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le roi. — À Philippe à jeun. » Et le roi, frappé de cette courageuse réponse, recouvra aussitôt son sang-froid, examina de nouveau l’affaire, et revint sur son jugement.

On varie souvent sur la dernière partie de la réplique, et au lieu de dire à Philippe à jeun, on dit à Philippe mieux informé ; quelquefois, à César mieux informe. Dans l’application, ces mots sont rappelés par ceux qui se croient victimes d’un jugement précipité :

« Même dans la sphère de la loi civile, le commandement ne peut jamais être absolu ni l’obéissance entièrement passive. On doit commencer par obéir à l’autorité constituée ; mais il y a toujours le droit’de réclamer auprès d’une autorité supérieure. Dans toute société humaine, il doit y avoir un recours, un appel quelconque, fût-ce de Philippe à Philippe mieux informé ou à jeun.Bautain.

« Jean Huss, élu recteur par le suffrage des recteurs bohèmes, imprime à ses prédications une rédaction plus hardie : il attaque la légitimité des possessions du clergé et la primauté du pape. Le pontife Alexandre V ordonne à l’archevêque Sbinko de réprimer ces doctrines dangereuses. Le prélat interdit la prédication à Jean Huss, qui, bravant cette défense, en appelle du pape mal informé au pape mieux informé, et continue à prêcher, n

Dict. de la Convers,

— Allua. hist. Il y a beaucoup d’appelés,

mais peu ri’éiua, Allusion aux paroles qui semblent résumer le sens moral d’une des paraboles les plus caractéristiques de l’Evangile. Jésus-Christ compare le royaume des cieuxau repas que donne un roi pour célébrer les noces de son fils. Ceux qui avaient été conviés au festin ayant refusé de s’y rendre, et ayant même maltraité les envoyés du roi, celui-ci les fit punir dé mort ; puis il donna ordre à ses. serviteurs de se répandre dans les carrefours, dans les rues, sur les places publiques, et d’amener de force (V. Compelle intrare) au banquet des noces tous ceux qu’ils rencontreraient, bons ou mauvais. La salle se trouva ainsi remplie de convives. Le roi, entrant alors, vit un homme qui n’était point ""■•’■*u de la robe nuptiale ; il commanda aussitôt à

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pieds et de le jeter dans les ténèbres Heures, où il y aura des pleurs et des grincements de dents : • Car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. Multi sunt vocati, pauci vero electi. »

Dans la parabole évangélique, ces paroles ne regardent-que la vie future ; mais elles ne laissent pas de trouver fréquemment une application anticipée dans la vie présente, à tous les degrés de l’échelle sociale. De cette foule d’hommes qui se destinent à une même carrière, qui affrontent les ahances périlleuses J’un examen, qui courent le chemin de la fortune ou des honneurs, il sera toujours vrai de dire : Beaucoup d’appelés, peu d’élus, aphorisme peu encourageant, bien qu’emprunté à l’Évangile. Mais comme il faut que Je Français, né malin, brode et joue sur tout, un plaisant a trouvé moyen de l’égayer en disant des livres : Beaucoup d’épelés, peu de lus.

« Cette fête comportait trop d’appelés pour qu’il y eût beaucoup d’élus. » Balzac.

« Beaucoup d’appelés et peu d’élus est.une loi de la cité ainsi que du ciel. » Balzac.

« Elle était grande, brune, bien faite et de séduisantes manières. Ses airs, singulièrement agaçants, amenaient autour d’elle une foule de papillons qui ne tardaient pas à brûler leurs ailes à cette flamme aussi pure que brillante. En sorte qu’elle aurait pu prendre pour devise cette parole de l’Évangile : Beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. »

Revue de Paris.

« M’to Mars donne ce soir sa demi sentation au Théâtre-Français. Tous les .. thousiastes, et ils sont nombreux, voudront dire, au milieu des bravos, un dernier adieu à l’inimitable comédienne. La queue sera longue, la salle est petite : Il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus. Journal.

— Allas, littér. Puisqu’il font l’appeler pnr »oi. n...... Allusion à un passage de la fable de

La tontaine : les Animaux malades de la peste. -V. Animal. J’appelle un chai un chat, et ïlollo* un

fripon, Allusion à un vers de Boileau. V. Chat.

APPELET s. m. (a-po-lè- rad. appel). Pecn. Corde garnie de lignes ayant chacune un ou plusieurs hameçons, n Sorte de filet : Les appklets sont particulièrement destinés à la pèche du hareng. Les appei.uts sont de longues pièces de filets tendues, tirées en bas par des pierres, soutenues en haut par des barrioues vides. (A. Karr.)

APPELEUR s. m. (a-pc-leur rad. appeler). Chass. Oiseau qui sert d’appeau.

appellatif, ive adj. (a-pel-la-tif, i-ve — rad. appeler). Gramm. Se dit des noms1 qui conviennent à tous les individus de la

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b espèce. On. dit plus ordinairem. mom

appellation s. f. (a-pèl-la-si-on — rad. appeler). Action d’appeler. Feu usit. en ce sens..

— Dénomination, titre qualificatif : Il n’y a pas d’apparence que cette appellation pût être un titre distinctif d’un prince mal affermi. (Volt.) // vaut mieux donner à chaque espèce son nom propre que de les confondre dans les appellations génériques. (Buff.) Hélas/ j’ai vu s’animer de mille appellations charmantes les arbi-es, les fontaines. (B. de St-P.) Celte ville nouvelle porte-une appellation antique. (Chateaub.) C’est un coteau à qui l’on fera porter quelques-unes de ces douces appellations de la patrie. (Chateaub.) Les Valaques n’ont jamais reconnu d’autre appellation nationale que celle de Roumains. (Am. Thierry.) Le choix de /’appellation n’est point arbitraire. (Renan.) Les appellations n’ont point uniquement leur cause dans l’objet appelé, mais dans l’objet appelé ou à travers tes dispositions personnelles au sujet appelant. (Renan.) A l’âge où ion peut à peine distinguer une pensée d’un besoin, j’étais déjà flétrie de l’odieuse appellation d’égoïste. (G. Sand.)

— Gramm. Manière d’articuler chacune des lettres de l’alphabet : Suivant la nouvelle appellation, toutes les lettres de l’alphabet sont du genre masculin ; suivant l’ancienne, les unes sont du genre masculin, les autres du féminin. (Bescher.)

— Au palais. Syn. de appel : La cour a mis f appellation à néant. Les plébéiens établirent que ce serait devant eux que les appellations seraient portées. (Montesq.) Les appellations sont personnelles. (Loysel.)

— Ane. jurispr. Appellations verbales, Celles qui étaient interjetées par forclusion, sur appointé à mettre, il Appellations respectives, Celles qui étaient interjetées par deux parties adverses se disant toutes deux lésées par une sentence.

appendance s. f. (ap-pan-dan-se — rad. appendre). Ane. jurispr. Ce qui était nouvellement attaché a une seigneurie, soit en domaines, soit en mouvances : Toutes ses appendances et dépendances.

appendant (ap-pan-dan) part. prés, du v. Appendre.

APPENDANT, ANTE adj. (ap-pan-dan, ante — rad. appendre). Didact. Suspendu à. u Peu usit.

— Bot. Se dit de la graine, lorsque le hile est placé au-dessus de son point le plus élevé.

APPENDICE s. m. (a-pain-di-se quelques-uns prononcent apandice — du lat. appendix ; formé de appender.e, dépendre de). Partie qui tient à une autre plus grande, qui semble y être ajoutée : On voit, à la Guyane, des forêts de palmiers lataniers de plusieurs lieues d’étendue, qui croissent dans tes espèces de marais qu’on appelle savanes noxjées, qui ne sont que des appeni.ices de la mer. (Buff.) Un appendices en manière de doigt est situé à la partie supérieure de l’extrémité de la trompe de l’éléphant. (Bull.) il Se dit quelquefois, et par plaisant, du nez, surtout lorsqu’il est d’une longueur plus qu’ordinaire : Quel appendice il a au milieu du visage !

— Particuiièrem. Supplément placé à la fin d’un ouvrage historique ou littéraire, et destiné, soit à le compléter, soit à l’éclaircir : Appendice nécessaire, indispensable. Appendice trop long. Cette pièce se trouvera dans /’appendice. Les appendices doivent être clairs et coîicis. Ces feuilles peuvent être regardées comme un appendice de mes Confessions. (J.-J. Rouss.)

— Par oxt. Dépendance, complément : Avec ma France, l’Angleterre devait finir par n’en être plus qu’un appendice. (Napol. 1er.) ie lupanar était un appendice du cirque. (L. Veuillot.) Avec ce qu’on appelle un bon ma-

' riage, vous deviendrez quelque chose comme,

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époux, de mari de la reine. (Michelet.) Pour Platon, l’homme n’est qu’un esprit qui a pour appendice le corps. (Le P. Veniura.)

— Fig. : Le remords est /’appendice du crime. La misère et la douleur sont tes appendices de la vie. (Trév.) L’aristocratie est moins un pouvoir particulier Qu’un appendice du pouvoir royal. (De Bonald.)

— Anat. hum. et anim. Nom donné à certaines parties qui sont comme surajoutées à d’iiutres dont elles dépendent, il Appendice xiphoîde, Extrémité inférieure du sternum, n Appendice vermiforme ou cœcal, Petit tube dépendant du cœcum. il Appendices épiploïques, Prolongement que présente la tunique séreuse des gros intestins, n Appendice caudal, Prolongement de la colonne vertébrale en queue. Il Appendice rostral ou naso-buccal, Prolongement en trompe du nez et de la lèvre supérieure chez l’éléphant, de certaines parties de la bouche chez les insectes lépidoptères.

— Bot. Nom donné d’une manière générale à tous les organes latéraux des plantes, tels que feuilles, bractées, sépales, pétales, etc. ; se dit par oppos. À axe. il S’applique dans un sens plus restreint aux écailles qui entourent quelquefois l’ovaire aux prolongements de la fleur, de la feuil’e, tels que vrilles ; stipules, épines, etc. il Appendice terminal, Prolongement du filet au-dessus de l’anthère, il Appendices basilaires, Petits prolongements

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qu’on remarque quelquefois à la partie inférieure des loges de l’anthère.

— Blas. Extrémité des animaux, telles que la queue, les cornes, les griffes.

— Gramm. Ce mot était autrefois féminin, comme le latin appendix, et plusieurs ouvrages scientifiques lui ont conservé ce genre : On voit aisément que les espèces aquatiques peuvent recevoir d’une tête allonqée, d’un museau pointu, d’uNE appendice antérieure, très-déliée, enfin d’un avant de très-peu de résistance, une natation plus rapide. (Lacép.) il On l’a employé aussi fort longtemps avec la forme latine, et l’on trouve encore dans Voltaire : C’est ce qui est rapporté dans /’appendix des actes de ce concile. *

— Encycl. Anat. hum. Le mot appendice ne s’applique guère, en anatomie humaine, qu’a Y appendice xiphoîde ou sternal, à l’appendice vermiforme ou ccecal, aux appendices épiptoîques.

Appendice xiphoîde. Cet appendice est ainsi nommé parce qu’il se termine en pointe (xiphoîde veut dire en forme d’épée). Il demeure cartilagineux jusqu’à un â^e très-avancé et varie beaucoup dans sa direction. Quelquefois il est bifurqué, ou bien quadrilatère et perforé au centre ; le plus souvent vertical, on le voit chez certains sujets s’incliner en avant ou en arrière. Il reçoit l’insertion de cette

Eartie de l’aponévrose abdominale qui a pris ^ nom de ligne blanche.

Appendice vermiforme. L’appendice vermiforme, appelé aussi cœcal et oermiculaire, est cylindrique, de la grosseur d’un tuyau de plume, d’une longueur qui varie de 4 à 8 ou 10 cent. Il est le plus souvent flexueux, mais présente du reste beaucoup de variétés dans sa direction et sa situation. En l’incisant sur sa longueur, on constate qu’il est creusé d’un canal étendu de son sommet à sa base, et que ce canal communique en haut avec la cavité du cœcum par un orifice arrondi, très-étroit chez quelques individus, évasé, au contraire, et infundibuliforme chez d’autres. L’appendice vermiforme est ordinairement rempli de mucus qu’il verse dans le cœcum. Organe rudiinentaire, il ne parait avoir aucun usage important ; dans quelques cas, on l’a trouvé oblitéré, et cette oblitération n’avait pas entraîné de suites fâcheuses. ■ L’appendice vermiforme, dit

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puisse recevoir quelque chose, non-seulement parce qu’il est fort étroit et non dilatable, mais aussi et surtout parce qu’il y a quelque temps, et récemment encore, sur quatre hommes qui n’avaient éprouvé aucun trouble dans leurs fonctions intestinales, j’ai observé que, chez deux de ceux-ci, l’entrée de l’appendice était fermée par un certain repli comparable pour sa forme à la paupière supérieure, de telle sorte que rien ne pouvait passer dans l’appendice, et que chez les deux autres, bien que le cœcum et la partie voisine du col fussent pleins et distendus, l’appendice cependant était flasque et contracté. »

Appendices épiploïques. Ces appendices, dans lesquels s’accumule une plus ou moins grande quantité de tissu adipeux, présentent, quant au nombre et aox dimensions, beaucoup de variétés. Ils sont en général plus multipliés et plus développés chez les individus doués d’un certain embonpoint.

— Anat. comp. Le mot appendice, en anatomie comparée, s’applique d’une façon générale à tous les organes ou parties d’organes qui sont comme ajoutés extérieurement au corps des animaux. De Blainville distingue, chez les vertébrés, deux espèces d’appendices : ceux qui tiennent plus spécialement à la peau et ceux qui dépendent tout à" la fois de la peau, des chairs et ilu squelette intérieur. Parmi ces derniers on met au premier rang les quatre membres suspendus au rachis, puis les mâchoires, les cornes de l’os hyoïde, les côtes. Les appendices appartenant spécialement a la peau sont les barbillons permanents de certains poissons, les barbillons transitoires des embryons de quelques batraciens, les crêtes de certains oiseaux, les fanons de quelques ruminants, les crêtes dorsales et caudales de-quel, les nageoires dorsales des cé- ; a nageoires caudales des mêmes j des batraciens urodèles et des têtards. Chez les articulés, les appendices sont nombreux. Ce sont les pattes, mandibules, antennes, palpes, branchies, ailes, tarières et aiguillons. Chez les mollusques et les zoophytes, les appendices ne sont souvent que de simples replis de la peau, comme les tentacules, le pied des mollusques, les cirrhes des échinodermes, les tentacules des polypes, etc.

— Bot. V. APPENDtCULAIRE.

— rad.

APPENDICIFORME adj. (a-pain-di-sirforme — de appendice, et forme). Hist. nat. Qui a la forme d un appendice.

APPENDTCULAIRE adj. (a-pain-di-ku-lè-re — rad. appendicule). Hist. nat. Qui se rapporte aux appendices, qui a la nature, la forme, la position d’un appendice.

feuilles, les écailles, les bractées, les pétales, etc. : Se dit par oppostion à organes axi’es. Il Système appendiculaire, Ensemble des organes appendiculaires : Se dit par opposition à système axile.

— Encycl. Bot. Les végétaux sont composés de deux sortes d’organes, les organes centraux ou axiles, et les organes latéraux ou appendiculaires. La racine, la tige et leurs rameaux sont les organes axiles ; les feuilles, cotylédons, bractées, sépales, pétales, étaminés, pistils, sont les organes appendicitlaires. Les organes appendiculaires forment des verticiles ou des spirales autour des organes axiles ; ils ont en général une période de vie bien plus limitée que ces derniers organes. On a nommé verticille proprement dit, ou spirale proprement dite, la réunion dés feuilles ; involucre, celle des bractées, calice, celle des sépales ; corolle, celle des pétales ; androcée, celle des étamines ; gynécée, celle des pistils. Ces verticillfs peuvent être simples ou composés de plusieurs rangs homogènes ; en général, les éléments de chacun d’eux alternent avec ceux des verticiiles précédents. Parmi les organes appendiculaires, les uns appartiennent à la vie de nutrition : ce sont les cotylédons, les feuilles et les bractées ; les autres, à la vie de reproduction, ce sont les sépales, les pétales, les étamines et les pistils. La forme ordinaire des organes axiles est la forme conico-cylindrique. La forme la plus générale des organes appendiculaires est la forme ovafaire ou ovoïde. Ces organes peuvent, dans certaines conditions, se transformer les uns dans les autres ; aussi les a-t-on considérés comme des modiricatinns diverses d’un organe unique, ippendice-type, auquel M. Dimal a donné le nom à’enptnjlle. L’intervalle qui sépare sur un axe deux organes appendiculaires ou deux verticilles d’organes appendiculaires est un mérithalle ou entre-nn>ud. Les uiêrithalles sont en quelque sorte réduits au’mîniinum dans les bourgeons et dans les fleurs.

APPENDICULE s. m. (a-pain-di-ku-lediniin. de appendice). Hist. nat. Petit ap APPENDICULÉ, ÉE adj. (a-pain-di-ku-lé — rad. appendicule). Hist. nat. Qui esti ?ourvu d’un appendice ou d’un appendicule. Il On dit quelquefois appendice.

apPEndigaStre adj ; (a-pain-di-ga-strédu làt. appendix, appendice, et du £t, g(istèr, ventre). Entom. Qui a l’abdomen en forme d’appendice. ’ '

suspendre). Attacher, suspendre

des drapeaux. Appendre des offrandes

ex-voto dans une ëgtise, une chapelle- On i

des étendards pris aux- ennemis. (Volt.) // cueillit une bruyère blanche, en tressa une couronne, pour /’appendre à la fenêtre de. sa bienaimée. (A. Karr.)

Saint-Lambert.

— Neutral.  : Des croix de bois, inscrites' dans un demi-cercle, et auxquelles appenllaient des bénitiers, s’élevaient sur la pelouse des tombes. (Chateaub.)

S’appendre, v. pr. Être appendu : Des ima-

beau de saint Dominique, en souvenir des bienfaits reçus de lui. (Lacord.)

APPENDU, UE (ap-pan-du) part. pass. du v. Appendre. Attaché, suspendu : Ues drar peaux étaient appenhus aux colonnes de la cathédrale. Le bouclier aI’PENDU dans le temple de Junon n’est pas lui-même sans rapport' avec le soleil. (Val. Parisot.) Aux murailles étaient appendus divers tableaux et esquisses. (A. Karr.)

Et le sistre appendu résonne en frémissant)

APPENRODE, village de Hanovre, bailliage et à g kil. N.-O. de Neustadt ; 400 hab. Crotte dite Ketfe, remarquable par ses roches calcaires cristallisées, et une citerne de 17 m. de profondeur, dont l’eau est si froide que les poissons ne peuvent y vivre.

APPENSION s. f. (ap-pan-si-on —rad. appendre). Chir. Suspension d’une partie à l’aide a’une écharpe, ou de tout autre moyen : j&’appension du bras est indispensable dans le cas de fracture.

appensionnement s. m. (a-pan-si-one-man — rad. pension). Ane. jurispr. Sorte de contrat emphytéotique en usage dans quelques provinces de la Franco, surtout dans le Dauphiné, et par lequel on cédait cortains fonds, moyennant pension ou redevance annuelle.

appentis s. m. (a-pan-ti — du lat. ad, vors ; pendere, pendre). Petit toit en formé d’auvent, à un seul egout, appuyé à un mv.r par le côté supérieur, et de 1 autre sout^a par des poteaux, ou portant à vide : Se mettre à l’abri de la pluie sous un appentis. (Acad.) Cet appentis fut ordonné avec tant de hâte que les fêtes et tes dimanches’ne furent pas exceptés * de ce travail. (St-Sim.) On montait par un