Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 1, part. 2, An-Ar.djvu/218

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lisation apprivoise les passions ; en les rendant peut-être plus abjectes et plus corruptives, elle leur âte des mains cette féroce impétuosité qui distingue la barbarie. (J. de Maistre.) L’orgueil se laisse apprivoiser par la docilité. (J. de Maistre.) Laissons sous sa couronne pure une figure unique, ta plus savante des vierges dans l’art de dompter et d'apprivoiser les cœurs. (Ste-Beuve.)

II parle, il

il la superbe Carthage,

fine apprivoise l’orgueil.

S’apprivoiser, v. pr. Devenir moins farouche : L’ours finit par s’apprivoiser. Le sanglier, le castor, la chauve-souris, l’hirond’eile, ne s’apprivoisent jamais. (Trév.) Les bêtes farouches mêmes s’apprivoisent, ou du moins craignent l’homme, (F6n.) L’once s’apprivoise aisément. (Buff.) Les aigles ne s’apprivoisent point comme des alouettes. (G. Sand.)

— Dans lo sens moral : la perfidie s’apprivoise par les bienfaits. (Vaugel.) La colère s’apprivoise par la douceur. (A. Karr.)

— Fig. S’accoutumer, se familiariser : S’apprivoiser avec le monde, avec la société. S’apprivoiser avec le danger. S’apprivoiser avec le vice. Cet enfant était bien farouche, il s’est apprivoisé peu à peu avec nous. (Acad.) Ces hommes sauvages et durs, gui ne pouvaient S’apprivoiser avec la cour, ont fini par la trouver belle. (Boss.) Les grandes choses étonnent, les petites rebutent ; nous mous apprivoisons avec les unes et les autres par l’habitude. (La Bruy.) Se livrer à la volupté, c’est se dégrader ; le plus sûr serait de ne pas s’apprivoiser avec elle. (Mme do Lambert.) Voilà un beau montagnard qui s’apprivoise avec les filles de la plaine. (Lamart.)

Ce qui nous paraissait terrible et singulier

Quand ce vient a la continue.

La Fontaine.

<— Antonyme. Effaroucher.

APPROBAMUS s. m. (a-pro-ba-muss — du lat. approbamus, nous approuvons). Droit can. Visa que cionne l’ordinulre à un rescrit qui est tu forma dignum. Quelques-uns traduisent ce mot par approdamk, qui est un barbarisme. !

APPROBANT, ANTE adj. (a-pro-ban, an-tedu lat. approbans, part. prés, du v. approbare, I approuver). Néol. Qui approuve, approbateur : un homme immobile prés de nous, les bras croisez, le regard approbant, semblait béné- ; volement prêter l’oreille. (X. Saintine.)

APPROBATEUR, trice s. et adj. (a-pro-bateur, tri-se — lat. apprabator ; formé de approbare, approuver). Celui, celle qui approuve | quelqu un ou quelque chose. S’emploie surtout au masc : Approbateur sincère, Approbateur trop complaisant. C’est faire injure à l’Église romaine que de la faire approbatrice de cette doctrine. (Boss.) L’approbateur d’un médisant devient son complice. (Fléch.) Quelle surprise agréable pour les pécheurs, de trouver le mauvais prêtre non-seulement spectateur tranquille, mais approbateur public et complice par ses mœurs de leurs discordes ! (Mass.) Je ne compte pas sur un grand nombre «/’approbateurs. (Montesq.) Les rois ne trouvent pas toujours des approbateurs de leurs dérèglements. (Roi !.) Une division hostile allait éclater entre les siffleurs et les approbateurs. (E, Sue.) Le plus mauvais plaisant eut des approbateurs.

Ces froids approbateurs, muets dans nos débats, Qui, même en admirant, n’approuvent que tout bas. C. Délavions.

— Autref., Censeur qui avait officiellement donné son approbation à un livrera un ouvrage, avant qu’il fût publié.

— Se dit adjectiv. dos choses : Un sourire approbateur. Un murmure approbateur. (Acad,)

— Antonymes. Censeur, critique, dénigreur, déprédateur, désapprobateur, détracteur, épilogueur, improbateur, objurgateur, réprobar teur.

Approbatip, ive adj. (a-pro-ba-tif, i-vo —~rad. approbation). Qui marque, qui exprime l’approbation : Silence approbatip, Geste approbatif. (Acad.) Comme il continuait sa pantomime approdative, le ministre poursuivi t. (Balz.) Frappés de la justesse de cette argumentation, les héritiers firent entendre des murmures approbatifs. (Balz.) Les maîtres de maison, les dames avaient besoin de sa petite grimace approbative. (Balz.)

approbation s. f. (a-pro-ba-si-on — lat. approbatio ; formé de approbare. approuver). Agrément, consentement que l’on donne à quelque chose : Je ne signerai pas sans votre approbation. (Acad.) ^’approbation des père et mère est indispensable aux époux, (Duverg.) — Jugement favorable qu’on porte sur

i~., >..„ „ ique cb.0S05 témoignage

. nd : Cet homme a I’appro- ts concitoyens. La conduite de cette femme a /’approbation générale. Cette musique, ce tableau a /’approbation des connaisseurs. (Acad.) Notre âme est si languissante et si faible, qu’elle ne saurait se soutenir si elle n’etf comme portée par V approbation et Vamour

Prenez-y garde, vos louanges et vos approbations sont dangereuses. (Mme de Sév.) Il est vrai que j’ai l’avantage dene me point faire d’ennemis, et que tous mes ouvrages ont /’approbation des savants. (Mol.) On est sensible aux approbations sincères et désintéressées. (Fléch.) Je tiens à votre approbation, car c’est surtout à mes amis que je cherche à plaire. (J.-J. Rouss.) C’est de la haute folie d’attendre sa félicité de /’approbation des hommes. (J. Droz.) C’est un noble lien social que le mutuel de /’approbation. (M™e Guizot.)

sûr J’ai

complaisance et de l’éternelle approbation de son confident, lui dit un jour : Pour Dieu, contestez-moi quelque chose, afin que nous soyons deux ! (P.-L. Cour.)

i- Sous l’anc. régime, Acte par. lequel le censeur chargé d’examiner un livro déclarait l’avoir lu, et n’y avoir rien trouvé qui fût de nature à en empocher l’impression : Autrefois les livres ne pouvaient être publiés qu’apec /’approbation des censeurs royaux. (Acad.) Si l’on aie de beaucoup d’ouvrages de morale l’épitre dédicatoire, la préface, la table, les approbations, il reste à peine assez de pages p, qur mériter le nom de livre. (La Bruy.) J’ai un respect infini pour ses anciennes approbations. (Mme do Sév.)

— Théol. Acto par lequel l’évêque diocésain ou son délégué donne a un prêtre le pouvoir de confesser et d’absoudre.

— Jurispr. coram. Approbation d’écriture, Déclaration d’assentiment, inscritede la main de l’intéressé, sur un acto qui n’a pas été écrit par lui-même.

— Syn. Approbation, acquiescement, «dtié aion, etc. V. Acquiescement.

— Antonymes. Blâme, censure, condamnation, critique, décréditement, décri, dénigrement, dépréciation, désapprobation, exprobration, improbation, objurgation, répréhension, vitupère.

— Encycl. Théol. Approbation pour absoudre. C’est le concile de Trente qui paraît avoir, lepremier, interdit aux prêtres d’absoudre sans approbation ad hoc. Voici en quels termes est formulé le décret disciplinaire qui contient cette interdiction : « Quoique les prêtres reçoivent dans leur ordination le pouvoir d’absoudre les péchés, cependant Je saint synode décrète ou aucun, même régulier, ne peut entendre la confession des séculiers et même des prêtres, ni être réputé idoine à cette fonction, à moins qu’il n’ait un bénéfice paroissial, ou qu’il ne soit jugé idoine après examen, et qu’il ne reçoive 1 approbation, qui se donne gratis ; et cela nonobstant privilég-o et coutume quelconque même immémoriale.

" Le but de ce décret était de marquer expressément que le pouvoir d’absoudre n’est pas le simple attribut de la prêtrise, mais une délégation de l’autorité épiscopale.

—Jurispr. Approbation d’écriture. Dans tout acte dont le résultat est de constituer un engagement unilatéral, le signataire doit écrire de sa main, à défaut de l’engagement entier, un bon ou approuvé portant en toutes lettres la somme ou la quantité de la chose qu’il s’agit de payer. Le bon ou approuvé est nécessaire en matière de billet, cautionnement et dépôt. Il y a exception à cette règle pour les marchands, artisans, laboureurs, vignerons, gens de journée et de service, lorsqu’ils souscrivent un engagement. Il y a encore exception en général pour les lettres de change, les effets de commerce et les divers contrats du commerce maritime négociables par vpie d’endossement.

— Administr. Approbation des livres. En France, avant la Révolution, aucun ouvrage ne pouvait être imprimé sans que le manuscrit eût été soumis à 1 autorité civile, qui en permettait ou en défendait l’impression. Il existait un comité de censure placé dans les attributions du chancelier de France. Le censeur examinait le manuscrit, et s’il n’y a*ajt rien trouvé qui fût de nature à en empêcher l’impression’, il délivrait un passeport rédigé le plus souvent en style grotesque et commençant invariablement par ces mots : « J’ai, par ordre de monseigneur le chancelier... » C est sur cet acte signé que l’imprimeur consentait à livrer ses presses à l’auteur. Toute modification nécessitait une approbation nouvelle. Les écrivains les plus célèbres furent aux prises avec Vapprooation ; Descartes, Arnaud. Charron, Montesquieu, Buffon lui-même, et surtout les auteurs de l’Encyclopédie. Un grand nombre d’ouvrages qui savaient d’avance le sort que leur réservait la censure s’en allaient à l’étranger, principalement en Hollande, et rentraient en France par fraude, brochés ou reliés en veau, sûrs de recevoir dans le pays où ils étaient nés l’accueil que l’on réserve toujours ail fruit défendu. V. Censure. Pour l’approbation des livres classiques, V. Autorisation. APPROBAT1VEMENT adv. (a-pro-ba-ti-veman-rad. approbatif). D’une manière approbative. il Peu usité.

approbativité s, f. (a-pro-ba-ti-vi-té APP

rad. approbatif). Phrcn. Penchant à l’approbation, à la louange, à la gloire : 2/approbativité développée allonge la tête en arrière et en haut. (E. Thoré.)

APPROCHABLE adj. (a-pro-cha-ble — rad.

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est de

humeur aujourd’hui, il n

approchant (a-pro-chan) part. prés, du v. Approcher : Les coups semblent perdre de leur force en /’approchant. (Boss.) J’ai déjà dit que les connaissances purement spéculatives ne convenaient guère aux enfants, même approchant de l’adolescence. (J.-J. Rouss.) Les insectes nourris sur le figuier sauvage, Du figuie» domestique amirochant le feuillage, Faisaient pleuvoir sur lui ces globules féconds.

Par. elle, Bajazat, en m’approchant de lui,

— Sorte de préposition, et, dans certains cas, adverbe, qui signifie Environ, à peu près, et ne doit pas se construire avec de : il est approchant neuf heures, ou : // est neuf heures approchant. // parait donc indubitable qu’il faut en placer le commencement vers la fin de la 76e olympiade, et approchant l’année 290 de Home. (Boss.) // y avait approchant une année qu’on se divertissait ainsi. (G. Sand.) Je l’ai revu, il y a approchant un mois. (Balz.) Madame, dit-il. approchant deux heures, il sera chez vous. (Balz.)

APPROCHANT, ANTE adj. (a-pro-chan, an-te t- rad. approcher). Qui approche, qui a de la ressemblance, du rapport : Les Juifs apprirent la langue chaldaïque, fort approchante de la leur. (Boss.) Le publie doit admi-

assez tendre et assez approchante d’une inclination. (Rac.) Je vous dirai qu’il n’y a point de femme à la cour de France gui écrive en allemand approchant de ce que vous écrivez en français. (Bussy-Rab.) Entre les tyrans et les bons rois sont les conquérants, mais plus approchants des premiers. (Volt.) Au nom de Tamerlàn, on s’imagine un barbare approchant de la brute. (Volt.) Le singe a une espèce de visage, des traits approchants de ceux de l’homme. (Buff.) Je me trompe fort si ce galant n’est pas un nouveau Gusmun d’Alfaracke, ou quelque chose (/’approchant. (Le Sage.) Il y a peu de pensées synonymes, mais beaucoup </’approchantes. (Vauven.)

Jamais rien Rapprochant ne se fit en ces lieux. ■ Corneille.

tt- Approximatif : Les calculs astronomiques, gui ne routent que sur des à peu près, quoique extrêmement approchants, t/ les voulait amener à des calculs algébriques, exempts de tout tâtonnement. (Fonten.)

APPROCHE s. f. (a-pro-che — rad. approcher). Action d’approcher, de s’approcher : S’enfuir à /’approche, aux approches de l’ennemi. A votre approche il parut interdit, (Acad,) Le roi cherchait la solitude, et paraissait craindre /’approche de sa famille. (Boss.) Le mouton est saisi d’horreur aux approches duloup. (Fén.) Un animal sent du plaisir à /’approche d’un animal de son espèce. (Montesq.) Les bétes féroces, qui cherc/tent leur proie au milieu des ténèbres ou dans l’obscurité des forêts, préviennent de leurs approches par des rugissements ou des cris lamentables. (B, de St-P.) Le chien frémit à /’approche de la bête féroce qui flaire sa proie. (F. Soulié.) // avait été convenu que les troupes autrichiennes se retireraient à /’approche des troupes françaises. (Thiers.)

m’étonne plus de cet ordre cruelaurait interdit l’approche de l’autel. uyé n’est jamais qu’ennuyeux,

Aussi, dés qu’il parait, tremblant a son approche, La galté fuit, l’ennui gagne do proche en proche.

— Aecès : Un prince, un ministre doit toujours être d’une approche facile.

Ma foi, pour te servir j’ai diablement couru, Ces notaires soDt gens d’approche difficile.

Rebnard.

Il Aujourd’hui, on dit plus généralement

— Par ext. Se dit de ce qui paraît s’approcher ? s’avancer : //approche du danger, /’approche de l’hiver. Vapproche de la nuit lui fit doubler le pas. (Acad.) Elle regarda sans se troubler les approches de la mort. (Boss.) On pensait à changer de vie aux approches de la Pâque. (Mass.) Elle sent, aux approches de la mort, un redoublement d’ardeur et de force. (Fléch.) Lorsque les marmottes sentent les premières approches de l’hiver, elles se cachent. (Buff.) Certains liquides se contractent fortement à /’approche de la congélation. (G. Cuv.) La convalescence exige presque les mêmes soins, la même prudence, que les approches de la maladie. (Guizot.) Les approches de la mort ramènent d’ordinaire les individus à la dévotion. (B. Const.) Aux approches du printemps, la poule d’eau se retire à des sources écartées. (Chateaub.) La mort, gui l’atteignit tard et en entier, lui épargna non-seulement ses approches, mais ses douleurs. (Mignet.) Rarement

de la mort cause de l’irritation.

(Duc de Raguse.) On dirait qu’à /’approche du lourd sommeil de l’hiver, chaque être et chaque chose s’arrangent furtivement pour jouir d’un reste de vie et d animation, avant l’engourdissement fatal de la gelée. (G. Sand.) Tous, tant que nous sommes,

Nous nous laissons tenter à l’approche des biens. La Fontaine.

— Proximité, voisinage : Aux approches des régions boréales, il vous semble gravir un plateau de glaces. (DeCustine.) Je n’ai rencontré, aux approches d’aucune grande ville, rien d’aussi triste que les bords de la Neva. (De Custine.) Bien n’est triste comme la nature aux approches de Saint-Pétersbourg. (Do Custine.) ^’approche et la vue de Home lui causèrent de l’enthousiasme. (Ste-Beuve.)

Et quelle force il faut aui objets mis en place.

Que l’approche distingue et le lointain efface !

Molière.

— En parlant des animaux, accouplement : La femelle refuse constamment /’approche du mâle. (J.-J. Rouss.) La brebis n’a qu’autant d’instinct qu’il en faut pour ne pas refuser lest/u mâle. (Buff.) Chez les poissons,

.s les

du

— Art milit. Abord, accès d’une place, d’un camp, d’un poste : Ville, citadelle de difficile approche. // fut chargé de défendre les approches du camp. (Acad.) Le château de Joule dé* fend les approches de Pontarlier. (Chateaub.)

p Travaux do terrassement, tels que cheminements, parallèles, logements, galeries, etc., au moyen desquels l’assiégeant s’avance sur les ouvrages de la place qu’il attaque : Faire les approches d’une ville. Les ennemis firent plusieurs sorties pour retarder les approches. (Acad.) // nous laissa faire les approches de la place. (Hamilt.) It Lignes d’approches, Nom sous lequel on désigne quelquefois les tranchées, li Contenir tes approches, Retarder les efforts des assiégeants, il Nettoyer les approches, Repousser les assiégeants et détruire leurs travaux.

— Opt. Lunette d’approche, Lunette grossissante, à travers laquelle l’angle visuel agrandi fait paraître plus proches les objets observés.

— Typogr. Distance naturelle qui existe entre les lettres, et le blanc nécessaire que porte chacune d’elles : Toutes les lettres d’un même caractère doivent avoir une approche uniforme ; sans cela, il en résulterait un effet choquant pour la vue, et gênant pour le lecteur. (H. Fournier.) il Séparation vicieuso do deux lettres, laquelle est due, tantôt à la présence d’un corps étranger, tantôt à une partie saillante de matière que le fondeur a oublié ou négligé de faire disparaître. Il Signo typographique servant à indiquer le rapprochement de mots ou de lettres trop éloignés les uns des autres. Ce signo ost une parenthèse horizontale 0> que le correcteur marque sur l’épreuve.

— Hortic. Contact de deux branches ou •rameaux pour déterminer une souduro :

Greffe en approche ou greffe par approche.

— Encycl. Géom. Courbe aux approches égales (Curva accessus œquabilis, de Leibnitz). Ligne célèbre dans l’histoire des joutes mathématiques du xvue siècle. Elle fut décrite et analysée complètement par Maupertuis.

On sait qu’un corps, sollicité par la pesanteur, parcourt, soit sur la verticale, soit sur un plan incliné, des espaces d’autant plus grands, pendant des intervalles de temps égaux, qu’il s’éloigne davantage de son point de départ. Mais la rapidité de la chute, pour un temps déterminé, est d’autant moindre que la ligne suivant laquelle elle s’effectue forme un plus grand angle avec la verticale ; en sorte qu’elle peut passer par tous les états de grandeur décroissants, compris entre la rapidité de la chute suivant la verticale de la chute et celle suivant une ligne horizontale où elle serait nulle. Il doit donc exister, entre la direction verticale et la direction horizontale, une courbe intermédiaire tellement disposée que, si l’on mène, dans le plan de la courbe, des droites

S’arallèles à l’horizon et équidistantes, elles étermineront sur cette courbe des segments qui seront parcourus en temps égaux par un mobile obligé à la suivre sous 1 action de la pesanteur. Cette courbe existe en effet ; son équation est celle d’une parabole à branches très-ouvertes.

APPROCHÉ, ÉE (a-pro-ché) part. pass. du v. Approcher. Il Aborde : Les prétendus grands ne sont pas facilement approchés. (E. Sue.)

— Fig. : Si l’égalité ne peut être atteinte, il ne s’ensuit pas qu’elle ne puisseètre approchée. (Proudh.) il Approximatif : Cette variété de mesure est ta seule qui puisse nous donner une connaissance approchée de la véritable grandeur du casoar. (Buff.) Nous croirons avoir rempli notre tâche si nous avons seulement réussi à donner une idée approchée des grands progrès accomplis. (A. Barrault.)

— Bot. Se dit des feuilles qui suivent la direction de la tige dans leur longueur, et s’en approchent.

— Manuf. Drap approché, Drap tondu fort ras.

APPROCHEMENT s. m. (a-pro-che-manrad. approcher). Action d’approcher ; état de ce qui est approché : Ce petit approchement