

Alpes : PlaMe ■.’ALlPïGÊtJç ad’j. (al-pi-jè-ne-de A ?p^ ; et du lg, t- yenus, origine). Bot. Nom spécifique de quélques, espèces de végétaux qui croissent da^s le ? Alpes, pu sur les hautes montagnes : Le chèvrefeuille alpigène.

ALPIN, INE adj. {al-pain, i-no — rad : Alpes)’. Qui habite, qui croît, qui se trouve sur les Alpes, et, par éxt., sur les hautes montagnes^ Animaux alpins. Plantes alpinks^ Les cltàleis alpins. Ce sont clés roches alpines-. La rose alpine des Andes, le magnifique, befaria, forme une ceinture, pourpre autbut des pins q’ia/ices-, (Humholdf.) il Ce mot a le môme

ALPIN1 (Prosper), botaniste, né en 1553, à Marostica (Vicéntin), mort à Padoue en 1617. Jl profeisa k Padoue et rit un voyage scientifique en Égypte. U fat un des premiers naturalistes qui aient donné la description du café. Il a composé divers ouvrages do médecine et de botanique pleins d’observations curieuses, notamment une description des plantes de,1’Eypte et un résumé des doctrines médicales des méthodistes*

— ALPINIE s.f.(al-pi-nî—rad. Afoinî.n.pr.). Bot. Genre de plantes de la famille des amoirrécs, renfermant environ vingt espèces. Co sont de-grandes et celles plantes vivaces, apparténâitt’ toutes ^aux régions tropicales de TAsie-, et dont la plupart sont cultivées dans nos Serres chaudes. La plus remarquable est Valpikiê galàng’a.

s. S. pï. Tribu de plantes àmomées.

alpins s. m’, pi. Géogr. anc. Peuple do

l’ancienne lbèrio, qui habitait sur.les bords

marque qu’on fait à sa carte pour indiquer que Ton doublé sa mise après avoir gagne.

ALPISTE s. m. (al-pi-ste — rad. Alpes). Bot. Plante delà famille des graminées et du genrenhalaris, appelée aussi millet long. Elle constitue un fourrage de moyenno qualité. Ses graines peuvent servir à 1 alimentation ; mais on les emploie surtout pour nourrir les oiseaux. Sa farine a été utilisée pour fajrç un encollage destiné à la fabrication des tissus fins, procédé presque abandonné aujourd’hui.

ALPON.petite riv. d’Italie, sur laquelle est jeté le pbnt d’Arcole, si fameux dans nos fastes militaires. V. ARCOLB (bataille d’)., .■ ;., .-■ ’ 'ALFÔRAMA s. m.(al-po-rarma-^de Alpes, et du gr. oraô, je vois). Nom donné à plusieurs vues dès Alpes, en relief et en perspective, que l’on exhiba à Paris, do 1818 à 1820.

alque s. m. (al-ke-rdu gr. alkè, force). Oritith. Groupe d’oiseaux palmipèdes, qui renferme les genres pingouin, macareux et , jérorbynque.

ALQUIÉ (Alexis), médecin français, né vers 1812. Professeur de clinique chirurgicale à la faculté de médecine de Montpellier, et chirurgien en chef de l’Hôtel-Dieu de cette ville, il a publié plusieurs ouvrages représentant, comme enseignement et comme pratique, les doctrines de.l’ancienne école de Montpellier, Son. nom Vient d’être niêlé au reteùtis^emefttTa’uiiVrocès . fifréux.{procès Armand, .1864).

. ALQKIER (Oh.-J.-Marie), constituant, conventionnel et diplomate, né àTalmont (Vendée) en 1759, m. À Paris en 1826. Il était avocat à La Rochelle lorsqu’en 1789 sa province le nomma député aux états généraux. Il y siégea avec tes, membres les plus pronopeés du côté gauche, mais s’y lit plus remarquer par ses, travaux dans les comités que par ses talents oratoires. La session terminée, il fut éliiprésident du tribunal criminel de Seine-et-Qise, et, en —1792, membre de la Convention. Il vota la mort de Louis XVI, en cas d’invasion étrangère, et £e prononça, pour le sursis à l’exécution. Pendant la l’erreur, Alquier remplit une courte mission à Brest, se rangea prudemment avec les muets de la Plaine, et ne reprit un rôleactif qu’après le 9 thermidor. Il siégeaLaiLCon’ «cil des Cinq-Cents jusqu’en 1 1738, ’ et occupa successivement’ les ambassades do Tanger, jlrluHvch’, ’ J799, Madrid, 1S00, Florence, 1801, "JSaples, Home, Stockholm, 1S10, et CopCuhatuels du

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gue. À Naples, il fit renvoyer Acton ; en Suède, u détermina la cour, malgré ses répugnances, à entrer dans le système continental ; en Danemark, il contribua à la cession de la Norvège à la Suède. Rappelé de Copenhague par Louis XVIII en 1814, proscrit comme régicide en 1816, îî vécut h "Vilvorde (Belgique) jusqyen 1818, époque de son rappel, qu’il dut aux. démarches actives de Boissy d’Anglas.

ALQUÏÈRE.s. f. (al-ki-ère). Métrol. Mesure do capacité pour les iiquides»usitée en Portugal. À Lisbonne, Valquière vaut environ 13 litres et demi.

de terre de l’endui tréujc appelé, couverte, qui les rend imperméables aux liquides. Sous l’action de la chaleur et de l’air, le sulfure de plomb se décompose, le soufre devient de l’acide sulfureux qui so dégage, et le plomb, transformé en oxyde, forme avec la silice un verro très-fusible qui recouvre d’un léger vernis toutes les surfaces sur lesquelles on avait appliqué laxouverte. fi est inutile, de dire que le potier doit avoir soin dé, n’employer pour couverte que dçs galènes absolument exemptes de sulfures d’arsenic et d’antimoine.


ALRUNNES S. f. pl. V. ALLRUNES.


ALSACE (du celt. El-Sass, pays de l’El ou Ill) ; anc prov. de France, qui avait pour cap. Strasbourg ; elle se divisait en haute et basse Alsace, correspondant à nos départements actuels du Haut-Rhin et du Bas-Rhin. Cette province passa de la domination des Celtes sous celle des Romains, et fit partie de la première Germanie et de la grande Séquanie. Sous le règne de Clovis, les Francs s’en emparèrent ; incorporée ensuite au royaume d’Austrasie, elle eut des comtes, puis des ducs. En 940, L’Alsace fut distraite de la France, et subit la domination autrichienne jusqu’en 1648, époque à laquelle elle fut réunie à la France par le traité de Westphalie, et cette conquête de Louis XIV a été confirmée par les traités de Nimègue (1678) et de Ryswyck (1697). Néanmoins certaines parties, qui étaient restées à divers princes allemands, ne furent réunies à la France que par la révolution de 1789 ; mais Landau, fortifié par Vauban, a été détaché de l’Alsace en faveur de la Bavière, en 1815.


ALSACE (Thomas Louis de Henin Liétard, appelé le-cardinal d’), prélat belge, né à Bruxelles en 1660, mort en 1759, descendait de Thierry d’Alsace, comte de Flandre. Cadet de sa maison lorsqu’il s’était voué à l’état ecclésiastique, il en devint l’aîné par la mort de son frère, le prince de Chimay, et transmit aussitôt la principauté de ce nom à son frère puîné. Après la prise de Bruxelles par Louis XV, en 1746, le cardinal-archevêque reçut ce monarque à la porte de la cathédrale, et lui adressa un discours laconique qui rendait en quelques mots les sentiments les plus élevés et les plus dignes qu’on puisse exprimer dans une semblable circonstance. Il était doyen du sacré collège.


ALSACIEN, IENNE s. et adj. (al-za-si-ain, ô-ne). Géogr. Qui est né en Alsace, qui habite l’Alsace ; qui a rapport à l’Alsace ou à ses habitants : Les Alsaciens sont d’origine 'gauloise. C’était une famille de paysans alsaciens émigrants. (V. Hugo.)

les satyres couraient comme des ombres à travers la brume. (V. Hugo.)

ALSÉ s. m. (ai-sé ■*- du gr. alsos, bois). Antiq. Forêt sacrée où l’on plaçait lçs statues des vainqueurs aux jeux Olympiques.

ALSEBRAN s. m. (al-se-bran). Anc. pharm. Sorto d’électuaire purgatif.

■— Bot. Nom donné à la joubarbe des toits.

desrubiacées et de la tribu des cinchonces, dont la seule espèce est un arbrisseau à fleurs jaunes, originaire du Brésil.

ALSEN, île du Danemark, dans la mer Baltique, qui n’est séparée de la côte que par une distance de moins de 300 mètres ; 13,000 hab. C’est une des îles les plus agréables de la Baltique par ses forêts, ses petits lacs et sa culture. Sa position stratégique lui assure une grande importance, et elle a joué un grand rôle dans toutes les guerres que le Danemark a eu à soutenir contre l’Allemagne.

ALSÉodaphné s. m. (al-sé-o-daf-né — du gr. alsos j eos, bois ; daphnè, laurier). Bot. Genre de plantes de la famille dos laurinées et do la tribu des persées, renfermant quelques arbres, originaires do l’Inde.

alseoosmie s. f. (al-scn-o-smi— du gr. alsos. bois ; euosmia, bonne odeur). Bot. Genre ’ de plantes rapporté avec doute à la famille des caprifoliacêes ou à celle des cornées, renfermant unédizaine d’espèces, qui sont des arbrisseaux à fleurs odorantes, originaires do la Nouvelle-Zélande.

ALSFELD.petîU ville de laHesse-Darmstadt ; 3, C ?4 hab. Fabrication de toiles, draps et lainages.

ALSIDIE s. f. (al-si-dî — du gr. alsos, bois, forêt). Bot. Genre d’algues renfermant une S6ulc espèce à fronde rameuse, buissonnante, Qui se trouve dans la Méditerranée.

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ALSIN.1NE adj. (al-sain, i-ne-du gr. alsos, bois). Hist. nat. Qui aime les bois, qui se plaît dans les bois. Il On dit aussi alsinack.

ALSINE s. f. (al-si-ne — du gr. alsos, forêt). Bpt. Genre de plantes de la famille des caryopliyllées, plus généralement connu sous le

ALSINÉ, ÉE adj. (al-si-né — rad. alsine). Bot. Qui ressemble à une alsine.

— s. f. pi. Tribu de la famille des caryo^ phyllées, qui a pour type le genre alsine.

ALSINELLE s. f. (al-si-nè-le — rad. alsine). Bot. Genre de plantes de la famille des caryophyllées, voisin des morgelines, et dont les caractères sont peu connus.

ALSODÉE s. f. (al-so-dé — du gr. alsôdês, bocager). Bot. Genre de plantes de la famille dçs violariées, et dont les espèces peu nombrpuses sont des’arbres ou des arbrisseaux, croissant presque tous à Madagascar.

ALSODINÉ, ÉE adj. (al-so-di-në— rad. alspdée). Bot. Qui ressemble à une alsodéû.

— s. f. pi. Tribu de là famille des violariées. ALSOMITRE s. f. (al-so-mi-tro — du gr.

alsos, ’ bois ; mitra. ceinture). Bot. Genre de plantes de la famille des cucurbitacées, comprenant une seule espèce, qui habite Java.

ALSOPHILE s. f. (al-so-fi-le — du gr. alsos, forêt ; philos, ami). Bot. Genre de fougères, comprenant environ quarante espèces, presque toutes arborescentes’ et originaires du continent.

ALSTATTEN ou ALST^TTEN, ville de Suisse, canton de Saint-GaU ; 6,000 hab. Sources sulfureuses.

ALSTON (Charles), médecin et botaniste écossais, né en 1683, d’une famille alliée à celle des Hamilton, mort en 1.76,0, se rendit à Leyde pour étudier sous Boerhaave, et se lia dans cette ville avec son compatriote, le célèbre Alexandre Monro. Les deux amis formèrent alors le projet de réorganiser L’enseignement de la médecine dans leur patrie, s’associèrent des coopérateurs distingues par leur zèle et leurs talents, et parvinrent à rendre l’université d’Édimbourg une des plus célèbres de l’Europe. Alston y professait la botanique et la matière médicale. Son principal ouvrage est intitulé : Tirocinium botanicum Bdimburgense. Il y développe des principes de botanique en opposition avec ceux de Linné.

ALSTONIE s. f. (aï-sto-nî — do Alston, n. pr.). Bot. Genre de plantes de la famille des apocynées, renfermant un petit nombre d’espèces, dont quelques-unes sont cultivées dans nos serres. Ce sont, pour la plupart, des arbres élevés, lactescents, à heurs blanches, originaires des régions tropicales do l’Asie et des îles de l’Ôcéanie.

ALSTONIÉ, ÉE adj. (al-sto-ni-é — rad. alstonie). Bot. Qui ressemble à une alstonie.

V- s. f. pi. Tribu de la famille des apocynées.

ALSTRCEMER (Jonas), industriel suédois, né en 1685, mort en 1761, introduisit dans sa patrie l’industrie de la laine, la culture de la pomme de terre, et fonda un grand nombre de manufactures. Il reçut des lettres de noblesse ; ses quatre fils se distinguèrent par leurs talents et leur patriotisme.

alstrœmerie s. f. (al-strê-me-rî —de Alstrœmer, n. pr.). Bot. Genre de plantes de la famille des amaryllidées ou narcissées, renfermant une cinquantaine d’espèces, toutes originaires de l’Amérique du sud, et dont plusieurs sont cultivées dans nos jardins, à cause de la beauté de leurs fleurs. La plus commune est celle qu’on appelle lis des Incas.

ALTAl (monts), longue chaîne de montagnes d’Asie occupant une partie de la Sibérie méridionale ; sommets très-élevés ; mines d’or et d’argent, dont quelques-unes sont exploitées par les Russes. On divise cette chaîne en grand Altaï et en petit Altaï. En tatare, Altaï signifie monts d’or.

ALTAÏQUE adj. (al-ta-i-ke — rad. Altaï). Ethn. Race altaïque. Se dit de la race dont le berceau est présumé se trouver dans les montagnes de l’Altaï.

ALTAÏR ou althaïr s. m. (al-ta-ir-mot arab.). Astron. Étoile de première grandeur, qui se trouve dans la constellation de l’Aigle.

ALTAMAHA, fleuve des États-Unis. V. Ala-

TAMAHA.

ALTAMBOR s. m. (al-tan-bor). Mus. Instrument de musique antique, tambour des Maures,

ALTAMIRA (Qssorio y Moscoso d’). Hist. L’une des plus anciennes, des plus riches et des plus puissantes maisons d’Espagne, dans

ALTAMORA, ville du royaume d’Italie, dans la terre de Bari ; magnifique cathédrale, bâtie par l’empereur Frédéric II ; 16,000 hab.

ALTAR, haute montagne de l’Amérique méridionale, dans la chaîne des Andes. PU"’

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autel, et de conserver les pallium qui lui sont livrés par le sous-diacre apostolique.

ALTAROCHE (Marie-Michel), littérateur, né à Issoire (Puy-de-Dôme) en 1811, abandonna, après 1830, l’étude du droit pour s’enrôler d’enthousiasme dans la presse républicaine. Il col’ labora tonr à tour à la Tribune, à la Caricature, au National, dont il augmenta le succès

la direction jusqu’en 1848. Il était «rvdes plus spirituels écrivains de cette feuille célèbre, qui, sous une forme joviale et grotesque, fit une guerre si vive au gouvernement de Louis-Philippe. En même temps, il publiait des chansons républicaines, des contes démocratiques, des écrits politiques, et collaborait à deux pièces agréables, Lestocq et le Corrêgidor de Pàmpelune. En 1848, il fut envoyé comme commissaire de la République dans le département du Puy-de-Dôme, qui le nomma représentant à la Constituante, où il vota généralement avec les républicains modérés. Non réélu à l’Assemblée législative, il ne s’occupa plus dès lors que de directions et d’entreprises " théâtrales.

altavelle s. f. (al-ta-vè-le). lchthyol. Nom vulgaire donné, dans quelques localités, à la raie ou pastenague.

ALTDORF ou ALTORF, ville de Bavière, à 18 kîl. de Nuremberg ; 2,150 hab. Fabrique de jouets et d’articles en bois. Elle fut célèbre par son université, qui exista de 1570 à 1809. H Altdorfest encore le nom d’un grand nombre de villes peu importantes de l’Allemagne.

ALTDORF ou ALTORF, ville de Suisse, ch.lieu du canton d’Uri ; 2,112 hab. On y voit une fontaine à l’endroit où était, dit-on, le tilleul contre lequel on plaça le fils de Guillaume Tell, quand celui-ci abattit la pomme placée sur la tête de l’enfant. Dans le voisinage, houillères et’mines de zinc ; les alentours de la ville sont ravissants.

ALTDORFER (Albert), peintre allemand, né en 1488 à Altdorf, près de Landshut, en Bavière, mort à Ratisbônne en 1538, se forma sOus Albert Dilrer. Sa vive imagination, son coloris vigoureux, sa science de la perspective aérienne et des lignes architecturales, lui assignent une place élevée parmi les maîtres de la primitive école allemande. Son chefd’œuvre est la Bataille d’Arbelles, du musée de Munich, immense mêlée où s’agitent une multitude de figurines en costumes du moyen âge, très-expressives et très-vivement peintes. La galerie d’Augsbourg a de lui un très-beau rétable dont !e sujet central est un Crucifiement et dont les volets extérieurs représentent VAnnonciation. Altdorfer se distingua aussi dans la gravure, et son œuvre se compose de 96 estampes que Bartsch a décrites sous son

ALTENA, ville de Prusse, en Westphalie ; 4,295 hab. Fabrication très-importante de fils de fer et d’acier.

ALTENDERG (absave d’), près de Cologne. L’église, un des beaux monuments gothiques de l’Allemagne, fut achevée en 1255 et le choeur en 1379. Elle avait été commencée en 1133 par le comte Eberhard de Berg. Incendiée en 1815, elle a été restaurée en 1835.

des*

éternelles ; le plus élevé a 6,000 mètres de haute urf

altariste s. m. (al-ta-ri-ste — du lat. altar, autel). Chanoine particulier de la basilique du Vatican, chargé de décorer le maîtrecomtes d’Altena’, des comtes et des ducs de Berg.

ALTENBOURG, ville d’Allemagne, cap. du duché de Saxe-Altenbourg ; 11,000 hab. Aux environs, vieux château situé sur une montagne. Il se fait dans cette ville un commerce actif de transit, favorisé par un chemin de fer et huit routes commerçantes.

ALTENBOURG, petite ville de Hongrie, à 30 kil. de Presbourg ; 3,400 hab. Beau ohiiteau de l’archiduc Charles, autref. résidence royale.

ALTENDORF, village de Bavière, où Kicber défit les Autrichiens en 179G.

ALTENHEIM, village situé sur les bordsùu Rhin, grand-duché de Bade ; 1,670 hab. C’est près do làqueTurenne fut tué, le 16 juillet 1G75, et que le 30 du même mois l’armée française,

3ui battait en retraite sous le commandement u comte de Lorges, neveu du grand capitaine, fut attaquée par les ImpériauXj sous les ordres de. Montécuculli. On combattit avec acharnement, sans que la victoire se déclarât pour aucun drapeau, et les pertes furent à peu près égales des deux côtés. Toutefois, les Français opérèrent leur passage du Rhin sads que l’ennemi osât s’y opposer davantage.

ALTEN K l R C 11 EN, bourg de Prusse, a 32 kit deCoblentz ; 1,600 hab. C’est dans ses environs que Marceau fut blessé mortellement, le 19 août 1796, en protégeant la retraite de. Jourdan.

ALTENSTEIN (le baron Charles Stbin d’), homme d’État prussien, né à Anspach en 1770, mort h Berlin en 1840, fut nommé en 1806 conseiller privé des finances, concourut avec zèle et talent à la réorganisation du royaume de Prusse après la paix de Tilsitt, et contribua puissammentàl’introduction de nombreuses ré formes et à la suppression de beaucoup d’abus. 11 prit aussi une grande part à la fondation de l’université de Berlin en 1809, devint a cette époque ministre des finances, puis ministre des cultes et de l’instruction publique en 1817. Il a protégé les lettres et les sciences, et introduit d’utiles améliorations dans les diverses branches de l’instruction publique.