Vousne savez donc pointjusqu’où va l’arrogance-D’un bourguoiB anobli, fier, de son opulence 7r, ., Destouchès.
■.— Pat ext : Considéré, haaéUVsïV’élà’t’du laboureur était anoblij il ’.'en résulterait une multitude d’avantagés pour les Habit an W du royaume. (B. do St-P.). / "
— Substantiv. Celui, colle qui est anobli : Les anoblis, les nouveaux anoblis sont quelquefois plus fiers que les anciens nobles. (Acad.) Alors commençait pour eux un nouveau genre de supplice ; ils étaient des anoblis, des gens nobles, mais ils n’étaient pas gentilshommes. (Rivarol.)i£e titre de haut et puissant seigneur a été pris, par des anobus, par des ■roturiers oui avaient acheté chèrement des offices. (Volt1.) Perurni refusait d’habiller, les-Jjourggqis pujes anoblis trop récents. (Alex. Dum.) T.’, ■
anoblir v. a. ou tr.-< (a-no-blir — rad. noble, .). Faire, rendre noble : Anoblir une .maison, : une famille. Anoblir quelqu’un. On a beau anoblir un homme vil, il reste vil. (Lav.) Que signifie anoblir, si-ce n’est déclarer que.le tiers-état, c’est-à-dire la nation, est roturière ? (M""’ de Staël.) Mademoiselle Danglars vous enrichirait vous ^’anoblirez. {Alex. Dum.) Les Chinois anoblissent les ancêtres de ceux’qui ont accompli de belles actions. (A. d’Houdetot.).,
;, "’■. VlOÉE.
— Absol. : // y avait autrefois des chargés
qui ANOBLISSAIENT. (Acad.)
— En ce pays, en cette province, léventre anoblit, aiic ; expression qui signifiaitque la noblesse se transmettait par les femmes, qu’une personne était noble par cela même que sa mère était noble •.■Maison où te ventre anoblit, et qui, par ce beau privilège, rendra, voà enfants gentilshommes. (Mol.) En vertu de la charte du comte dé ’Champagne, dans cette famille, le vkntrb anoblissait ’ et succédait. (Balz.),
— Prov. Le ventre n’a-.wblit pas, On n’hérite pas dos titres et des qualités de sa mèro.
S’anoblir, v. pr. Être anobli : C’était une époque pu rien ne coûtait aux riches roturiers pour s’anoblir. Anciennement, on s’anoblissait par vingt ans de service dans une charge honorifique. S’enrichii-il, s’anôblit-i7 à force de bien penser et de bien écrire ? (La Bruy.) il S’attribuer la noblesse, un titre de noblesse : Il a voulu s’anoblir en mettant une particule devant son nom.
— Syn. Anoblir, ennoblir. Ennoblir constitue un changement d’état moral ; anoblir, un changement d’état social, constate par des lettres de noblesse : Une belle action ennoblit ; il y a des charges qui anoblissent. (GuizOt.) Léprince peut vous anoblir ; votre mérite seul wiuENNOBLraA.(Boiste.) Cette distinction entre anoblir et ennoblir, qui est formellement indiquée par l’Académie, n’était pas de rigueur autrefois. Nous’ allons en donner de nombreux exemples : Il s’est anobly par ses valeureux exploicis.(Amyot.) Les difficultés anoblissent, aiguisent et rehaussent ta vertu. (Montaig.) La sagesse pallié les défauts du corps, anoblit l’esprit : (La Bruy.) La religion anoblit et élève le Cœur. (Mass.) Des passions qui suivaient toujours les lois de la ration et qui anoblissaient tous leurs objets. (Fléch.)
Quelques écrivains contemporains, même n’observent pas toujours cette ’ distinction : L’obéissance éclairée anoblit autant que le commandement. (Lamenn. J-Tûiis-fes chemins, aujourd’hui, sont ouverts aux talents ; l’estime publique, qui les honore et les anoblit, regarde où ils sont arrivés, et ne s’informe pas d’où ils sont partis. (Scribe.) - ’ v" ’ " ’ '
Nous n’hésitons pas à condamner cette confusion : il y a deux idées parfaitement distinctes, deux mots sont donc nécessaires.
ANOBLISSANT (a-no-bli-san) part. prés, du y. Anoblir’ : Les nouvelles dynasties croient pousser de profondes racines en anoblissant.
ANOBLISSEMENTS, m. (a-no-bli-se-man
— rad. anoblir). Action d’anoblir ; titre qui conférait la noblesse : L’anoblissement est une tache, d’après les principes’de la noblesse. (M’»e de Staël.) Les anoblissements que le chancelier, de France envoyait de toutes parts, en 1814, portaient nécessairement atteinte aux principes de la liberté politique. (M’e de Staël.) Philippe le Hardi donna, les premières lettres (J’anoblissemknt : (Chateaub.) ’
’ — Encycl. Hist. Le plus ancien exemple connu d’anoblissement par ordonnance du souverain, c’est-à-dire par lettres de noblesse, date de l’année 1370f époque à laquelle Philippe le Hardi anoblit Raoul, son argentier. Dans les siècles qui suivirent, les anoblissements-de ce genre devinrent "excessivement ■ nombreux. Les rois finirent même par en faire un moyen de battre monnaie, et l’on aiia jusqu à forcer « les gens riches et aisés ■ à prendre, « moyennant finance » des lettres d’anoblissement. Souvent aussi, on anoblit gratuitement, mais alors ce fut quelquefois pour’des motifs singuliers. «Nous avons’eu sous lès veux, dit a ce sujet Barginet, de Grenoble, les lettres de noblesse accordées par Louis XI h. une famille dauphinoise, très-fière de son origine, attendu que l’un de- ’ses membres avait amené en son lit une garce gente et pu-
celle. • Quelquefois il suffisait d’une 'dinde >: suivant le Mercure de France de juillet 176G, la mémo faveur fut accordée par Henri, IVJh un. bourgeois d’Alençon, «qui ; l’avait régale de ce succulent volatile. » - •.’<■ ■ ;
ANOCARPE s. m. (a-no-kar-pe — du gr. and, en haut ; fta»-pos, ufrfiit).’Bot. Section du genre diplotanis, famille des crucifères.
ANOCŒLiadelphe s. et adj. (a-no-séli-a-dèl-fo-du gr, anô, en haut ;koïlia, ventre-, qdelphos, frère). Téràt.’Nom’ donné par Quelques naturalistes aux", monstres^ qui 6n’t pour caractères la soudurédé deux corps’ par là partie supérieurei du tronc.1" ]", ’, ’, ’,
ANODE s.tf. (a-no-de-^.du gr. a priv. ; o<&3H«t, dent)i Bot. Genre de malyaçées, renfermant un petit nombre d’espèces, originaires du Mexique, et dont plusieurs sont cultivées dans.nos jardins.
— Entom. Genre de coléoptères pentamères brachélytres, voisin des staphylins, et renfermant trois espèces, qui vivent en Europe. ■ > : :
ANODE s. m. (a-no-de—’du gr. anô, en haut ; odos, route)’. Physiq. Surface par laquelle un courant électrique pénètre dans un corps., . ■„ ■. t
— Galvanopl. Surface métallique placée.au pôle positif de la pile, et qui devient un électrode solublo quand le -barn contient le même métal en dissolution : On attache au pôle po•sitif de Iwpile un anode, c’est-à-dire une lame d’argent^ si l’on agit sur un sel d’argent. (L. Figuier.)
ANODÉSIS s. m. (a-no-dé-ziss — dû gr. anô, en haut ; desis, ligament). Entom. Genre de coléoptères hétéromères mélasomes, réuni aujourd’hui au genre érodie. ’ ■’■ *’"'
ANODIE s. f. (a-nordï — du gr. a priv. ; ddê, chant)’. Manière de ’s’exprimer, dépourvue de suite, de liaison, et, par conséquent, peu intelligible.
leur : Itemède
Des pilules anodines. On lui a prescrit un lavement anodin. Plus dudit jour : une potion anodine et astringente pour faire reposer monsieur. (Mol.), ,
’ Dor’t-H mal 7 dès Se grand matin, ■■ " « Un petit elystere anodin., Lamottb., Il Par çonipar. : Il n’est que trop’ vrai qu’on doit envoyer des troupes, et oh a raison de le faire, mr, dans l’état où sont les choses, il ne faut pas de remèdes anodine. (Mmédé gev.) *
— Par ext. Adouci, déguisé : M. de Latouche, en ayant l’air de s’excuser, lui ’insinua une satire anodine déguisée en épitre. indulgente. [Ste-Beuve.) Ce mol est dans sa bouche un blasphème anodin, qui remplace Diavolo, comme en français jârnicoton remplace jar nidieu. (E. About.) ’."■ !■’ -, /.., -.
— Doux, irioffensif, en parlant des per- c sonnes : Monsieur le comte, je ne vois pas que vous ayez besoin de moi pour vous présenter chez M..Gobseck1 le plus poli, le plus .aîsodin de tous les capitalistes. (Balz.) il En-parlant des choses, Faible, insignifiant : Ves vers anodins. Des couplets anodins. Une comédie anodine. Rivarol, un jour qu’il rencontrait Florian avec un manuscrit anodin, qui.sortait à demi de sa poche :— AhJ monsieur, lui disait-il, si l’on ne vous connaissait pas, on vous volerait. (Ste-Beuve.) /Y montrait aux deux sœurs un visage anodin éclairé par un air faussement aimable. (Balz.) Les feuilles turques se sont récriées à propos des ^articles anodins publiés' jusqu’ici par la presse française. (Journ.) Faisant couplets, quatrains et bouquets à Chloris, , Petits vers anodins, madrigaux a la glace.
r ■ MltLEVOYE,
— Substantiv. : La propriété calmante des anodins n’est, en général, qu’une application spéciale de la propriété générale qu’ils passé- i dent d’engourdir la sensibilité. Tous les narcotiques sont des anodins. Là férocité n’a peut-. être pour cause qu’une trop violente tension des nerfs) on punirait l’humaniser par les' anodins. (Boiste.)
—’ Antonyme. "Violent.
■ — Encycl. Tous les médicaments qui ont la propriété de calmer les douleurs prennent le nom d’anodins ; tels sont les émollients à l’intérieur et a l’extérieur, -les’bains locaux et généraux, etc. Mais ceux qui méritent particulièrement ce nom sont les narcotiques à
petite dose : préparations opiacées, laitue, raorelle, ciguë, jusquiame, belladone. V. Emollients, Narcotiques".
ANODINE, ÉE adj. (a-no-di-né — rad. anodin). Môd. Rendu anodin : Remède anodine.
Potion ANODINKBi ’ •’■ ’. ’ - • ti. H,
ANODOCHÉILE ’s : m. (a-ho-do-ké-i-ïé’4du gr. a priv. ; odous, dent, cheilos, lèvre). Entom. Genre do : coléoptères pentamères ■ hydrocanthares, renfermant une seule espèce, ’ qui vit au Brésil, ;
ANODONTE adj. (a-no-don-te —. du gr. a priv. ; odous, odontos, dent). ZooL : Qui’ estdépourvu de dents.. — ’ -., •>
— s. m. Zool. Genre de mollusques aeé-’ phales.de la famille des mytilacées, ’
ANO
•douces, ; c’est, leiplus grand mollusque de nos contrées ; on l’appelle, vulgairement •’moule djétang. Il pprt^upe.coquille mince, .arrondie aux deux bouts, sans dents kla charnièro.de co’uleur verte a ’ l’extérieur et, d’un., blanc, lustré à l’intérieur.’ Sa chair a ùùe bdeji’r spécifique fort désagréable, et’qui lie disparaît des tissus qui ont été en. contact avec elle qu’après, de longues années. Vanodonte des canards est-une variété de l’anodonie des cygnes, il On dit aussi anodontites. ■, ■■-■■> ’ anoDûntÉÉ s. f. (a-no-dbri-té* — du gr. apriv’. ; odous, odontos’, dent). Bot." Syn.’. dû sous-gerire1 auriniê, de la famille ’des crucifères1.’. ’■ ’■ "" ’ ', ’ " ’ ■..
1 ÀNODONTIDES s. m. pi. (a-ho-don-ti-deTr de anoàonte, et du gr. eidbs, aspect). ’Moll. Croupe de. mollusques bivalves, de la famille des mytilacées, ayant pour type, le genre anodonle, c’i’qui na pas été adopté. ’. ;, "
- ANODONTIE s. f. (a-no-don-tî — du gf. a
priv. ; odous, odontos, dent). Anomalie caractérisée par. l’absence de toutes, les dents, : jC’anodontib a été observée plusieurs fois ; sans que rien, dans lasanté des jeunes enfants, ait , pu la. faire, prévoir, ni l’expliquer.i(Nystenj) Malgré le peu de développement des. gencives et du, rebord des mâchoires, ^on, obvie assez facilement à /’anodontie "part un râtelier, artificiel. (Nysten.), . ’■', " ■’. -. ■ :■ ANODONTITE-s. m. (a-no-doii-ti-te — du %t. opriv. ; odous, odontos, dent). Moll. Syn.
■ANODONTYRE s. f. (a-no-don-ti-re -i du gr.’ o. priv. ; odous, odontos, dent, et aura, queue). Entom. Genre diiisectes hyméno’iptèrès, voisin des scoiies, et renfermant une seule espèce, qui vit au Chili.’ ' ’ '
. anodyn, YNE ad, j. Ânodyn est l’orthographe scientifique, de anodin, ce mot venant du gr. qduiiêj douleur, et l’upsilon grec se changeant régulièrement on y dans notre langue. Mais cet exemple de l’upsilon prenant la formé de i simple, est loin dètre le seul., Ajoutons que cette substitution est conforme au génie de la langue française, qui tend de plus’en plus à la simplification orthographique.’
ANODYNÉ, ÉE adj. V. ANODINE.,
ANODYNIE s. f. (a-no-di-nî — du gr. a priv. ; bdunè, douleur). Môd. Absence de douleur, ti L’analogie demanderait anqdiniei
ANŒCTÀNGIE s. f. (a-nè-ktari-jî —du’ gr. ànoïklns, ouvert ; aggeion, ny, ase, capsule). Bot. Genre de mousses, voisin des Kypnés..’,
ANŒCTOCHILE s., m.. (a-nc-kto^ki-ledu gr. anoïktos, ouvert ; cheilos, lèvre). Bot. Genre, d’orchidées, — renfermant plusieurs espèces, qui. croissent à, Java, et dans les régions voisines, et qui sont en général remarquables par les élégants-dessins marbrés
que présentent leurs feuilles.,
ANOÈME s. m. (a-no^è-me — du-gr : a priv. ; noéma, esprit), Mamm.- Syn. de cobaye au cochon d’Inde. • ■-, ■.. ■■
- ANŒBÉE s. f.’ (a-nô-rô — du ’gr. aiiai’r’èd,
je détruis). Entom.1 Genre de coléoptères tétramères longicornès, ’ formé aux dépens dès saperdes, et qui hé doit pas en être séparé. "a’nogeISSE s.’m. (a-no-jè-se — du gr. anô, en haut ; geissqn, saillie). Bot. Genre dé la famille des combrétacées, renfermant un petit nombre d’espèces, qui croissent presque toutes en Sénégambie. ", "
anogloque s. m. (a-no-glo-ke t—.du gr. anô, en haut ; glàchis, ,. pointe). Paléont. Groupe : de cerfs fossiles de l’Amérique.., ;.
AMP
4, lt3
ouleur, s
tent„, comme ces. derniers, des variatiqns de subordonnées.aux seiisations^d.^l’ar Ils sont agiles, grimpent ■ et.courent tiv.eu, promititudç, eU viyent-.suri les, arbres, en/^sautant d’une brandie a^l’àutre.) Ils sife nourrissent de fruits, etAd’in.seçtes, ^On. en compte yingtrCinq espêces. •, •..>, . ’, .-, i ’
ANOLITHE s. f. (à-noMMe — du gr ! 'anâ, en haut y lithos, pierre) ;. Imitation dos pierres auxquelles les connaisseurs attachent un certain prix, comme les échantillons de minérar logie. ’ ■ : ■ :.., - » -, -, •<■. < i i.i
" ;’X’NÔMÂHÀ, lac ’du ;ÎBrésil, ’ province ’desAmazones. ’*, :" !).’, . ’
ANOMAL, ÀLE’adJ’. ’(a-no-nfal — du gï.’fi priv. ■, ’àinaips, régulier). Irrôgulier, exceptionnel, non conforme à la règle, : Devaloppqtheni anomal. Constitution anomale. L’agami est un oiseau anomal’, préientant’d’es’ ctiftiçtèrés appartenant à plusieitrs fùmillfis, ef.ne
anogbe s. f (a-no^gre — mot qui est l’a- ! nagranmie de onagre). Bot. Genre de la j famille des quagrariées, formé aux dépens | des onagres, ôuonagraires. " ’ ' ■ , . ANOHÉMIE s, f. (a-no-é-mî — du gr. ano, • en., haut ;, oima, sahg). Pathol. Défaut, d’oxy- ’
dation du sang. ■■■•"- <, — ^
f ANOÏE : s. f., (a-np-î — du gr. ano !, a, mçme sensJ.Pâtholi’lmbêçiliité, ’ idiotisme.....f •
ANOJON’S, . m, — (a-no-jon)., Petite lance dont la pointé1, était recourbée ’ en forme d’hameçon., — ■ • ...* ■ ’. -1
ANOLÉIQUE adj. (a-no-16-i-ke — dm gr. a priv, ; et du lat. oléum, huile). Se dit d’une substance dont l’huile a été extraite. ii, .
ANÔLÈNE adj. (a-no-lè-ne — du gr.la priv. ; ôlehè, bras) : Zool.-Qui n’a’pas de bras.
—. s., m. çl. Môll. Classé d’animaux’ acéphales (ou bivalves), qui n’ont, pas dé bras.
ANOLEPTE '.s. -m. (à-no-lè-pte-r^ du gr. and, en ha.ut ; lepto$, étroit)." Bot. Section aii genre laitéron, renfermant, deux.espèces’du cap de Bpnne-Esperance, dont les^ fruits sont ! atténués en.bec.. s t’.'• / t ’•
ANOLiss. m. (a-no-liss). Erpét. Genre de ! reptiles sauriens, delà famille des igûaniens : £’anolis était employé.par certains empiriques comme sudorifique et antivénérien, pourvu qu’il fût mangé cru...... -f
— Encycl. Les ànolis sont caractérisés par la- peau du gosier, .élargie en unq.sorte /de fanon improprement appelé goitre, et par l’avant-dernière phalange de leurs. doigts, élargie aussi en’plaque discoulale. Ces ré)Vtitos Is’c^t^vbisms, dès, caméléons, ’et préseii (Encycl.) il faut s<
'saisir ë{ noter, parmi les formes anomales qu’on rencontre, celles auxquelles’ on c’eut attribuer quelque valeur et quelque utilité scientifique. (Fallot.) ; ’ |l ’■ ’"' ’, r’
"— Gra’mrn.’ Verbe anomal, ’^VoWéJdbftt la conjugaison est irréguh’èro, comme le verbe aller qui, s’il se conjuguait ’régulièrement, —ferait au futur et au conditionnel : j’allerai, i’allerais. Il ne faut pas confondre-les vorbes anomaux avec les verbes défectifs :-ceux-ci manquent de. quelques ; temps ; ;Comnie.tf/r ire.’ ceux-là, ont tous leurs temps, maisjaconjur gaison en est irréguliôre.., ,, ; ’-l’.ij.’i.ih ^— Pathol. Maladie, affection anomale) Qui n’a ; aucun caractèréparticulier, qu’on i ne peut rapporter à aucune espèce connue, -doiît les périodes ne suivent pas la marche onr diaaire. .—., ., ,., ,, ..,
— Bot. Se disait, dans la classification.de ïournefort, des fieurs ou mieux des ; corolles polypétales irrègulières autres que les papir lionacées. Ex. : la pensée.., ...., .’, — ;.
— Antonymes. Normal, régulier..., v
— -Encycl.. Pathol. M. Choinel distingue quatre espèces principales ■ de fifevreS"anormales : 1« celles dont’les accès n’offrent qu’un ou deux des trois stades1 ordinaires ; friss’ôiî, chaleur, sueur, et qui sont dites incomplètes ; 2o celles dont les accès présentent là confusion ou l’interversion d’os stades ; 3* celles dont les phénomènes fébriles sont boniésià une partie du corps ; et qui sont appelées < topiques ou partielles ; 40 les fièvres dites larvées ou ; masquées, dont les accès ne présentent aucun, des trois stades, aucun phénomène fébrile, mais sont marqués par un symptôme plus ou moins grave, qui se reproduit ades intervalles déterminés.’Le nom de fièvre donné à cette -quatrième espèce est complètement impropre, au point de vue syiiiptomatologique ; mais l’usage l’a fait prévaloir, et il se justifie par l’affinité que présentent, au point dejv.ueétiologique et thérapeutique, les maladies ainsi nommées avec les fièvres intermittentes régulières. Comme ces dernières, en effet, les fièvres -larvées, présentent une ipériodicité régulière, c’est^à-rdire soumise aux types’quotidien, tierce Ou quarte ; elles se développent dans les mômes conditions, sous les mé, mes influences, régnent dans les mêmes saisons, dans les mêmes.lieux, et spnt combattues.a, v§ p succès par le même traitement, c’eït-à-dire par le quinquina. Dans les’-fièVres làr’v’ëèsf’-les accès sont remplacés par dès lésions fort diverses d’Organes ou de fonctions : névralgies, ophthalmies, rhumatismes, érnptiondi’cùtanées, hémorragies-nasales, utérines^ céphalalgies, amauroses ; convulsionsJ, syncopés, dyi-pnéës, etc’. y ■ ’ ■ > ’ !- - "■, / ■ ■•■»•» ;■».« —’ ANOMALE’s. m’,1 "(a-ho-ma’-lé’—'dur, : gf. anrîmaioi/irrégùlierl. Entom. Genre dékc&leqptères’ pentamères, lànielli.cornc^, fç^mé ’kjix dépéris dés", hannetons, ;, et réniçrmant^im grand’v nombre d’è^pèces^, "tdont plu’sieurs vivent en Europe.’ * ’. ’ ' ’
’ 'ANOMALIE s. f. (a-rio-ma-lf— radtyûiïnal). Irrégularité ; exception ; déviation dç, ia fèglf généralé : On remarqué de#n’edéi anomalies dans là constitution de certains éirës. Unè^tètte loi, J àn’otre époq’ùè, corish’tuê’ùne Xnoma’l’iÊ. Uixe société sans ordre fixe-ef-’sàAèl’Uèhé^olitiqùes ea/’UH^ANOrtALi’E, un phénomène-transitoire. (M. Chev.) Le socialisme affirme ’fTïa- maLie de la constitution présente.dela.société, et, par tant, de tous les établissements antérieurs. (ProuAh.).SSelon, la régularité, ou fy^QM^ALHi de
, ses mœurs, l’homme est heureux ou màlh’eiufîffi. (Proudh.) Le mal inutile et sans cause répugne comme, une anomalie. (Àlex.f D’um,), L ésp’r^t humain, laissé à lui-même, ne rechercha, pg.fât à plaisir les anomalies^(Renan.), , ;, (, , ^'fJ. iurr-, Particulièrera. iSe dit, r en gramtnaiw,
, d’une, irrégularité dans 1 ?, ’ formation et la.cçfftainos locutions.-..Chaque If^y^qsês anomalies, qui sont ^’nibqrrdSsantçé’, fit’qui n’y’ sgnt Îlas d’unénécessité ab’solùé., ’C’est aux. (fP’W, ge étirés à s’élever.’avec, force et avec pér^férance, contre, les. ’anomalies, ?ui, Me..s'iiiteg,-dùisent qué., trop ’souvent dans la langue. , (Boauzée/), Les, ANoifALiES étouffait les régie ?- (RénàVi.) Il ’ésrégalèment MerflM^rde chercher des règles rigpurens]ïs, dans des anomalies où-Ùn’y ’H’vàit que’chôix instinctif, et 'd’envisager ces anomaliks comme dés fautes.
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