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ses habitants : Les Aragonais sont froids et sérieux, souvent brusques dans leur ton comme dans leurs manières. La littérature aragonaise était très - florissante sous CharlesQuint.
— Linguist. L’aragonais, Dialecte espagnol, . fortement mêlé d’expressions originaires de. Catalogne et de France. Cette influence fran- i çaisc s’explique par plusieurs motifs : d’abord ■ la proximité des provinces où l’on parlait ; français, puis l’avènement des comtes de Bar- ; celone sur le trône, et surtout les fréquentes ; incursions des chevaliers et des troubadours i du sud de la France, qui s’en allaient en j Espagne guerroyer pour la chrétienté et combattre les mécréants. Accueillis avec empressement dans les armées aragonaises, ces hardis aventuriers, en- retour de leurs services, reçurent l’investiture de différents Fiefs (comme, par exemple, Gaston de Bôarn, après !a prise de Saragosse en 1119). A cause de ces éléments étrangers, l’aragonais s’éloigna du castillan et forma longtemps une langue
à part. Jusque sous Charles-Quint il eut ses écrivains particuliers ; mais à partir de cette époque, le dialecte devint patois, et fit place pour la littérature au castillan. Ce patois s’est conservé jusqu’à nos jours, et est encore parlé par les paysans de l’Aragon.
ARAGOJVESE (Luça-Sebastiano), artiste italien, né à Brescia, florissait vers 1567. Lanzi ne citéqu’un tableau de lui, un Christ 3 deux saints, dont la composition est tnune, mais dont « les formes, les couleurs, les mouvements, méritent les plus grands éloges. » Sebastiano Aragonese paraît avoir été. surtout un habile dessinateur. Effrayé des difficultés de la peinture, il renonça a cet art pour se consacrer entièrement au dessin a la plume, genre dans lequel on lui doit une multitude de petits chefs-d'œuvre de délicatesse et de précision. Il a reproduit ainsi les médailles, les antiquités et les monuments de Brescia. Son œuvre comprend des milliers de pièces, dont beaucoup ont été gravées.
aragonite s. f. (a-ra-go-ni-te — rad. Aragon). Miner. Substance minérale carbonatee, découverte dans l’Aragon en ms.
— Encycl. Miner. L’aragonite est une variété minéralogique de la chaux carbonatée ; mais elle cristallise dans le système du prisme droit h base rectangle, tandis que le spath d’Islande, malgré 1 identité de composition chimique, appartient au système du rhomboèdre. On trouve quelquefois Yaragonite en cristaux réguliers à base rhombe, mais le plus ordinairement en prismes diversement modifiés, groupés, et disposés quelquefois en arborisation coralloïde, enfin en masses fibreuses compactes, ou d’aspect terreux. Ce minéral est assez dur ; à raye le calcaire ordinaire et présente une cassure brillante. On trouve cette variété de carbonate de chaux plus particulièrement dans les gites des minerais de fer et dans les tufs calcaires résultant des dépôts formés par les eaux salines ; les concrétions calcaires de "Vichy et de Carlsbad sont
"L’aragonite se rencontre dans un trop grand nombre de localités pour qu’on puisse les mentionner toutes. L’Aragon, Molina et Valencia, près de Mingranilla, donnent de beaux groupes de cristaux empâtés avec du gypse et du quartz dans une argile ferrugineuse qui accompagne les gypses anormaux de* ces contrées. Des formations gypseuses analogues mferment aussi des cristaux à'aragonite en
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les Landes, sont quelquefois comme ceux de Saxe et de Hongrie. On’trouvé encore des gisements à'aragonite dans les roches serpentineuses de la vallée de Saint-Nicolas, près du mont Rose, dans les fentes des tufs basaltiques de l’Auvergne et de la Haute-Loire, et enfin dans les vacuoles des roches éruptives amygdalaires de L&tzelberg. Une partie des concrétions formées par les eaux de Carlsbad est aussi à l’état A’aragonite.
— Chim. On obtient chimiquement la variété prismatique du carbonate de chaux en versant une dissolution chaude d’un sel de chaux dans une dissolution chaude de carbonate d’ammoniaque. La poudre dense qui se précipite présente au microscope la forme prismatique de Yaragonite, tandis qu’à froid, cette même opération aurait donné des rhomboèdres. (V-. Spath d’Islande.) Cette expérience fait voir en outre que les phénomènes de diinorphisme dépendent de la température à laquelle les corps ont pris naissance : si on fait chauffer des cristaux prismatiques à'aragonite, sans toutefois décomposer la substance, on voit ces cristaux tomber en poussière, et les grains de cette poussière, examinés au microscope, apparaissent sous forme de rhomboèdres. V. CARBO-NATE DE CHAUX, DlMORPHISMB.
Aragoagée s. f. (a-ra-goua-jé). Ichth. Nom donné à une scie des côtes du Brésil. ARAGUAY ou ARAGBAYA, fleuve du Brésil,
Secada, et sejettedans le fleuve du Tocanti, a San-Jao, après un cours de 1,500 kilom. En se bifurquant vers le milieu de son cours, il , forme l’île de Sainte-Anne, longue de plus de 350 kilom. ARAIGNE s, f. (a-rè-gne ; gn mil.). Form
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archaïque de araignée : Gardez-vous de faire comme î'araigne, qui convertit toutes les bonnes viandes en venin. (Marguerite.) Et l’araigne pendante, à bien filer experte.
Ronsard. Mes armes au crochet se couvrirent d’araignes. Mes soldats par les champs voguèrent sans enseignes.
Puisque la seule araigne instruit chacun de nous Et du soin de l’espouse et du soin de l’espoux.
Dubartas.
— Techn. Syn. de araignée, filet.
ARAIGNÉE s. f. (a-rè-gné ; 511 mil. — du lat. aranea ; tiré du gr. arachnê, même sens ; a revêtu successivement dans notre langue les formes suivantes : aragne, araigne, aragnée, iraigne, iragnée, iraignée, airignée et enfin araignée). Èntom. Insecte sans ailes, qui, à l’aide d’une substance tirée de son corps, forme une espèce de tissu fort mince, au moyen duquel il prend d’autres insectes, dont il fait sa nourriture : Araignée de chambre. Araignée de cave. Araignée ! de jardin. Z’araîonék commune s’introduit dans les habitations, et g suspend ses filets pour y prendre des mouches. (Acad.) Z’araignée file sa toile dans le palais des empereurs, et la caquette entonne son chant noturne sur les tours d’Ephrasiab. (Prov. persan.) Les araignées sont très - susceptibles de s’apprivoiser. (*") Les hirondelles vont disputer aux araignées leur proie jusqu’au milieu de leurs toiles. (Bnff.) Le fait des araignées qui descendent de leur toile et se tiennent suspendues tant que le son des instruments continue, et qui remontent ensuite à leur place, ne peut guère être révoqué en doute. (Buff.) Les araignées ne subissait point de métamorphose. (Dumér.) Pellisson est célèbre pour avoir élevé une araignée. (Chateaub.) jD’araignées, vous n’en trouverez pas une, le froid les a endormies ou tuées. (G. Sand.) Je verrais une araignée sur le collet de votre habit que je vous Voterais, et je l’écraserais sans vous en demander la permission. (E. Sue.) L'araignée femelle est beaucoup vlus grosse que le mâle, ainsi que cela est à peu près général chez les insectes. (A. Karr.)
... Ces
Db Fontanes. Ainsi, d’un discours insolent, e plaignait l’araignée, autrefois tapissière, Et qui lors était fllandière. La Fontaine. it fois plus laid,
Un m Monstre f
Dame araignée, en ces lieux tapissait.
De Guerle.
— La forme hideuse et repoussante de cet insecte l’a fait prendre pour terme de comparaison, un peu triviale, mais très-énergique, quand on veut qualifier une personne laide, sèche et surtout méchante : J’en ai peur, j’en ai horreur comme d’une araignée. Combien encore il avait résoiu de nous laisser dégoûter et salir par cette araignée venimeuse (Pontchartrain) que chacun souhaitait dehors. (St-Sim.) Qu’a-t-elle donc dans l’esprit ou dans les manières de si séduisant, cette araignëe- là ? (Balz.)
— Pattes d’araignée, Doigts longs, maigres et effilés : Elle agitait sur le clavier ses pattes d’araignée. (Balz.) H Dans le même sens : Les sorcières joignent leurs mains d’araignée. (V. Hugo.)
—-Pattes d’araignée, Se dit aussi d’une écriture maigre et allongée : Je ne puis lire cette écriture, ce sont de véritables pattes d’araignée.
— Toile d’araignée, Le filet que tisse l’araignée : Les toiles d’araignée sont destinées à prendre, comme dans des filets, les mouches dont l’animal se nourrit. Demain, tu m’ôteras toute cette poussière et ces toiles d’araignée ; j’aime la propreté, moi. (G. Sand.) u Elliptiq. : Oter les araignées d’une chambre. Balayer les araignées.
— L’expression foiïe d’araignée, à cause de la ténuité, du peu de consistance et de l’enchevêtrement des fils qui composent ce tissu léger, a donné lieu à d’ingénieuses compa raisons, à des métaphores pittoresques •. Ce taffetas n’est qu’une toile b’araignée. Voltaire disait des éjilucheurs de mots : ce sont des hommes qui pèsent gravement des œufs de mouche dans des balances de toiles d araignées. Le philosophe Ariston comparait les syllogismes des logiciens aux toiles d’araignées, qui nous sont inutiles, quoique tissues avec beaucoup d’art. Toiles d’araignées gui laissent passer les grosses mouches et gui ne -'-'-nnent que les petites. (Anacharsis.) Vous
passé des temps infinis à former des pro- s qui étaient des toiles d’araignée, un tffle de vent les dissipe1. (Fén.) Bayle a brodé
jets (Volt.)
Araignées de la civilisation, qui tendent leurs toiles pour y prendre des dupes. (Alex. Dum.)
— Fig. et pop. Avoir une araignée dans le plafond, Se dit d’un homme dont les facultés mentales sont un peu dérangées -. Bon ! dit Mariette en hochant la tête, est-ce que par ha-
ARA
•d mademoiselle aurait une araignée au
? (Ad. Paul.)
— Bot. Dans certaines localités, Nom vulgaire de la nigelle de Damas.
— Min. Branches ou rayons de galeries, conduits de mine et chemins sous terre, sortant d’un puits commun, et qui, par une ouverture d’un mètre de largeur environ, s’avancent sous le terrain des ouvrages où l’on veut diriger les mines.
— Conchyl. Araignée de mer, Nom marchand donné à diverses espèces du genre ptérocère, à cause des appendices digités dont est munie leur lèvre antérieure.
— Art milit. Mine qui ne se poussé pas directement, mais se compose de rameaux divergents, terminés par autant de fourneaux destinés à prendre feu simultanément.
— Mar. Patte-d’oie à un grand nombre de branches en menu filin, qu’on installe quelquefois sur l’avant des hunes, pour empêcher les huniers de se frotter ou-de s’engager contre leur rebord en cette partie ou audessous. 11 Araignée de hamac, Réseau de petites lignes placées à chaque bout du hamac, ût qui lui donne, quand il est suspendu ; la forme propre à recevoir un homme couche.
— Méd. vét. Nom vulgaire d’une maladie des mamelles, qui consiste dans une simplo inflammation de la peau de ces organes.
— Astron. Cercle de l’astrolabe, percé à jour et portant dos bras, dont les extrémités indiquent la position des étoiles.
— ïopogr. Intersection • de deux versants d’une chaîne de montagnes.
— Série. Dans le midi de la France, Ensemble des fils entrelacés que le ver a soie file d’abord, pour soutenir son cocon.
— Chass. Petit filet que l’on tend d’un arbro à l’autre au moyen de piquets, et qui s’abat' aussitôt qu’un oiseau le touche ; L’araignée est employée avec succès pour prendre les grives et les merles. Il Ce filet s appelle aussi araigne.
Techn. Crochet de fer à plusieurs bran ARA
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toile d’araignée : La semence du saule est enveloppée d’une bourre araigneusk, que les vents transportent au loin, et qui surnage dans l’eau sans se mouiller. (B. de St-P.)
ARAIGNON (Jean-Louis), avocat au parlement et poète dramatique, né h Paris, vivait à la fin du xvme siècle. Ses œuvres les plus connues sont : Le Siège de Beauvais ou Jeanne Laine, tragédie, et le Vrai philosophe, comédie
ARAIN s. m. (a-rain). Comm. Taffetas rayé ou à carreaux, fabriqué principalement dans les Indes.
A rai NE s. f. (a-rè-ne). Sorte de trompette
ARAINÉES s. f. pi. (a-rô-né — rad, ara). Ornith. Sous-famille de perroquets à longue
chos, pour retirer le
prompte, rapide, adroite, habile, industrieuse, ingénieuse, savante, laborieuse, vigilante, patiente, suspendue, fiteuse, fllandière, tisseuse, ménagère, ventrue, laide, difforme, affreuse, sale, repoussante, venimeuse, voracé, carnassière. (I (Toile d’araignée.) Subtile, fine, ténue, mince, déliée, délicate, ingénieuse, admirable, flexible, fragile, mouvante, tremblante, tendre, suspendue, perfide, traîtresse, funeste, fatale, mortelle.
— Encycl. Pris dans son sens le plus général, le mot araignée s’applique assez souvent à tous les animaux qui forment, sous le nom d’aranéides, un ordre de la classe des arachnides. Walckenaer remploie pour désigner une famille de cet ordre. Enfin, dans un sens encore plus restreint, il a été appliqué à un seul genre de cette famille, dont le type le plus connu est offert par l’araignée domestique, si commune dans nos maisons. Le genre araignée présente les caractères suivants : les yeux sont au nombre de huit, rangés par quatre de chaque côté, sur le bord antérieur du céphalothorax, suivant une ligne courbe d’avant en arrière ; la première et la dernière paire de pattes sont plus longues que les deux autres paires ; les deux filières supérieures sont fortement saillantes et dépassent les quatre autres. Le mâle est plus petit que la femelle. On connaît dans ce genre deux espèces principales : l’araignée domestique, commune dans les appartements inhabités ou négligés, dans les étables et les greniers, et l’araignée labyrinthique, qui vit sur les haies, les buissons, les arbrisseaux touffus. Ces arachnides tendent de grandes toiles, munies d’un tube dans lequel 1 araignée se tient à l’affût pour saisir les insectes qui viennent se prendre dans son réseau. Ce sont surtout les mouches qui forment leur nourriture, tandis qu’elles-mêmes deviennent la proie des guêpes ou d’autres insectes. Elles rendent donc en réalité des services en détruisant les mouches et autres diptères nuisibles.
— Jusqu’ici, on n’a tiré aucun parti de îa toile d'araignée ; cependant Bon de Saint-Hilaire, savant et magistrat, trouva le moyen
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de filer ia soie de cet insecte, et il fabric cette manière des bas qu’il envoya à, t' demie des sciences, et une paire de gants pour l’impératrice, femme de Charles VIj qui la lui avait demandée par curiosité. Depuis on a appris, par le voyageur don Félix dAzara, que les sauvages du Paraguay protiquent cette singulière industrie, qui bien certainement ne ruinera jamais les bonnetiers et les fabricants de soieries. Réaumur s’est occupé du procédé de Bon de Saint-Hilaire dans son Mémoire sur la soie de l’araignée (Recueil de l’Académie des sciences, 1710, p. 386).
La toile d’araignée est employée en chirurgie et en médecine. Chaque jour on s’en sert pour arrêter le3 petites hémorragies, et
?uelques mèdeoins l’ont vantée comme fébriuge. En Espagne, on en fait usage depuis longtemps à ce titre ; mais ce médicament parait avoir l’inconvénient d’exalter l’activité du gros intestin, notamment du rectum, ce qui —'•i.iige à ne l’employer qu’avec prudence, et roulement dans les fièvres intermittentes rebelles au quinquina.
ARAIGNEUX, EUSE adj. (a-rè-gneu, cu-ze ; gn mil. — rad. araignée). Qui ressemble à une
araire s. m. (a-rè-re — du lat. arare, labourer). Agric. Charrue simplo, sans avanttrain et sans roues, dans laquelle la puissance motrice est immédiatement appliquée au régulateur : jL’aRAIRE le plus perfectionné et le plus répandu en France est sans contredit [ f araire de M. de Bombasle. (Laboulaye.) La . forme de I’araire varie beaucoup suivant les 1 pays oit il est employé. (Richard du Cantal.) ] — Ane. coût. Nom générique sous lequel on comprenait tous les instruments aratoires. ARAJA (François), compositeur de musique, né à Naples en 1700. Fixé à Saint-Pétersbourg depuis 1835, il composa pour la troupe italienne de ia cour plusieurs opéras dont le plus remarquable est Céphale et Procris, écrit en russe et qu’on regarde comme le premier grand opéra exécuté dans cette langue. Comblé des bienfaits de l’impératrice, il revint achever ses jours en Italie.
ARAJAKO, rivière aurifère née de la cordillière de Castanas, l’un des principaux affluents du Nepo, rive droite, près de la petite ville de Aquano. ARAR s. m. V. Arack. ARAKAN s. m. (a-ra-kan). Un des dialectes principaux do la langue birmane.
ARAL (lac ou mer), grand lac ou plutôt mer intérieure de l’Asie occidentale, situé au milieu
560 et 59» long. E., à 250 kilom. E. de la mar Caspienne ; longueur du S.-O. au N.-E., 450 kilom., et 220 kilom. de large de l’E. À l’O. Côtes basses, eaux peu profondes, nombreuses îles, surtout dans la partie méridionale, reçoit les eaux de trois grands fleuves, le Syr, ' l’Amou et VOudjany. La Russie y entretient quelques bateaux à vapeur, à l’aide desquels elle espère mener à bonne fin les entreprises futures contre Khèra et Boukhara. Quelques géographes ont pensé que, dans des temps très-reculés, le lac Aral faisait partie de la mer Caspienne. La différence de niveau de ces deux mers (l’Aral est a 40 m. au-dessus de la mer Caspienne), l’élévation ^175 m.) des terres qui les séparent, l’énorme dépression de ce vaste plateau dont le point le plus bas est Astrakan, sur la côte N. de la mer Caspienne, font regarder cette opinion coipme très-improbable.
ARALDI (Michel), physiologiste et mathématicien italien, né à Modène en 1740, mort en 1813. Professeur de physiologie, d’anatomie et de pathologie à l’Université de Modène, il s’occupa aussi avec succès de mathématiques et fut un des premiers membres de l’Institua national d’Italie. L’un de ses travaux les plus importants a pour titre : De l’usage des anastomoses dans les vaisseaux des machines animales, et particulièrement dans le système de la circulation du sang ; il le traduisit lui-même en français.
ARALD1 (Alessandro), peintre italien, né à Parme, mort vers 1528. Élève de Giovanni Bellini. Il fit plusieurs tableaux d’autel pour les églises de sa ville natale. VAnnonciation, qu’on voit de lui au musée de Parme, est d’une exécution un peu sèche ; le fond est orné d’une arcade et d’un paysage.
ARALES, peuple nomade du Turkestan, sur les rives méridionales de l’Aral et celles de l’Amou-Dérya ; tributaire du khan de Khivà ;
Earle turc, suit la religion du Coran, et s’adonne la culture du coton et des céréales, mais surtout à l’élève du bétail.
ARAUA s. m. (a-ra-li-a). Bot. Genre type de lia famille des araiiacées, renfermant une douzaine d’espèces, qui croissent tn général dans les régions extra-tropicales de 1 ancien continent, et quelques-unes dans l’Amérique du Nord : Les feuilles de /'aralia épineux ont une odeur analogue à celle de la carotte. (Hoëfer.) Partout où finit la région des forêts, fleurissent ■ par larges bandes des plantes qui vivent par groupes, de petits aralias, les thibaudes et les andromèdes à feuilles de myrte. (Trad, de Humboldt.) n On dit aussi aralie.
ARALIACÉ, ÉE adj. (a-ra-li-a-sé — rad. aralia). Bot. Qui ressemble à l’aralia. Il On,
dit ai
