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APP

— Admis, désigné, choisi pour une chose ; destiné : Ce fonctionnaire, avait été appelé à succéder à son père, Marcetlus paraissait appblk 'aux plus hantes destinées. Chaque peuple est appelé à jouir des fruits de la terre. (Chaptal.) L’homme est appelé à vivre en (amitié. (Portaiis.) Les hommes cimentent de leurs meurs, de leurs larmes et de leur sang, l’édifice qu’ils sont appelés à construire. (Portalis.) 'Hume fut Ai’PKi.é encore une fois aux honneurs. (Villcm.) L’institutrice est appelée par le père de famille au partage de son autorité naturelle. (Guizot.) Vous aime : peut-être les luttes judiciaires, c’est une lice où vous allez être appelé. (Alex. Dura.)

On prétend qu’aux emplois vous êtes appelé.

C. Delavionk.

De ces grands près du trôneappelés par leurs maîtres, orguei ai es rivaux, in re i ^ HARpE ■

— Provoqué, défié : // fut successivement appelé en duel par vingt personnes.

— Convoqué pour le service militaire : Quatre-vingt mille hommes étaient annuellement appelés sous les drapeaux. (Biilaut.)

-■ Cité en justice : Être appelé en garantie.

: justifier. Vous êtes appklé à faire vos preuves. (Balz.) Un roi maure, conduit par une étoile, fut appelé en témoignage pour révéler aux peuples de sa couleur la venue du Rédempteur. (L. Gozlan.)=>'

— Ane. jurispr. Appelé et rapporté. Formalité qui se pratiquait à la grand’ehambre du Parlement, pour faire prononcer défaut dans les causes qui étaient inscrites au rôle.

— Substantiv. Il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus. Suivant le mystère de la prédestination, peu de ceux qui ont été crées pour arriver au bonheur céleste parviendront à en

Entre, tant d’appelés, pourquoi si peu d’élus ?

il Fig., et par allusion à cette parole de l’Evangile, V. page suivante.

APPELEB v. a. ou tr. (a-pe-lé — du lat. appellare ; formé de ad, à ; pellare, v. inusit. signif. parler ; double la consonne / devant un e muet : J’appelle, j’appellerai, nous appellerions ; no prend qu’un l dans tous les autres cas : Nous appelons, its appelèrent). Dire !p. nom d’une personne ou d’une chose, lui donner un nom : On Rappelle Joseph. Comment appellerez - vous votre fille ? On appelle ainsi cet animal, cette ville, cetterue. Eh, là ! comment appelez-mks ce/a ? (Mol.) // consent que vous appeliez notre terre de votre nom. (Mass.) Mars n’aurait pas trouvé bon qu’on /'appelât Plutus. (Volt.) Plus anciennement, nous appelions singes ou magots les singes sans queue. (Buff.)

Et je t’appellerai du nom que l’on te donne

Dans le pays de tes aïeux ■ V. Huoo.

— Distinguer, regarder comme, qualifier les personnes ou les choses par des termes particuliers : On ne doit point appeler charitable celui qui prèle avec intérêt. (Trév.) Cicéron, parlant de Théophraste, /'appelleami. (La Bruy.) Les aui —-*■■—lent Hérodote le Père

C’est avec raison qu’on appelle l’histoire la sage conseillère des rois. (Boss.) T’appelais force d’esprit cette vanité brutale. (Fén.) Nommer un roi Père du peuple^ c’est moins faire son éloge que /'appeler par son nom. (La Bruy.) Les plaisirs les plus dangereux, on les appelle des délassements nécessaires. (Mass.) /appelle vertus naturelles les vertus de tempérament ; les autres sont les fruits pénibles de la réflexion. (Vauven.) Le premier oui appela Dieu son père fut le plus éclairé des philosophes. (Beauch.) On appelait Ney le brave des braves. (Norvins.) Combien de maris appellent leur ami l’amant de leur femme t. (Do Ségur.) Les hommes appellent coquette la femme qui leur plait, s’ils ne peuvent réussir à lui plaire. (M»"-' de Pussy.) Toutes les mères appellent leurs filles qui ont vingt-trois ans des fillettes. (Balz.) On ose. appeler repentir le regret d’un mauvais calcul. (Vinet.) J’appelle un chat un chat, et Rollet un fripon.

J’appellerais vertu guerrière

Qui dans mon sang trempe ses mains ! 1 J.-B. Rousseau.

...".. Ce qu’on appelle nos beaux jours' Lamartine.

— Se servir de la voix ou d’un signe pour foire v^nir quelqu’un, pour attirer son attention : , Appeler une personne à haute voix. Elle »i.'avait appklé de la main, du geste. Qui mypEi.i.KlJl appelle à lui, d’une voix forte, to.us les chefs de l’armée. (Fén.) Calypso appelait ses nymphes dans les bois- (Fén.) L’époux'- à grands cris su compagne pour l’arra-

cher au péril. (Alex. Dum.)

Mes

js appelle.

u bruit

ehaïm

Il Absol. dans ce dernier sens : // appelle, et personne ne vient.

Je regarde, j’appelle, at rien ne me répond.

Luu&tjhs.

— Se dit aussi en parlant de l’action de faire venir à soi un animal domestique : Appeler son chien, son chat, appeler un cheval. I ! S’applique également au cri dont se servent les animaux pour faire venir à eux ceux de leur espèce ou leur maître : La poule appet ses poussins. La brebis appellr soîi agneau Son chien, qui l’appelait, h

t ténè

— Se dit encore de certaines choses destinées à donner un signal : La trompette appelle au combat. Xe sifflet appelle les matelots.

Nos vaisseaux sont tout prêts et le vent nous appelle.

Les cloches dans les airs, de leurs voix argentines, Appelaient A grand bruit les chantres à malines.

BOILEAO.

— Attirer des animaux au moyen d’un appeau : Appeler des perdrix, des cailles, ~des grives, des alouettes.

— Faire l’appel, des personnes qui doivent se trouver à une* assemblée, à une revue : Je ne me suis pas entendu appeler quand on a lu cette liste. (Acad.)

— Mander, faire venir : Appeler le confesseur, le médecin. Appeler la garde. Appeler les pompiers. Elle, appelle les prêtres, plutôt que les médecins. (Boss.) Boniface se repentit trop tard d’Avom appelé Censeric et les Vandales. (Boss.) De toutes parts, les tribus gauloises appelaient alors l’étranger. (Michelct.)

3'appelai de l’exil, je tirai de l’armée Et ce même Sénèque, et ce même Burrhus, Qui depuis.... Rome alors estimait leurs vertus. Racine.

— Désigner pour une dignité, pour une. fonction : Ou /'appela à l’empire, au consulat. On aurait dû /'appeler à un poste plus élevé. Le tant de ses concitoyens /'appela au trône. (Acad.) L’admiration de l’armée, la confiance des chefs, tout /'appelait à la conquête du monde. (Fén.) Son mente /'avait appelé à cette fonction éminente. (Fléch.) Louis XIV

il Destiner : // serait indigne de Dieu de n’appeler l’homme qu’à la jouissance des félicités temporelles. (Pasc.) Il y a dans le cœur de la femme quelque chose de républicain qui /'appelle à l’héroïsme. (A. Martin.)

— Convier, inviter, exciter : Saint JeanBaptiste appelle tes peuples à la pénitence. (Boss.) Hàte-toi d’aller où les destins /'appellent. (Fén.) Affrontes courageusement te périt, dès que le devoir vous y appelle. (Mass.) T’appellerai les peuples de l’Algérie à leur indépendance naturelle. (L. Gozfan.) Venise appelait ses citoyens et les étrangers à des plaisirs sans fin. (Lacret.) Puis, nous irons ensemble 01 ! l’honneur nous appelle.

Corneille.

Au pied de ces remparts quel intérêt m’appelle ?

Arme-toi, Dieu Vappelle à Bas

u Séduire, captiver, fasciner, attirer : Elle appelait le regard par sa beauté peu commune. (Balz.)

— Provoquer, attirer ; avoir pour conséquence : Un malheur en appelle un autre. Appeler sur quelqu’un les bénédictions du ciel. Il appelait sur le coupable la haine publique. Trop de satisfaction de soi appelle la sévérité des autres. (La Rochef.) Thésée invoqua Neptune, et appela sur son malheureux fils une vengeance terrible. (Raym.) Ces colifichets sont propres à appeler le respect de la multitude, (Napol. Ier.) Le crime appelle le crime. (M-»* de Staël.) Le sang api sang. (Byron.) La cruauté gui proscrit la perfidie qui dénonce. (Bignon.) L' des sens appelle l’amour de la richesse. (Le P. Félix.) Le fer appelle le fer, le pillage appelle le pillage, le meurtre appelle le meurtre. (A. Martin.) Le droit appelle le droit, la liberté enfante la liberté. (Guizot.) Un crime en appelle un autre. (Bautain.) La liberté de la mer ne tarde pas à appeler à elle la liberté des échanges. (E. de Gif.) L’incertitude nous est importune, parce qu’elle appelle la recherche. (Ed. Scherer.)

Ton audace, à la fin, appelle ma vengeance.

— Se dit au fig. de la vocation, du-choix que Dieu semble faire de nous, de ses inspirations : // ne faut pas résister quand Dieu nous appelle. (Acad.) Dieu /'appelait à la vie religieuse. (Boss.) Des voix secrètes nous appellent à Dieu. (Mass.)

Je sens que Dieu me presse, et qu’il m’appelle a lui.

il Dans un autre sens, Dieu l’appelle à lui, ou simplem., Dieu l’appelle, II.est près de mourir, il Dieu l’a appelé à lui. Se dit d’une personne qui est morte.

Appeler au secours, à {aide, appeler à

APP '

son secours, Crier pour invoquer du secours, de l’aide : // fut étourdi par les cris de qui l’entouraient et appelaient • " " (Mme de Staël.)

Quelquefois, elle appelle Oreste à son s

esjou

Il Signif. — -.

recourir à tel moyen, pour venir à bout d m™ cho ?e : .T’ai appelé à mon secours des hommes instruits de toutes les nations. (Raynal.) Celui qui sent sa faiblesse appelle à son> secours le manège, la brigue et l’intrigue, qu’un autre plus fin dédaignerait. (J.-J. Rouss.) À cette vue, ]'eusbesoind'rrni. KR tout mon courage A mon aide. (J. Janin.) Jamais je n’eus tant besoin (/'appeler à mon aide les ressources de la dialectique et de l’éloquence. (J. Sandeau.)

Appeler sous les drapranx, ou absol. Appeler, Convoquer sous les drapeaux : On appela sous LES drapeaux tous les hommes de vingt à quarante ans. (Thiers.)

C’est ce qu’on appelle, voilà ce qu’on appelle, ce qu’on peut appeler, C’est, voilà ce qui mérite d’être ainsi nommé, qualifié, désigné : C’est ce qu’on appelle de la poésie. Voilà ce qu’on peut appeler de l’héroïsme. C’est ce qu’on appelle franchir les bornes de la décence. (Acad.) C’est ce qu’on appelle rire de* choses saintes. (Pasc.) Il Appeler en duel, appeler au combat, ou absol. Appeler, Provoquer à un duel, à un combat singulier : Je sais de bonne part qu’on t’a fait appeler. (Mol.) // fit appeler te duc de Buckingham. (Hamilt.)

. Je t’appelle au combat.

Il Appeler l’attention de quelqu’un sur une chose, L’engager à y réfléchir, n Appeler la mort sur quelqu’un. Souhaiter que quelqu’un périsse. Il Appeler les lettres de l’alphabet, Les désigner à haute voix l’une après l’autre par leur nom.

— Prov. Appeler les choses par leur nom, Dire nettement, crûment la vérité. Il C’est le chien de Jean de Nivelle, il s’enfuit quand, on l’appelle. Se dit d’un homme qui s’en va, qui s’éloigne quand on veut le retenir. V. Chien.

— Chass. Donner de la voix, en parlant du chien de chasse :

— Mar. Appeler à bord, Faire des signaux pour demander un canot.

— Jeu de whist. Faire jouer à son adversaire une carte qu’il a montrée, il Au whist en dix points, quand un des partis a huit points, et que I un des partenaires a deux honneurs dans la main, se dit alors du droit qu’il possède de le faire connaître. Si l’autre partenaire peut montrer un autre honneur, fa partie est gagnée pour ce dernier, sans qu’il soit nécessaire de jouer le coup.

— Prat. Citer quelqu’un, le faire comparaître devant un juge : Appeler en justice. Appeler en garantie, en témoignage. On /'appellera comme témoin. On appelait en justice les pères qui n’élevaient pas leurs enfants dans ces maximes. (Boss.) Le plus pauvre citoyen peut appeler en justice le plus haut personnage et en obtenir raison. (Proudh.) il Fig. Appeler en témoignage, à témoin. Se dit on parlant de ce qu’on allègue à l’appui d’une assertion : Jésus-Christ appelle en témoignage la loi le Moïse, les prophètes et les

...n les dieux et les hommes que la république était trahie. (Vertot.)

Juste postérité, d témoin je Vappelle.

Régnier.

Il Au palais. Appeler une cause. Nommerhaute voix les parties pour qu’elles se présentent à la barre, et faire connaître ainsi que la cause va être jugée.

Argot de théâtre. Appeler Azor, appeler

Tarquin, Siffler, locu'.101, dont voici l’origine : un homonyme de Fleury qui, dans ses Mémoires, raconte lefaitjouait la tragédieaux Français, vers 1733, et chaque soir le parterre i’accueillait par des sifflets. Il avait un père, brave cent-suisse, qui croyait fermementau talentde son fils. Un jour, voulant mettrefinauxsifflets, il endosse son uniforme, fourbit son épée, et

rend au théâtre en compagnie de son chien, animal superbe, nommé Tarquin, et s’introduit dans les coulisses en tenant Tarquin en

laisse. On jouait Iphigénie en Aulide, où fils du cent-suisse parut bientôt sous le coutume d’Achille ; et le parterre de siffler comme toujours. Fleury, en homme habitué à de telles réceptions, ne bronche pas, mais le père se lève furieux et tire son épée ; en même temps le chien s’échappe, court vers Achille et lui lèche les mains. Les spectateurs sifflent de plus belle... Le cent-suisse va s’élancer...quand laGaussm, s’approchant, le retient et lui dit : On a aperçu votre chien, et c’est lui que les sifflets appellent. > Le père, désarme, se rendit d’autant mieux à cette raison qu’Achille, embarrassé de la bête, criait du théâtre ; « Sifflez donc, mon père, sifflez donc 1 • Et le père, alors, de se joindre au chorus général, et, par amour paternel, de siffler de toutes les forces d’un cent-suisse. Depuis cet incident, chaque fois que pareille

tempête se déchaîne contre un comédien, oi nomme cela, en langage de coulisses : Appeler Tarquin. Mais Tarquin était trop classique ; on a donc changé le nom du chien, et maintenant cela se nomme : Appeler Azor.

— v. n. ou inlr. Jurispr, Recourir à une juridiction supérieure, pour taire réformer l’arrêt d’un tribunal inférieur : Vous êtes condamné à tort, il faut appeler. (Acad.) ;Ye pas appeler d’un jugement, c’est l’accepter. (E. de Gir.)

— Par anal. Appeler, en appeler. Décliner l’autorité, la compétence, la validité de : ./'en appelle de votre décision. Dieu existe, à qui nous pouvons appeler de leur jugement. (Boss.) Nul ne peut se soustraire à ce juge, et quant à moi, je h’en appelle pas. (J.-J. Rouss.) Quand on est condamné par les autres, il ne faut point en appeler fièrement devant soi-même. (StEvrem.)

Jupin, de ton arrêt j’appelle. Béranqer.

Il En appeler à, S’en référer, s’en remettre à. T’en appelle à votre témoignage. J’kf appelle  votre sagesse, à votre justice. Souffres, mes frères, que j’en appelle à votre conscience. (Mass.) Ils en appellent à d’autres siècles, (La Bruy.) C’est A l’honneur qu’on les appelle tacitement, en toutes choses, et en dernier ressort. (E. Scherer.) A. la postérité soudain il en appelle. Boileau.

H En a...

bnnal laïque d’un jugement rendu par 1'. torité ecclésiastique. V. Anus.

— Mar. Manœuvre qui appelle "droit, Manœuvre qui arrive directement du point où la force est appliquée. Il Manœuvre qui appelle de foin, Qui est amarrée sur un point éloigné.

Il Manœuvre qui appelle en étrive, Qui arrive après un changement de direction.

S’appeler, v. pr. Être appelé, avoir un nom, une qualification. Se dit des personnes et des choses : // s’appelle Denis. Comment s’APPi : i.i.E-/-e//eî Cet oiseau s’appelle colibri. Cette fleur s’appelle hyacinthe. Ce vieillard s’appelait Thermosyris. (Fén.) Legrand Marlborouqh s’appelait Churchill. (Mme de Staël.) La nourrice d’Alcibinde s’appelait Aurilla. (J. Janin.) Si la nature s’appelle providence, la société doit s’apfbleh prévoyance. (V. Hugo.) Elle doit être * moi, dit-il, et la raison

C’est que je m’appelle lion. La Fontaine. itte à l’ostracisme,

— Se donnera soi-même un titre, une qualification : Darius s’appelait, dans ses instructions, le meilleur et le mieux fait de tous les hommes. (Boss.) Alexandre s’appelait luimême fils d’Ammon. (A. Karr.)

C’est ce qui s’appelle, voilà ce qui s’appelle, ou elliptiquem., voilà qui s’appelle, C’est, voilà ce qui mérite d’être ainsi qualifie, désigné : Cela ne s’appelle pas être grave, mais en jouer le personnage. (La Bruy.) Le roi ne-vent pas que M. de Luxembourg soit inférieur en Flandre : voilà ce qui s’appelle des armées, cela. (Bussy-Bab.) Voilà ce qui s’appellk rire. (Volt.) Je me flatte que cela s’appelle raisonner. (Beaumarch.) Mais, à la bonne heure, voilà qui s’appelle parler. (Empis.)

M’envelopper dans

Voilà, voilà ce qui

Être légèrement

s’appelle

Bartuêlemt et MIrt.

— v. récipr. S’adresser de loin la parole, se faire mutuellement des signes, pour se réunir, se concerter : Ils s’appelaient par des signaux convenus. Les oiseaux savent parfaitement s’appeler entre eux. Il Fig. S’attirer, en parlant des choses : Les habitudes font que les Besoins s’appellent et s’enchainent sans secousse. (Alibert.)

— Syn. Appelé», nomme*. Nommer, c’est désigner la personne par son nom p ropre :

Comment Oi

(Rac.) Appeler, c’est désigner

il Eliacin.

F„, v... ~.0 qualification distincte :

Rappelle un chat un chat, et Rollet un fripon. (Boil.)

— Sya. Appeler, évoquer, hra(|ier. NOUS

appelons les êtres qui vivent avec nous et autour de nous sur la terre : Mentor «'appela par mon nom. (Fén.) Nous évoquons les âmes des morts et les esprits infernaux, dont le séjour passe pour être au centre de la terre : Je ne t’interroge pas, toi qui évoquais les mânes de Marathon. (Dider.) Nous invoquons Dieu, les anges, les saints, etc., que nous supposons habiter dans les cieux : Après avoir invoqué tous les saints du ciel. (Fléch.)

— Antonymes. Chasser', renvoyer.

— AllllS. bist. J’en appelle à Philippe A

jeun, Allusion a une réponse faite à Philippe, roi de Macédoine. Un jour que Philippe sortait d’un long ftestin, une pauvre femme vint à son tribunal implorer la réparation d’una injustice. Elle fut condamnée : • J’en appelle, s’écria-t-elle vivement. — Et à qui ? répondit