Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 1, part. 1, A-Am.djvu/375

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Que de goguettes !

BÉRANDER.

Des ai

On en voit tant que c’est pitié ; Mais, de grâce, amour, amitié. Apprenez-moi donc où vous êtes.

Chanson pop. Qu’on lui parle d’amourette, — Bile fait la sœur Colette, La mignonne et la doucette Comme une simple nonnette. Périh.

— Ancien prov., cité par Brantôme : Mariages qui se font par amourettes

Finissent par noisettes, c’ost^à-dire tournent mal.

— Art culin. La moelle épinière du mouton, et surtout du veau, que Ton détache et dont on fait des garnitures : Vol-au-vent aux amourettes. Financière aux amourettes. Seruir à quelqu’un les amourettes.

— Bot. Nom vulgaire donné à diverses plantes des champs, qui se font remarquer par un port gracieux : Amourette de SaintChristophe. Amourette bâtarde. Amourette franche. Amourette des prés. Amourette tremblante, etc. Voyez les fibrilles déliées, fleuries, sans cesse agitées de /’amourette purpurine, gui verse à flots ses anthères presque jaunes. (Balz.)

— Entom. Petit coléoptère dont la larve

amour. V. AMOUR.

— Syn. A™. AMOUREUSEMENT adv. (aman — rad. amoureux). Avec manière amoureuse : Regarder ment. Soupirer amoureusement. En plt... jour et devant sa fille, il avait trop amoureusement baisé sa femme. (Amyot.) h Affectueusement : Elle faisait fondre chacun en larmes, en se jetant amoureusement sur le corps de cette mourante, qu’elle appelait sa chère mère. (Mol.)

Voyant son maître en joie, il (l’âne) s’en vient lour-Lève une corne tout usée, [dément,

La lui porte au menton fort amoureusement.

La Fontaine.

— Par anal. : La brise est douce, et les vieux chênes frissonnent amoureusement sous son haleine. (E. Sue.) Quelque chose de pastoral et d’AMOUItuusEMENT rêveur jaillissait pour moi de ces mots riches en voyelles et cadencés comme des chants d’oiseaux. (Gér. do Nerv.) J’éprouvais une indicible volupté à voir dans les prairies humides les narcisses penchés amoureusement sur eux-mêmes et se mirant dans la rosée. (A. Houss.)

— B.-arts. Avec délicatesse, avec grâce : Tableau peint amoureusement. Ils ont abordé l’art en artistes, et se sSnt mis amoureusement à créer. (Ste-Beuve.)

AMOUREUX, EUSEadj. (a-mou-reu, eu-ze — rad. amour). Qui aime par amour : Être amoureux., éperdument amoureux. Elle est amoureuse de lui. Il est tombé amoureux de cette femme. Celui qui ne chérit pas les défauts de celle qu’il aime, ne peut pas dire qu’il soit vraiment amoureux. (Caldéron.) Un honnête homme peut être amoureux comme un fou, mais non pas comme un sot. (La Rochef.) C’est une grande difformité dans la nature qu’un vieillard amoureux. (La Bruy.) Vous êtes malade, vous pleurez, vous enragez : vous êtes amoureux. (Mme de Sév.) Je devins si amoureux de dona Maria que je ne voyais plus qu’elle. (Le Sage.) La moins coquette des femmes sait qu’on est amoureux d’elle un peu avant celui qui en devient amoureux. (Florian.) Blâmer un jeune homme d’être amoureux, c’est reprocher à quelqu’un d’être malade. (Duclos.) À cette époque, le duc d’Orléans était amoureux fou de madame de Buffon. (M’ie Elliott.) Quand j’étais jeuneJ’étaisAMOVREVxtoutunjour. (V. Hugo.) Qu’un galant homme est

st jaloux, Titus est amoureux.

m que les autres. (Pasc.) n Qui a rapport ~ * «niour ; qui indique de l’amour : Regard amoureux. Langage amoureux. Style amoureux. Épître, élégie amoureuse. Tout l’empire amoureux est rempli d’histoires tragiques. (Mme de Sév.) Dans un transport amoureux, il se perça le sein à ses pieds. (La Bruy.) Savez-vous que ce n’est pas bien de manquer les affaires les plus intéressantes pour suivre une intrigue amoureuse ? (Alex. Duval.) À part la petite satisfaction que sa vanité y trouve, les désespoirs amoureux l’assomment. (Th. Gaut.) Je servis & regret ses desseins

Un respect amoureux me jette à ses genoux. Corneille. « — Par ext.’ Qui a un goût prononcé, une sorte de passion pour quelque chose : Amou-

Un est toujours amoureux des choses nouvelles. (La Font.) J’estimais fort l’éloquence, et j’étais amoureux de la poésie. (Descartes.) Je laisse fuir le lâche i

Tous ces pompeux amas d’expressions frivoles Sont d’un déclamateur amoureux de paroles.

Bou-eau. Il Être amoureux de ses idées, de ses opinions, de ses ouvrages, En être entiché.

—Anat. Muscle amoureux, Le muscle grand oblique de l’œil.

— Peint. Pinceau amoureux, Celui’dont la touche est délicate et moelleuse.

— Agric. Terre amoureust, Celle qui est tien ameublie par les labours et les engrais.

— Manuf. Drap amoureux, Celui qui est soyeux, doux au toucher.

École fouriériste. Liberté amoureuse, Nom donné assez souvent à la liberté des amours. Il Majorité amoureuse, Age auquel la société devrait accorder.aux femmes la liberté complète des amours. Ch. Fourier fixe cet âge à dix-huit ans. On devrait, — dit-il, en civilisation, distinguer les femmes en deux grandes classes : les jouvencelles au-dessous de dix-huit ans, et les émancipées au-dessus de dix-huit ans. || Confusion amoureuse, Nom sous lequel Ch. Fourier désigne l’usage où l’on est, dit-il, en civilisation, de n’admettre aucune gradation de vices ni de vertus dans les amours. Il Corporations amoureuses, Classes dans lesquelles doivent se ranger les femmes qui ont atteint la majorité amoureuse. Ces corporations sont au nombre de trois : 1° les épouses qui n’ont qu’un seul homme à perpétuité ; 2» les damoiselles ou demi-dames, oui peuvent changer de possesseurs pourvu qu’elles les prennent successivement, un seul à la fois, et que la séparation s’opère avec régularité ; 3" les galantes, dont les statuts sont moins rigoureux encore. Fourier divise chacune de ces trois corporations en trois genres, pour lesquels il y a des tableaux nominaux dressés dans chaque ville ou canton. Il ajoute que toute femme peut changer à volonté de corporation. Tel est l’ordre de choses que le réformateur propose de substituer au système actuel des relations amoureuses.

— dubstantiv. Amant, amante ; fiancé, fiancée : Elle a d’ailleurs un amoureux qui serait au désespoir de la voir à un autre. (Grimm.) Belle amoureuse, reprit tendrement Phœbus, qu’est-ce que c’est que ces folies-là ? (V. Hugo.) Pour ramener à elles leurs amou- " îles, elles faisaient les avances les plus

marquées. (Th. Gaut.)

Il Celui qui est passionné pour une chose : Tout ce que peuvent ces misérables amoureux des grandeurs humaines, c’est de goûter tellement la vie qu’ils ne songent point à la mort.

(B08S.)

Amoureux transi, Homme qui fait l’amour d’une manière timide, froide, réservée :

Ils s’affligent par art, et, fous de sens rassis. S’érigent, pour rimer, en amoureux transis.

Boilëau.

— Prov. Amoureux des onze mille vierges : Se dit d’un homme qui devient épris de toutes les femmes qu’il rencontre. Il On dit aussi dans le même sens : Amoureux d’une chèvre coiffée, d’une chienne coiffée.

Hist. Guerre des amoureux. Se dit de

cour de Henri de Navarre et à celle de Catherine de Médicis.

— Art dram. Nom donné, au théâtre, aux personnages chargés d’aimer, d’être aimés, et de traduire les joies, les douleurs inhérentes à cette double situation : Jouer les rôles <£’amoureux, ^’amoureuses. Jouer les amoureux.

— Jeu. Nom de la sixième triomphe, au jeu des tarots.

— Encycl. En général, les rôles d’amoureux sont considérés, au théâtre, comme des emplois secondaires ; ainsi Valère, Eraste, Cléante, s’effacent complètement devant Scapin, Argant et Harpagon ; de même Bajazet et Britannicus sont bien pâles à côté des personnalités vigoureuses qui occupent le premier plan. Le théâtre antique laissait volontiers l’amour de côté. Il en est de même chez nous, du moins pour la comédie, où l’amour, avec, ses petites joies, ses petits chagrins, les petits obstacles qu’il rencontre, n’est le plus souvent qu’un accessoire confié à des sujets de second ordre. Toutefois, dans la tragédie et la haute comédie, l’amour, avec ses grands mouvements, ses tempêtes du cœur, ses dévouements sublimes, appartient presque toujours aux premiers rôles. Tels sont Othello, Oreste, Hermione, Camille, Phèdre, Alceste, Don Juan, Zaïre, etc. À ces derniers la passion, les emportements, la fureur ; aux autres la sentimentalité et ses fadeurs. L’emploi des amoureux exige beaucoup de qualités réunies : une figure agréable, un organe séduisant, de la jeunesse, un débit animé, un maintien noble et de la distinction, telles sont les conditions indispensables pour le bien remplir : Valère, du Tartufe ; Clitandre, des Femmes savantes ; le marquis, de Turcaret ; Oscar, du Jeujte mari ; Saverny, de Marion

AMO

Delorme, sont de charmants rôles d’amoureux. De grandes réputations ont été conquises dans cet emploi difficile : Mole, Armand, Fleury, Mlle Mars, Firmin, ont laissé des souvenirs qui ne s’effaceront pas de sitôt. C’est qu’ils possédaient au plus haut degré cette exquise distinction, ces grandes manières que la bonne compagnie étudiait chez eux, et que l’on retrouve encore aujourd’hui dans MM. Bressant etDelaunay, delaComédie-Française. Mais, en généraL les amoureux de nos jours se préoccupent beaucoup plus du nœud de leur cravate et de la coupe de leur gilet que de la perfection dramatique ; quant à nos amoureuses, elles s’appliquent non à avoir de la grâce, mais à étaler leurs diamants et les étoffes moelleuses de leurs robes, et Apelles pourrait leur dire : « Ne pouvant vous faire belles, vous vous faites riches. » Aussi ne nous reste-t-il plus guère que des amoureux de vaudeville. — Cet emploise subdivise en premier, deuxième, ’troisième amoureux, suivant l’importance des rôles. Les artistes qui tiennent le premier s’appellent aussi jeunes premiers, jeunes premières ;

des sujets qui s’y sont distingués, soit enfin de la nature de leur voix : ainsi l’on dit : un Colin, un Elleviou, un ténor.

— Syn. Amoureux, amant, galant. V. AMANT.

— Epithètes. Aimable, séduisant, complaisant, empressé, assidu, délicat, timide, respectueux, passionné, fou, ridicule, suranné, froid, transi.

Amoureux do qnlnxo nn. C/), OU la Douille

tîta, comédie en trois actes, en prose, mêlée , musique de Martini, ■s en 1771. Ce charmant ouvrage obtint beaucoup de succès dès son apparition ; c’est le chef-d’œuvre du doyen des vaudevillistes, et le titre qui l’a fait recevoir à l’Académie française.

AMOURIE s. f. (a-mou-rï). Bot. Dans quelques parties du midi de la France, nom vulgaire du mûrier et des ronces qui portent des mûres sauvages.

AMOUROCHE s. m. (a-mou-ro-cho). Bot. Dans quelques parties de la France, nom vulgaire de la maroute ou camomille puante, maruta cotula.

AMOUR-propre s. m. Respect de soimême ; sentiment que l’homme a de sa dignité, do sa propre valeur : Avoir trop d’a.- mour-propre pour se rendre coupable d’une bassesse. Z’amour-propre bien entendu est le fondement de plusieurs de nos vertus, et le mobile de beaucoup de bonnes actions. (Acad.) Z’amour-propre tient à l’estime de soi et non pas à l’estime des autres. (T. Thorô.) Z’amourpropre est à l’esprit ce que la sensibilité physique est au corps. (Bonnin.) Z’amour-propre est un sentiment inné d’estime et d.e préférence pour soi. (Laténa.) Z’amour-propre est un des plus puissants ressorts du cœur humain. (Laténa.).

Perd dans un froid repos son active énergie."

FONTANES.

— Se dit le plus ordinairem. dans un sens défavorable, pour désigner le trop grand attachement d un homme à ce qui lui est personnel, l’opinion trop avantageuse qu’il a de lui-même : Amour-propre ridicule, insupportable. Avoir trop «^’amour-propre. Être pétri d’amour-propre. Z’amour-propre sait si bien se déguiser, qu’il est presque imperceptible dans le fond de notre cœur. (St-Evrem.)

AMO

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n ballon gonflé de vt ' ~s quand on y fait une — "t tant rf’AMOUR r d’être raillé.

Z’amour-

dont il sort des tempèi piqûre. (Volt.) Les fem propre, que tors même qu’elles ne nous aiment plus, elles éprouvent du dépit de nous voir suivre leur exemple. (Marq. d’Argens.) Z’amourpropre est le plus sot des amours. (M">e Deshoulières.) Le premier-né de Z’amour-propre est l’orgueil. (Rivarol.) La Rochefoucauld, en donnant Tamouh-propre pour mobile à’ tous les sentiments, a calomnié les coeurs vertueux. (La Rochef.-Doud.)’ Z’amour-propre est presque toujours un égoïsme déguisé. (La Rochef-Doud.) Z’amour-propre con ’ ' ’ ' " blâmé, mais il ne peut souff

(Villemain.) C’est 'I’amovr-i' 3..

■—J -"■■—’ '" — semblables. (Bonnin.)

. dissimulés...

Désintéresser f amour-propre,

la raison de son plus redoutable

(Laténa.).

IV'amour-propre n’est

délivr

par dépit, tr-propre suffit. Andrieux.

Faut-il que l’amour-jtropre ayeugli

— S’empl. au pi., en bonne ou en mauv. part : Il avait froissé, blessé tous les amo i. L’homme qui porte son talent

peuvent atteindre. (Chateaub.) Une femme mariée a plusieurs amourspropres. (Balz.) Les amours-propres intéressés ont beaucoup de babil : (Ste-Beuve.)

■uperbe. L’orgueil est une enflure par laquelle l’homme s’étend et se grossit en quelque sorte en lui-même, et rehausse son idée par «elle de force, de grandeur et d’excellence. La superbe est le nom de l’orgueil dans le langage de la dévotion, ou c’est un terme dont on se sert par dérision. L'amour-propre est un orgueil sensible, irritable, susceptible, qui fait qu’on s’offense aisément ; c’est aussi un orgueil aveugle qui nous iette dans des illusions sur ce qui nous regarde. La morgue est l’orgueil de la contenance ; elle consiste à prendre un air froid, grave, austère, afin d’inspirer le respect ou la crainte.

m. Am

•-propre,

de soi est le résultat nécessaire de la sensibilité ; il constitue l’essence même de l’individualité, car nul ne peut s’abstraire de soi-même ; il est légitime quand il se renferme dans les limites tracées par la nécessité de la conservation et le besoin de

sant de toute limite, de toute loi morale, et faisant du moi le centre du monde. Le mot amour-propre, pris dans un sens général et.’ philosophique, se rapproche du mot éç/eïsme' et s’entend du principe personnel d’action qui rapporte tout a soi, exclusivement aux autres. Dans le sens restreint qu’on lui donne généralement aujourd’hui, il renferme l’idée d’estime de soi plutôt que celle d’amour de soi ; il est synonyme d’orgueil, de vanité ; il exprime la satisfaction que nous tirons de nos qualités réelles ou imaginaires, l’opinion avantageuse, souvent trop avantageuse, que nous avons de nous-mêmes. Amour de soi se prend en bonne part ; égoïsme et .amour-propre présentent généralement un sens défavorable. Dans son Emile, 3.-S. Rousseau signale l’amour de soi comme un sentiment bon, absolu, qui est content quand nos vrais besoins sont satisfaits, qui est compatible avec les passions douces et affectueuses ; et l’amour -propre comme un sentiment relatif par lequel on se compare, qui demande des préférences, qui n’est jamais content, et d’où naissent les passions haineuses et irascibles.

— Antonymes. Abnégation, désintéressement, humilité, modestie.

— Anecdotes. Un bedeau disait fièrement, à la sortie d’un sermon prêché par un prédicateur célèbre : « C’est moi qui l’ai sonné. »

Marie-Antoinette demandaitunjour àGluck si son opéra A’Armide serait bientôt terminé, et s’il en était satisfait. « Oui, madame, répondit le maestro de l’air le plus naturel, et vraiment ce sera superbe. »

Un homme vain et pétri A’amour-propre disait : « Je ris de tous ceux qui me trouvent ridicule. — Alors, lui répliqua quelqu’un, personne au monde ne doit rire plus souvent que

Un gueux demandait noblement l’aumône sur la route de Madrid. Un passant lui dit. « N’êtes-vous pas honteux de faire un métier aussi vil quand vous pourriez travailler ? — Monsieur, répondit le mendiant avec une fierté castillane, c’est de l’argent et non des conseils que je demande. »

Collot-d’Herbois, le fameux conventionnel, avait un fonds inépuisable de vanité et d’amour-propre. On prétend que l’acharnement qu’il mit à poursuivre les habitants de Lyon n’avait sa source que dans les sifflets que lui avait prodigués le parterre de cette malheureuse cité, quand il était comédien.

■Bussy-Rabutin raconte que Louis XIV ayant fait à Mme de Sévigné l’honneur de danser avec elle, cette dame, en retournant à sa place, qui était auprès de son cousin Bussy, lui dit : a II faut avouer que le roi a de grandes qualités ; je crois qu’il obscurcira la gloire de ses prédécesseurs.—Certainement, répondit Bussy

puisqu’il vient d

n saurait douter,

Un jourque l’on donnait lesPetites-Danaïdes, un critique du lundi se trouvait dans les coulisses à un moment où l’actrice chargée du rôle de l’Amour y rentrait. Elle s’approche de lui d’un air espiègle. «Tremble, lui dit-elle, je suis l’Amour ! — Ça se peut bien, répond le critique en examinant sou costume flétri par quatre-vingts représentations successives ; mais, en tout cas, tu n’es pas Y Amour propre. »

Al’une des premières séances de L’Assemblée constituante, comme il s’agissait d’élire le président, Mirabeau prit la parole pour indiquer à ses collègues les conditions de caractère et de talent que devait offrir celui qui serait appelé à l’honneur de présider l’Assemblée. Il

3 pas le reconnaître lui-n