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, peuples rattachés entre eux par la çommuT nauté des races ou des intérêts. On trouvera, au nom des principales contrées do l’ancien et du nouveau monde, l’histoire particulière

’ de leur architecture.

r- Peintres d’architecture. Les peintres

■ ■ d’architecture, qu’un de nos plus savants critiques d’art, M. W. Burger (Thoré), propose

• d’appeler les architecturistes, comme onidit

les paysagistes, les portraitistes, les miniaturistes, sont ceux qui-1prennent pour sujet.de leurs tableaux la vue extérieure ou intérieure d’un édifice, la vue perspective d’une rue, d’un

■ quai ou’ même d’une ville entière. Avant de devenir une branche spéciale de la peinture, cette représentation des lignes architecturales a occupé, comme elle occupe encore aujourd’hui, une place plus ou moins large dans les œuvres des divers maîtres ;.elle.a.suivi, du reste, les progrès de la peinture de paysage, dont elle n est, a bien prendre, qu’une subdir

Les fonds de paysage et d’architecture queles artistes de.la Renaissance : substituèrent aux ciels -d’or, dans lesquels les Byzantins emprisonnaient leurs.figures, nous étonnent par leur excessive, naïveté. Mais si Von songe que les Grecs et les Romains, si- supérieurs aux modernes dans plusieurs parties qe l’art, ne triomphèrent qu’imparfaitement des difficultés de la.perspective aérienne, on n’a plus que de l’admiration pour ces vaillants artistes « du xiv« et du xve siècle, qui abordèrent.hardiment ces mêmes difficultés et en préparèrent la solution. « C’est un mérite qui appartient . À Giotto, dit. Lanzi, que, d !avoir ennobli ses tableaux d’histoire, en plaçant dans.|és.fonds ) (des.édifices coloriés, de, .rôuge, de ! bleu, de , jaune, ...selon, l’usage, où l’on était alors, de

Sèindre l’extérieur des maisons :’queiques-iins é ces édifices étaient peints d’un blanc éèlar tant, semblable à celui du marbre de Earos. « , Le Saint François d’Assise recevant les stigmates, peinture capitale dé Giotto, quefpossède le Louvré, peut donner une idée de la manière dont cet illustre maître traitait l’architecture : on y/voit deux maisonnettes peintes en jaune, assez semblables à celles que vendent les marchands de jouets ; le saint, qui est en extase petit-fils’, qui’, mérita d’être, appelé, « le de la nature », fit faire de notables ’pro’k- T la perspective des lignes architecturales. Vittore Pisaifello’, de Vérone ; Paolo Uccëllo, Fra Filippo Lippi, Pesellind, les Bellini, Andréa Mantegna, améliorèrent successivement cette partie importante de l’art de peindre : les derniers s’appliquèrent avec succès à la représentation des édifices antiques et l’employèrent à orner leurs paysages et les fonds’, de leurs compositions historiques. -, ’. h •

Les artistes des écoles.du Nord’ne restèrent

. pas en arrière, des.maîtres italiens ;- dès !è commencement du xivc siècle, leurs peintures, principalement<celles qui ornent les manuscrits, offrentdes fonds de paysages, où la représentation des édifices est traitée aussi habilement, pour le moins, que dans les tableaux de Giotto. On peut consulter comme spécimen ’ un manuscrit français de la Bibliothèque impériale (n» 8392), qui contient les Relations de plusieurs voyageurs célèbres, notamment celle de Marco-Polo, et qui a été exécuté à l’époque dont nous.venons de parler, par un moine de l’abbaye de Saint-Bertin, frèreJehan Lelonc, dit et né d’Yppre, en Flandre ; quelques-unes des nombreuses miniatures de. ce manuscrit représentent des vues de villes, très-compliquées : les maisons, peintes de couleurs, très-éclatantes, s’étagent sur la pente des coteaux ou bordent des rivières : la perspective est bien loin d’être irréprochable : on, sont, que l’artiste en a.deviné plutôt qu’il, n’en a, résolù les difficultés. Au xv« ; siècle, les peintres néerlandais ne manquent presque jamais/dè

. placer et pour ainsi dire d’encadrer les scènes religieuses dans des constructions gothiques ou romanes, ou bien de leur donner pour fond des paysages, immenses parsemés d’édifices. Jan Van. Eyck, et, après lui, Rogier Van der Weyden et Meraling atteignirent en ce genre à une perfection vraiment, extraordinaire. Quoi de plus, merveilleux que léfond’du seul tableau (la Vierge au donateur) que le Louvre possède du premier de ces maîtres ? Une ville tout-entière dont les maisons bordent les eaux transparentes d’un fleuve, et dans les rues, de

. laquelle s’agitent des centaines de figurines microscopiques..Une vue photographique, ne serait pas plus exacte ; mais ce qu’elle ne donnerait pas et ce qui, fait surtout le mérite de lYcuvre de Van Eyck, ’ c’est la limpidité de l’atmosphère, l’inappréciable justesse du coloris. Rogier van der Weyden, dans son tableau de l'Adoration des rois du musée de Munich, a placé au premier plan des ruines romaines, et, au fond, une ville dont tous les détails sont admirablement peints. Mais, malgré tout son mérite, cet ouvrage est encore surpassé par le petit tableau de Meraling qui se voit.dans la même galerie et, qui représente les Sept

. Joies de la Vierge : d’innombrables édifices ornent lès divers plans du paysage.où l’artiste a placé les épisodes de son sujet.

Les maîtres que nous venons de nommer durent à leur sentiment exquis de la réalité et à 1 habileté avec laquelle ils savaient dégrader la couleur, de rendre, mieux que les Italiens primitifs, l’espace et les lointains ; mais ils reaièrent presque aussi étrangers qu’eux à la

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science dudessin linéaire. Cette branche essen ; tielle de l’art ne fut sérieusement étudiée que vers la fin du xve siècle et au commencement ..duxyie. Léonard de Vinci.-Raphaélj Le Titien, Fra-Bartolomeo, en Italie. ;-Albert Durer, ’ en u Allemagne, ’ fixèrent enfin les règles de la perspective et en firent une application éclaT tante. Nous ne citons là que les chefs d’école : ■, d ; autres. artistes plus modestes, .contribuèrentà ; opérer, Tcette. grande révolution de l’art.. A partir de cette époque, la-^présentation* des édifices est traitée, avec, une sorte de prédis lection par les artistes de l’Italie qui, en l’associant k leurs compositions historiques, obtient nent les effets les plus pittoresques. On saittout le parti que Paul Véronèse a tiré de cetrésorte d’effets ; les portiques, .les colonnades j les galeries qu’il a placés dans la.plupart-de ses tableaux frappent les regards par la beauté des lignes, la richesse des détails, la profondeur, de la, perspective. À son tour, notrePoussin saura atteindre, au dernier degré del’art, en peignant, les. admirables monuments ide l’antique. Rome, en embellissant par des ruines pittoresques- les paysages qui servent de, fond à ses’scènes bibliques. Nombreuse, est la lignée des paysagistes qui.suivirent la méthode de ce grand maître ; elle s’est recrutée dans toutes les écoles : en France, le Lorrain, Séb. Bourdon, La Hire, Hubert Robert, De AÎ.achy, .Miehallon, Victor Bert’m et les autres ipaysagistes académiques du XIX ? siècle ; en

■ Italie, . léGuaspre, Pannini ; en Hollande, Asselyn, Gérard de Lairesse, Polydor Glauber, Berghem, Weenix, Lingelbach, Mouchenui ; en Flandre, .Abr, Genoels, François ^Milletj Van Bloemen, etc. Ces, divers artistes’, à l’exemple du Poussin, se sont bornés à. associer la. peinture des édifices à celle du paysage. Le Vénitien Antonio da Canal, plus connu sous le, nom, de Canaletti, s’adonna spécialement à la.représentation : des monuments de : sa ville natale, et s’en acquitta avec une.habileté extraordinaire.. Sous son pinceau délicat, les détails de l’architecture prirent ; une fermeté merveilleuse et se revêtirent d’une, couleur chaude, harmonieuse, admirablement. nuancée suivant les accidents de la perspective et la distribution de la lumière et des ombres. La vue de l’église de la Madona, délia Soluté’, qu’on voit de lui au Louvre, est une des pages les, plus éblouissantes de son œuvré ; 11 eut.un grand, nombre de disciples et d’imitateurs, parmi lesquels se distingue Francescq G uardi, dont notre musée possède également plusieurs toiles importantes.. it ’ ', . ;,

« LLa peinture-architecturale se développa de bonne heure ; en Flandre. Hans Fredeman ’.de Vries, né à Leeuwarden en 1527, acquit dans cette branche de. l’art une supériorité.peu commune. Les figures de ses ayant-plans, dit

■ M. Waagen, ■ fournissent- lesr titres de ses tableaux, quoique la riche.architecture qui les entoure^ et dans laquelleles lois de la perspective aérienne et linéaire sont fidèlement observées, forme le sujet principal. Le ton de ses formes architecturales est généralemeut transparent et-délicat, mais froid. Hendrick van bteenwick le vieux, son élève, perfectionna le. genre ; il peignit surtout des, intérieurs d’églises gothiques, et fut’le premier h rendre l’effet des. torches et des.eierges sur les détails de l’architecture. Son fils Hendrick van Steen ■ wick le jeune, dont le Louvre a plusieurs intérieurs, d’église, lé.dépassa par la finesse de l’exécution ; mais, parmi les Flamands, son meilleur élève fut, sans contredit, Pieter Neefs le vieux, que l’on peut regarder comme le maître du genre, tant à cause de sa science de la perspective que de l’ampleur de sa touche et de la puissance de son coloris : le Louvre ne possède pas moins de neuf tableaux de cet artiste, dans les œuvres duquel Frans Francken le jeune, Jan Brueghel et David Teniers le

fière ont souvent peint des figures. Barthésmy, van Basse n, qui florissait & la même époque, peignit des intérieurs d’églises catholiques et de palais de la Renaissance, avec une grande exactitude de détails, mais dans des tons un peu crus. r, . ’. ■ L’école hollandaise compta aussi-de très-habiies peintres d’architecture, parmi lesquels nous citerons on première ligne Pieter Saenredam, qui semble avoir appliqué à ce genre la puissante manière de Rembrandt : ses tableaux, extrêmement-rares en dehors de la Hollande, unissent à la fermeté des lignes qu’on remarque dans les œuvres de Pieter Neéfs une vigueur de tons extraordinaire. Son chef-d’œuvre est une Vue de l’ancien hôtel de ville d’Amsterdam, qui’se trouve dans la maison de. ville actuelle.» On dirait, selon M. Waagen, que la lumière de cet admirable tableau a été peinte avec de la lumière. » Dirk van Delen, élève de Frans Hais, peignit avec moins de largeur, mais dans des tons.d’une exquise délicatesse et d’une grande clarté, des intérieurs et des extérieurs d’édifices dans le goût de la Renaissance.’ Emmanuel de Wittc fut encore supérieur aux deux peintres que

fonde du clair-obscur ; une touche ample et ferme, une connaissance parfaite de la perspective, une grande habileté dans la compofsition placent cet artiste au rang des maîtres qui font le plus d’honneur à la Hollande. Il représenta ordinairement des intérieurs d’édir fices d’architecture italienne. Hendrick van der Vliet paraît avoir subi son influence et s’en rapprocha surtout par la manière intelligente de distribuer la lumière. Jan van der

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Heyden, dans les tableaux duquel Adrien yan.dé Velde plaça de délicieuses figurines, peignit j avec une^uche d’une grande finesse et, dans une couleur chaude et transparente, des vues de palais, d’églises, des quais bordés d’édifices’. Gerit Bérckheyden et son frère Job représentèrent, divers monuments d’Amsterdam V le premier peignit en outre des constructions italiennes, entre autres la Vue delà cplonne Trajanë, .<mc possède le Louvre. Ce fut aussi en Italie et principalement à Rome qué Jàc^ qiies yah" der Ulft, Berstraaten, Lihgelbaçh J allèrent’chercher les’motifs de leurs tableaux d’architecture. ’. ’.

Les monuments de la ville éternelle et surtout les intérieurs de couvents ont trouvé dans l’école française, au commencement, de ce siècle, un peintre d’une originalité peu commune.. Nous avons nommé Marius Granet, dont les tableaux ont obtenu, sous l’Empire et sousla Restauration, un si légitime succès. Gustave Planché a pu diré’avec raison, en

E’arlantde cet artiste : «Nul néconnaît, comme îi, l’art de saisir et de.reproduire la physionomie d’une église ou d’un, cloître. Sous son pinceau ingénieux’ et simple, lès pierres de tous les âges, les monuments de tous les’siècles, reprennent le caractère qui leur appartient..... Les personnages qu’il place dans ses tableaux’ sont tellement reliés avec la nature inanimée, en font si bien partie, qu’ils n’ont pas L proprement parler d’existence distincte. », Granet eut dénombreux imitateurs, parmi lesquels nous citerons : le comte de Forbin, son ami, et Clériah, son élève. Un peu plus tard, ’Jules Joyant sémontrait l’émule du Canaletti, dans ses Vues de Venise ; et il était imité lui-même par MM. William Wyld’et Félix Zieni. Ce dernier s’est tourné ensuite vers l’Orient et nous adonné d’éblouissantes 'Vues de Constantinople. L’architecture de tous les.pays compte du reste, dans notréécole ’ contemporainé, des peintres d’un très-grand mérité. Il nous suffira’ de citer, parmi les tableaux de cégenre, les plus remarqués au Salon de 1864 : la 'Galerie d’Apollon, de M. Victor Navlèt ; une Salle du musée de Cluny, dé M. Ch. Giràud ; le Tombeau dé Napo^ léon, de M. Ph. Bénoist ; la Vue de l’Élysée, dé M. Desjbbert ;’ la" Galerie des armures au château royal de Turin, de M. Joseph Castif’iioné ; un Intérieur d’église à Lisuonne, de 1. Dauzàtsj’le Château H’Anet et le Château de Villepinte, dé M. Justin Ouvrié ; la Chartreuse de Mirafiorès, de M. H. Sebron ; le Palais de Frédéric IV (Heidelberg), de M. Stroobant ; la Vue de Cannes, de M. Adolphe Viollet-Le-Duc ; la Vue de Marseille, dé M. Leconte de Roujou ; les Vues d’Italie, de "MM. O. Achenbach, Lanoue, Anastasi, H. Leroux, F.’ Thomas, Arm. Leleux ; les Vues d’Orient, de MM. Dauzats, ’ Fabius Brest, Th. Frère, Tesson, Al. de Bar, Berchère, etc. ’ j

'-^- ARciiiTECTÙnE feinte. On donne ce nom à des peintures décoratives qui, par le moyen de la perspective linéaire et des couleurs j reproduisent tous.lés détails do l’architecture réelle, en font paraître les saillies, les vides, et contrefont les différents matériaux employés dans les bâtiments. Cette sorte de peintures était fort employée autrefois, surtout en Italie, pour la décoration des.’façades et dés’intérieurs, de palais. Les plus grands artistes rie dédaignèrent pas d’exécuter des ouvrages de ce genre, dont les vues architecturales peintes par les Romains dan ? les thermes de Dioclétien (V. Ar^besqors, Grotesques) fournirent les premiers modèles. On voit encore à Rome, & Bologne, à Venise, à Gênes, de somptueux édifices ornés extérieurement de fresques qui imitent, dé manière à faire illusion, une perspective architecturale. Il n’est pas rare d’y voir de véritables morceaux’ d’architecture ajouter à l’illusion de l’ensemble ; et la dorure se mêler à l’éclat ; et h. la variété de marbres réels ou factices.

Aujourd’hui, l’architecture feinte n’est, plus guère employée à la décoration des édifices ; mais on en fait un fréquent usage pour les décors des théâtres, et pour ceux des fêtes et des réjouissances publiques. Y. Peinture

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-r- Académie d’architecture. De 1671 à 17S3, la France a possédé une académie-spéciale d’architecture. Fondée par Colbert, cette académie eut pour premiers membres Blondel, Levau, Bruant, Gittard, Lepautre, Mignard, d’Orbay et Félibien. Pendant quarante-six anselle se recruta par la-nomination royale. Eh 1717, elle fut confirmée par lettres patentes, reçut des statuts et règlements, et obtint le droit de choisir elle-même ses membres, dont le nombre fut porté de 8 à 24. Supprimée momentanément en 1767, pour avoir protesté contre la nomination illégale de De Wailly, elle.fut réorganisée par nouvelles lettres patentes en 1775, et composée : 1" de 32 architectes divisés en deux classes ; 2« de 16 membres honoraires ou associés libres ; 3° de 12 correspondants ou associés étrangers. L’académie d’architecture disparut en 1703. Il n’y, a plus aujourd’hui qu’une section d’arçhiteçture dans l’académie des Beaux-Arts.

— ’ Bibliogr. Voici la liste des latins, italiens, allemands, anglais et françf

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Histoire do l’art monumental dans l’antiquité et an move. Age, par Bâtissier (Paris, in-8», 1845 et 1860). I

, Architecture (Traité d’), par Vitruve. Cetouvrage, que l’auteur écrivit dans un âge avancé, et qu’il dédia à Octave après que celui-ci eut pris le nom d’Auguste (27 ans av. J.-C), est intitulé en latin : De architectura. —IIer se compose de dix livres. Le 1" livre —traite de l’architecture en général, des qualités nécessaires à cet art, des parties dont il se compose, du choix des lieux pour bâtir une ville, etx ;.— Le 2« livre examine les premières constructions des hommes, les matériaux propres à la bâtisse, l’extraction des pierres, la coupe des bois de construction. — Il est question, dans le 3e livre, des différentes espèces de temples, des quatre ordres d’architecture en général, et particulièrement de l’ionique.-Le 4" livre est consacré à l’étude de 1 ordre ionique, du corinthien et du toscan, de la distribution et de l’ornementation des temples, etc. — Dans le 5c livre, Vitruve s’occupe du forum, et passe en revue les diverses sortes d’édifices