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mémoration de la grande séance du Jeu de Paume. L’arbre (c’était un peuplier) fut amené du faubourg Saint-Antoine, sur unchar escorté par le bataillon dont Santerre était commandant, par les canons de la section et les piques des sans-culottes mêlées aux fusils de la garde nationale. Mais la foule était si — grande autour des Tuileries et du Manège (où siégeait l’Assemblée), qu’une partie de ceux qui escortaient le peuplier, refoulés dans le jardin d’un ancien couvent de capucins qui touchait à la cour des Feuillants, et ne sachant c^ue faire en attendant le défilé, plantèrent 1 arbre de la Liberté dans l’ancien potager

des capucins !

It y en avait eu un. cependant, d’élevé dans le jardin des Tuileries, et Louis XVI avait présidé à la cérémonie. Mais, sous la République, on jugea que cet arbre avait été souillé par la main impure de Capet, et la Convention (3 pluviôse an H) autorisa les orphelins de la patrie a le renverser, pour lui en substituer un autre. On planta aussi des arbres de la fraternité. Des citoyens français et genevois, réunis dans une fête, décidèrent qu’un arbre de la fraternité serait élevé sur la limite des deux États, comme signe de l’union des peuples. Il en fut également planté un en grande pompe sur la place du Carrousel, le 28 janvier 1793. C’était un chêne de la forêt de Vincennes. (On employait tantôt le chêne et tantôt le peuplier, ce dernier à cause de son nom (populus, peuple).

Ces plantations donnaient toujours lieu, à une fête populaire, qui ne manquaitni d’originalité ni d’éclat, d’autant plus que ce culte des symboles révolutionnaires ne comptait pour ainsi dire alors que des croyants. La cérémonie se terminait ordinairement par ces immenses et interminables farandoles qui se déroulaient au chant des grandes ballades révolutionnaires, le Ça ira et la Carmagnole, emportant dans leur ronde peuple, magistrats, généraux, représentants du peuple, évêques et curés constitutionnels, etc. À la plantation de l’arbre do la fraternité, au Carrousel, le maire de Paris et tous les municipaux en écharpe dansèrent ainsi la farandole patriotique pêlemêle avec des fédérés, des savoyards portant sellette, et des sans-culottes de toutes les professions. Il en était ainsi partout, et les historiens qui trouvent cela extraordinaire et qui voient là des saturnales, montrent qu’ils ne connaissent point les mœurs de ce temps et le grand cceur de cette génération. Sans doute qu’aujourd’hui, le peuple même ne dansant plus sur les places, il est impossible de s’imaginer le préfet de la Seine, le général coinmandant la division, le président de la cour de cassation, des députés ou des sénateurs, se mêlant au peuple les jours de fête publique et dansant des rondes autour d’un mat de cocaïne. Mais à cette époque, la’réaction contre l’esprit aristocratique, les périls publics, qui rapprochaient les classes, non moins que les entraînements de parti, les chaudes sympathies en faveur des humbles et des petits, que la Révolution avait relevés de leur abjection, des mœurs plus simples et plus naïves, unebourgeoisie nourrie d’idées philosophiques et dont l’industrialisme n’avait pas encore desséché le cœur, enfin le vieil usage des danses publiques (qui s’est conservé en quelques contrées) : tout cela explique ces excentricités patriotiques qui scandalisent si fort une société glacée par le fétichisme des convenances et la morgue anglaise, et qui rougit comme d’un ridicule de la vieille bonhomie nationale et des traits les plus charmants du caractère de l’ancienne race. On pourrait citer, parmi les acteurs do ces rondes fameuses, bien des hommes devenus des personnages fort graves et fort imposants, et dont fils et petits-fils, souche plébéienne greffée de patriciat, seraient fort humiliés de l’évocation de ces souvenirs de famille. Pourquoi, après tout ? David a bien dansé devant l’arche. En 1791,1702, et jusqu’en l’an VU, personne n’était choqué de ces entraînements de l’enthousiasme. Un général pou- • vait danser avec ses soldats devant l’arche du camp (on en dressait partout), sans que la gravité du commandement fût compromise. Les représentants en mission, dans les solennités locales, s’associaient aux rondes populaires autour des tiges républicaines, devant l’autel de la patrie, les montagnes symboliques et autres emblèmes, sans diminuer le prestige de leur caractère de législateurs, sans affaiblir leur autorité proconsulaire.

L’arbre de la Liberté, comme la cocarde, fit le tour du monde ; nos soldats les arboraient partout en même temps que le drapeau national ; et même il en fut dressé en certains pays où ne pénétrèrent point les armes de la république (en Pologne, par exemple), et qui s’étaient éveillés à la vie nouvelle, au rayonnement des idées françaises.

Nos colonies suivirent l’exemple. Au Sénégal, notamment, la colonie française communia avec la mère-patrie en dressant l’emblème de. la Révolution sous les flammes du soleil d’Afrique. Une députation envoyée par elle disait a la barre de la Convention, le 22 thermidor an II : « Toute la colonie s’est empressée de se réunir et d’élever l’arbre de la Liberté dans l’endroit même où se tenait l’infâme marché de la servitude. ».

Le désir de se procurer des tiges élevées avait empêché la reprise d’un très-grand nombre d arbres, qui étaient ainsi sans racines,

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comme les anciens mai. Pour prévenir le dessèchement inévitable de ces emblèmes vénérés, la Convention décréta que : « Dans toutes les communes de la République où l’arbre de la Liberté aurait péri, il en sera planté un d’ici au premier germinal. Elle confie cette plantation et son entretien aux soins des bons citoyens, afin que dans chaque commune l’arbre de la Liberté fleurisse sous l’égide de la liberté française. » (Décret du 3 pluviôse an II.)

On replanta donc des arbres avec racines. Mais dans la suite il en périt encore, et l’on dut, à diverses reprises, faire de nouvelles plantations. Nous avons sous les yeux des pièces officielles de l’an VI, de l’an VII et de l’an VIII, émanant de l’administration centrale de la Seine ou des municipalités de Paris, et prescrivant les mesures a prendre pour que ces plantations aient lieu avec solennité le jour correspondant au 21 janvier, jour anniversaire de la juste punition du dernier roi des Français. Nous retrouvons encore en l’an X, en plein Consulat, deux lettres signées du préfet Frochot et du commandant de la place de Paris, datées des 7 et 10 brumaire, et relatives au

Nous avons dit que les arbres de la Liberté étaient entretenus avec un soin religieux par les populations locales, et ornés de rubans, de fleurs, d’inscriptions en vers et en prose. On

solennités, ils servaient de stations, pour parle. le langage du temps, autrement dit de reposons. Ils avaient, en un mot, la même importance que l’autel de la patrie ; c’étaient des monuments publics dont les lois protégeaient la conservation. Aussi les royalistes se donnaient-ils la satisfaction de les mutilerpendant la nuit, de les scier, de les arroser de vitriol, enfin de les détruire par tous les moyens possibles. Ces tentatives puériles augmentaient naturellement la haine, déjà si vivace, contre les partisans de l’ancien régime, et le peuple en éprouvait presque la même horreur que le catholique qui serait témoin de la profanation du sa :"*

mort pour avoir excité des mouvements

tieux à Rouen, arboré la cocarde blanche, et (comble d’horreur !) scié l’arbre de la liberté. En frimaire an II, un arbre est scié pendant la nuit à Amiens. André Dumont, alors en mission dans le département, écrit à la Convention pour lui dénoncer le crime affreux. Quelques jours plus tard, il annonce qu’une fête a été célébrée à Amiens pour la plantation d’un nouvel arbre. Le tronc de l’ancien, couvert d’un drap noir, fut transporté à la commune, escorté de milliers d’hommes sous les armes et d’une musique funèbre. Un nouvel arbre, pavoisé des couleurs nationales et orné de cette inscription : Les citoyens d’Amiens me défendront jusqu’à la mort ; ce nouvel arbre est transporté en grande pompe pour être planté devant le temple de la liaison. La garde nationale, les autorités, les sociétés’populaires, invitent les représentants en mission à jeter la première poignée de terre sur les racines. Bref, les Amiénois n’oublièrent rien de ce qui pouvait donner à la cérémonie le plus grand éclat et purifier leur cité du crime horrible dont elle avait été le théâtre. j Mais si les royalistes coupaient les arbres, c’étaient là des actes isolés, accomplis nuitamment, honteusement, et par quelque main mercenaire. De nombreux faits prouvent que le culte de ce symbole était accepté par la masse de la population, qu’il était entré dans les mœurs. Nous n’en citerons qu’un exemple, qui se rapporte précisément à la mêmeépoque. Des mouvements contre - révolutionnaires avaient eu lieu dans les communes autour de Coulommiers, de la Ferté-Gaucher, etc. ; cette dernière localité fut envahie par des bandes de paysans qui, après avoir écrasé les patriotes et commis quelques excès, voulurent célébrer leur triomphe en chantant un Te Deum. L’idée de chanter un Te Deum en frimaire an II, alors que le culte de la Raison s’établissait de toutes parts et que les prêtres abjuraient par milliers, cette idée seule les classait au niveau des Vendéens, aux régions les plus basses de la contre-révolution. Eh bien 1 ces contre-révolutionnaires, ces rebelles, comme on disait alors, ne songèrent pas un instant à rouvrir l’église pour y célébrer leur victoire sur les républicains ; ils allèrent spontanément chanter leur Te Deum... au pied de l’arbre de la Liberté. N’est-ce pas caractéristique ?

snlat, les arbres étaient encore entretenus. Mais il est à croire que l’autorité y mit peu do zèle. Le symbole de la liberté était d’ailleurs un anachronisme sous un tel régime. Il n’est pas à notre connaissance que, sous l’Empire, on ait pris des mesures ostensibles et donné des ordres formels pour les abattre. Mais comme tout ce qui rappelait la République choquait particulièrement le maître, il est probable qu’on en détruisit beaucoup, outre ceux qui périrent naturellement et ceux que les nombreux travaux d’édilité firent disparaître. Déjà, pendant la réaction thermidorienne et sous le. Directoire, un grand nombre avaient été clandestinementdétruits, malgré les peines sévères édictées à ce sujet. Il en existait cependant encore en de nombreux endroits à l’époque de la Restauration. Le gouvernement des Bourbons les fit rechercher avec soin et donna des ordres pour qu’ils fussent arrachés. Quelques ARB

uns échappèrent à cette chasse royale. Après 1830, on en montrait encore un à Linas, devant l’église, un autre à Pantin, deux à Marseille, qui existaient encore en 1848. C’étaient doux chênes magnifiques qui, pavoises de nouveau, apparaissaient comme des patriarches au milieu des jeunes arbres de Février. Sans doute aussi qu en d’autres endroits quelques - uns encore avaient été oublias.

surtout après Février 1848 qu’ils se multiplièrent dans toute la France avec une profusion véritablement fatigante. On en eut mis volontiers devant chaque maison. C’était à cette époque, il faut bien le dire, une vogue, une imitation, plus qu’un acte de loi. Il est évident que nous n’avons plus le même enthousiasme natf et profond pour les symboles. Quelque respectables qu’ils soient par les souvenirs qu’ils rappellent, nous n’y voyons plus guère qu’une question d’archéologie. Chacun sait aussi que, tandis que le peuple dépensait sa- passion et son activité en ces bruyantes solennités, les adversaires de la Révolution ne perdaient point leur temps, et qu’ils reformaient habilement leurs rangs sous les plis du nouveau drapeau.

On choisissait alors presque exclusivement le peuplier, pour en orner, et parfois pour en encombrer nos places. Tous ces arbres avaient reçu, au moment de leur plantation, les bénédictions du clergé.

Ces bénédictions ne les préservèrent point de la pioche de M. Léon Faucher, ministre de l’intérieur, qui, en 1840, on ne sait trop sous quel prétexte, ordonna de les arracher. Cette mesure ultra-radicale fut accomplie avec des formes qui firent accuser le ministre de provocation. Il y eut quelques troubles ; mais enfin les arbres furent arrachés. M. Léon. Faucher put se donner la satisfaction de lier en fagots ces effrayants symboles de l’anarchie, et s’imaginer qu’il avait sauvé la patrie et la civilisation.

— Iconogr. Arbre delà science du bien ai iiu mal. La Genèse ne fournit aucune indication sur l’essence de l’arbre du bien et dumal. La représentation que les artistes ont faite de cet arbre a varié suivant les époques, et surtout suivant les pays. En général, on a choisi dans chaque pays l’arbre produisant les fruits les plus savoureux, les plus séduisants. D’après le manuscrit d’un moine grec du moyen âge (Guide de la peinture), publié par Didron, voici comment l’art byzantin avait coutume de représenter la chute de nos premiers parents : <i Adam et Eve, debout et nus près d’un grand arbre semblable à un figuier et couvert de feuilles ; un serpent entortillé autour de cet arbre, avec la tête tournée du côté d’Eve. D’une main, Eve cùeiïleJu fruit, et, de l’autre, elle en offre à Adam, qui accepte, ■ L’Italie adopta tantôt le figuier, comme avait fait la Grèce, tantôt l’oranger. C’est le premier de ces arbres qu’on voit dans le Spéculum kumaiiœ saloationis, manuscrit latin de la Bibliothèque impériale, exécuté en Italie au xivû siècle ; c’est un oranger que représente une miniature de la Biblia sacra-, manuscrit de la même collection.. En Bourgogne et en Champagne, l’arbre de la tentation est la vigne ; en Normandie, c’est un pommier chargé de fruits abondants et vermeils ; en Picardie et dans l’Ile-de-France, c’est quelquefois un cerisier : telles sont, du moins, les représentations que les iconographes signalent dans un assez grand nombre de productions des miniaturistes et des maîtres de pierre qui ont travaillé dans ces diverses provinces. Le diable qui a séduit Eve n’est pas toujours figuré de la même façon : le plus souvent, c’est un serpent réel enroulé autour de l’arbre : quelquefois ce serpent a un visage de jeune fille, comme dans la Biblia sacra dont il vient d’être question ; d’autres fois il a deux têtes, l’une de jeune fille, l’autre de jeune hommé : la première regarde Adam, la seconde est tournée vers Eve ; cette dernière façon de figurer le tentateur nous est offerte par un manuscrit italien de la Bibliothèque impériale. Une ancienne sculpture du Vatican, gravée dans les Monumenta cryptarum Vaticani, d’A- de Gabrieîis, représente derrière Varbre de la science un vase -d’où sortent quatre branches de lis, allusion à la conception immaculée de la Vierge, dont le divin fruit doit délivrer l’humanité de la tache

— Allus. hist. et llttér. Arbro delà aolcnco du bien et du mol. Allusion à cet arbre du paradis terrestre, dont le fruit avait été interdit à nos premiers parents. Les citations

’ suivantes indiqueront suffisamment le sens que les écrivains donnent à cette phrase dans 1 application :

« La Vallière, toute belle qu’elle était, n’eut pas les prémices de l’amour de Louis XIV ; ce fut une femme de chambre de la reine mère qui secoua pour lui l’arbre de la science ; Henriette Berlier, femme de Pierre de Beauvais, âgée de quarante-cinq ans, et borgne, si l’onen croit la princesse Palatine. »

Bévue de l’Instruction publique.

« Mon ami, la plupart des femmes, à ce que je crois, passent leur vie à dépouiller de ses fruits mûrs ou verts le vieil arbre dont Eve eut la primeur ; et tel est l’attrait du fruit

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maudit, qaéles honnêtes femmes mêmes ne peuvent se résigner à mourir sans y avoir donné un coup de dent. «

Octave Feuillet. « La femme, Eve, c’est la Révolution, qui force le bon Adam à chanter avec elle la marseillaise de l’Eden, qui l’entraîne avec elle à l’assaut de l’arbre de la ' science, comme le peuple a poussé les bourgeois de Paris à l’assaut de la Bastille, qui enlève bravement la pomme, et qui, de ses pépins tombés sur la terre de France, fait éclore les principes de 1789 au soleil de la liberté. •

HlPPOLYTE RlGAULT.

■ Voltaire est un arbre dont tous les fruits ne sont pas bons : « N’allez jamais vous asseoir sous son ombre, » a dit le poiite. J’ai passé trois mois sous cet arbre du bien et du mal. » ARSÈNE Houssaye.

« Si le Révélateur suprême sa refuse à m’instruire, je m’instruirai moi-même ; je descendrai au plus profond de mon âme, je mangerai, comme mon père, le fruit sacré de la science ; et quand, d’infortune, je me tromperais, j’aurais du moins le mérite do. mon audace, tandis que Lui n’aurait pas l’excuse de son silence. »

P.-J. Proudhon.

tût. 2,700 hab. < r

ruines pittoresques d’un ancien château. ARBRET OU ARBROT S. m. V. ARBROT.

ARBRETAMT (ar-bro-tan) part. prés, du v. Arbreter.

ARBRETÉ (ar-bre-té) part. pass. du v. Arbreter.

ARBRETER v. n. ou intr. (ar-bro-té — rad. arbret ; on double le t devant l’e muet : J’arbrette ; j’arbretterai ; nous àrbretterions), Chass. Préparer dos arbrots, engluer des branches d’arbro pour prendre des oiseaux.

arbreux, euse adj. (ar-breu, eu-zerad. arbre). Néol. Planté d’arbres, couvert d’arbros : Pays arbreux. Des terres arbreuses.

arbrier s. m. (ar-bri-ié — rad. arbre). Bois dé l’arbalète, il On disait aussi fût.

ARBRISSEAU s. m." (ar-bri-sô — dimin.

arbre). Petit arbre : Jeune arbri :

Tendre arbrisseau. Lieu planté d’]

ifd’AT ’-Planiez en abondanco

Ces souples arbrisseaux et ces arbres mouvants Dont la tête obeit a l’haleine des venls.

— Fig. Être faible.sous lo rapport du physique ou du moral : Vous voulez passer pour un arbrisseau, vous qui êtes un cèdre du Liban. (Volt.)

—Bot. Végétal ligneux, qui ne s’elèvogucro qu’à une hauteur de 5 mètres, ot dont la tige est ramifiée dès la base : L’aubépine, le lilas, le myrte, ’ sont des arbrisseaux. La limite entre les arbres et les arbrisseaux est loin d’être rigoureusement tracée ; on voit fréquemment des arbrissiîaux prendre le caractère des arbres. (D’Orb.) Il Sous-arbrisseau, Végétal ligneux, qui tient en quelquo sorte le milieu entre l’arbuste et la tige herbacée. La rue officinale, la vigne-vierge, la clématite, sont des sous-arbrisseaux.

— Epithètea. Tendre, jeune, faible, frêle, débile, flexible, pliant, ondulant, fragile, vert, verdoyant, fleuri, élégant, charmant, riant, gracieux, fructueux.

ARRR1SSEL (Robert d’). V, Robert.

ARBROATH, ville de l’Écosse, comté de Forfar ou Angus, petit port de mer à 9G kilom. N. d’Édimbourg ; 15,000 hab. On y voit les ruines d’une belle abbaye fondée en l’honneur de Thomas Becket. A 18 kilom. en mer, le rocher et le beau phare de Bell-Rock.

ARBROT ou arbret s. m. (ar-bro, brèrad. arbre). Chass. Branche d’arbre appointéo par le bas, afin de pouvoir être plantée dans lo sol et dont chacun des menus rameaux est muni d’un morceau de sureau, appelé , dans la moelle duquel on enfonco un ou plusieurs gluaux : On attire les oiseaux à Var- brot avec des appelants et des moquettes, et en pipant et frouant.

ARBUE s. f. (ar-bû). Métall. Syn. d’erbue ou herbue. V. Erbue.

ARBUS, bourg de l’Ile de Sardaigne, gouvernement et à 50 kilom. N.-O. de Cagliari ; 2,500 hatj. Exploitation, de mines de plomb argentifère.

ARBUSCULAIRE adj. (ar-bu-sku-lè-rerad. arbuscule). Hist. nat. Qui est ramifie comme un petit arbro, un arbrisseau, en parr lant des appendices de certains animaux.

arbuscule s. ra. (ar-bu-sku-le — dulat.