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| I — Fonds divers so rattachant aux archives ecclésiastiqi

K—’Loisy ordonnances et’arrêtés.’ ', ’*

« ’ L—Documents spécialement relatifs" 1 u’ : ’aux imiHinistratioris.de départe1

r ’, "’"%ent ; dé’district etL’de canton,

"•’, ’ ' -depuis" la division delà France eh

’ "’ ' départements jusqu’il■ l’institua

—. :.••■ ’.tion des préfectures en l’an VIII.

■M — Personnel «t administration gé-,

, i.’i .. nérale.- -. ;.. i. ’■

—>■ iN —.Administration -et- comptabilité, ..

départementale... ■. •. i..

., 0 -r-, Administration et comptabilité

, ■.communale.’., ., ,„..........

P— Finances, r, ,.. ; r, i., j.

.. Q-^Domaine. •-.., -.. ■., ->•. t., . ;., .

j R r-Guerre et affaires militaires...[,

S—Travaux publics.., . • ■, ., ,..

T, — Instruction publique, sciences et

« ’i U — Justice.’. ■■.,

V — Cultes u.. ■.- ;, | i.-i..., ,.

., -.. Xt- Etablissements de bienfaisance. .., Y. -rr Etablissementsi de."répression., ., ., , 'L, ~i- Affaires diverses ne rentrant pas

..i’i.’. ’ dans les séries précédentes. ;, ., ■’ ;

Lés départements qui renferment les archives’lés plus intéressantes air point’de vue historique sont^ceux du Nord, ’dû’Pas-de-Calais1, ’1 de la Seiné ;Infériéur« ;*dê la Loire-Inférieure, ■’ de Maine-et-Loiré, de la Vienne ; de la Côted’Or, de l’Yonne, du Rhône, des Bouches-du- • Rhône et de la Hauie^Garonne. TJne circulaire !, du 20 mai 1854 a prescrit la confection d’un inventaire des archives départementales anté-’ rieures à’nôo. ’. -. i

D’après Te décret du i février 1850’, les préfets nomment aux emplois d’archivistes’dépafteméritaux ; mais ils ne peuvent appeler h ces fonctions que d’anciens élèves dé t’École : des* chartes munis dùjàiplôme d’archiviste-paléographe, ou des candidats ayant subi, devant1 la commission centrale des 'archivés, à Paris ; un examen-spécial constatant leur’capacité. ’ '

Archives communales. Les titres fit.papiers, de l’administration municipale, forment entre les mains du maire un dépôt qu’il doit remettre, intégralement à son successeur. D’après n’rio. circulaire du ’2b, oçtobre., l’$50, les préfets doi-’, . vent exiger des maires.entrant en fonctions un procès-verbal..de récolemént’dés papiers et autres objets mobiliers de la mairie. L’instruction du 16 juin. 1842 à donné des règles pour la conservation et la mise en ordre.dçs’, archives des commune ;*. Celle du 25 août 1857’ a prescrit’1'invent’ajre. soinmàiije des. archivés ^ communales antérieures à 1790. Elle les divise, en neuf séries : 1« actes constitutifs et’politiques de la commune ; 2" administration communale ; 3° impôts1 et comptabilité ; 4°" propriétés communales, eaux et forêts, mines, édifices, travaux publics, ponts et chaussées, voirie ; 5" affaires militaires, marine ; justice, procédure, police ; 7»-cultes, instruction, assistance publique ; 8° agriculture, industrie ; commerce ; 9» documents divers, etc. On peut citer, comme renfermant dans leurs archivés des documents historiques intéressants, ’les’ communes d’Amiens, Angers, xVngoulêrne, i Béziers, Bordeaux, . Cbalons-sur-Marne, Chartres, Dieppe, Lyon, Grenoble, ’Marseille, Montpellier, Nîmes ; Orange, .Paris, "Périgueux, Rennes, Rouen, Saint-Omer, Saint-Quentin, Saumur, Toulouse, Troyes.

—r- Archives hospitalières. Les arc^iura’d’es établissements de bienfaisance présentent.en. général un grand intérêt historique..Une cirr ctilaii’o du 10 juin 1854 a prescrit dés mesures pour le classement et l’inventaire sommaire, des documents qui, dans ces archives, sont antérieurs a 1790.. Elle les divise, en huit séries distinctes. -.., .., -,

Archives des cours et tribunaux. Les ar-. chines judiciaires sont placées sous la direction du greffier. La loi du 21 ventôse an VU (il mars 1799) a réglé les.droits a percevoir pour l’expédition des jugements et arrêtés.’ '

— Droit pén. Toute destruction, suppression’, soustraction ou détournement’ de pièces dWr chives par, un juge, : un administrateur ;, uri fonctionnaire ou officier’ public, unagent préposé ou commis, est passible des travaux forces a temps (art. 173’du Code pénal). La peiné de la réclusion est appliquée à ces mêmes crimes, lorsqu’ils sont commis pair d’autres que les dépositaires (art. 255)’. La simple négligence des dépositaires peut être frappée d’une amende de 100 à 300 fr. (art. 254).

— Archit. L’édifice destiné à. recevoir des archives doit, pour être garantîmes dangers de l’incendie, être entièrement voûté en pierre ou en poterie, au moyen d’armatures en fer avec couvertures de métal. Le Recueil des lois et circulaires qui régissent la matière en France contient les instructions suivantes : Le local des archives doit être autant que possible isolé, sec, propre, bien exposé aux influences solaires et préservé de la foudre par un -paratonnerre. On garnira les fenêtres de barreaux de fer. Il est essentiel que le bureau de l’archiviste, dans lequel il pourra être

ARG’

allumé du feu, soit entièrement séparé du reste ’ du local ; les ouvertures doivent être disposées de manière à ménagerdes courants d’air. ■ Il faut aussi que l’air puisse circuler, facilement entre les murs et les cartons, registres ou liasses. > ■ :., . ■.., -i i. i : •-.....

— Bibliogr. L’a.science des archives a été1 çrééépar Mabillon : elle forme, soiis le nom d’à" diplomatique, une.branche importante de 'art- chéblo(/iè..(.Q6 mot.) Parmi les ouvrages^qui, ’ trâit’ehfrdés archives’êi de la diplomatique, nous" citerons :, ’ ', ’.' ’.'.

Çapitûiaria regurn fraheorum (Capitu-.’ laires’des rois, de France) ; Paris, 1G92, "2 vol. in-fol., ouvrage traduitdeux fois en français, par l’Escalopier de Nourart et par Chiriiac dé,

t diplomatica (de la diplomatique), i. La première édition est de 1G~" nais la meilleure est celle

par Mabillon. La première édition est de icsi, i

a-fol.

mtée

r-De m

regum francorum diploma-

<i’ius.(Des vieux diplômes des rois de France), par Germon ; 1703-1707, en 3 vol. in-12.

— Histoire des contestations sur la diplo’-' matique, par Ràgitenel ; Paris’,1708, in-Î2.

t- Annales du monastère de. Godwic ; 1732, 2 vol. in-fol.. ". ;..-, ., ’..., ., .’.,

-r.Lexicon diplomaticmn, abrevialiones, syllabarum et vocum in diplomatibuset codieibus a.seculo, vui ad xvi (Lexique diplomatique, abréviations dei syllabes et de mots usités du—.-xvie.siècle), par. Walther ; Goettingue^

17,41,

—• Nouveau truite de diplomatique, par deuxreligieux ’bénédictins de Saint-Maur> doini Tonstain’et dom Tassin ; Paris 1750 et années •

L’art de connaître les chartes latines etfitaliennes,

par Trombelli • Bologne ’ 1756-78,

, —Diplomatiquepratiqueou Traité de l’arran- • gement des archives et trésors’de chartes, ’ etc-.1,1 : par’Lemoiné ; Metz 1765, un vol.-in-fol. Cet ouvrage donne un plan ’d’arrangement1 dés"■’ iarchivês, consistaht’à diviser et à subdiviser" leslitrès, à les dater’et’déplier, à les’extraire ; -, à éii former’des’.'nyèntaires, à-terminer cesinventaires par des tables commodes.- U-traité ’ en’outre des qualités qui constituent l’archiviste- ; dès précautions qu’il doit prendre pour

; conserver sa santé au milieu dé 1 air corrompit"

| qu’il respire ; de la conservation des titrès- ; délia construction des armoires ; des commence-1 Iments des diverses années, des différentes1’ espèces d’anciennes chartes ; de l’analysé des" anciens cartulaires, etc. - : ■-...’.'

Dictionnaire raisonné de diplomatiquej ' contenant les règles principales et essentielles"

1 po’ùr servir h déchiffrer les anciens titres, diplômes et monuments ; ainsi ’qu’à justifier dé leur date et de leur authenticité, par doin.dè" Vaines ; Paris, 1774, 2 vol. in-8°.

; — Commentaire diplomatique sur la méthode'

■ à suivre pour déterminer l’âge des titres, par

;Gàtterêt ; Gœttingue, 1768 et 1785.

I — L’Archiviste français, ou méthode, sûré !

1 pour apprendre à. arranger les archives et

déchiffrer les anciennes écritures, par Batté

1 — Tables chronologiques des diplômes, chdr-

! les et actes imprimés concernant l’histoire de

France jusqu’en 1779, par de Brequigny ; Paris,

1783, 3 vol. in-ful.. ’ ' "

, — Notice et plan d’un voyagé pour former une collection complète des archives de l’Espagne, par Manoe ! Abella ; Madrid, 1795, in-4<v . — Voyage littéraire dans les églises d’Uspagne, avec observations, par Lorenzo Villanuova ; Madrid et Valence, 1803-23, 10 vol.

Notes sur la diplomatique, rassemblées par l’abbé Marini ;-Rome, 1805. •

'—, Grande charte, signée par le roi Jean, le 15 juin de la dix-septième.année de son règne, l’an 1215 ; Londres, 1816, in-fol., imprimé en caractères d’or, sur un très-beau papier.

Monuments diplomatiques de la Suède, par Schrôder ; Upsal,1822.

Notice de deux anciens cartulaires, par Depping ; Paris", 1831, in-8». ■ ■ — Recherches sur plusieurs collections inédites de décrétâtes du moyen âgé, par Augustin Thainér ; Paris, 1832, in-8». ’ -•■•-■,

l’ai

Paris, 1835. — Notice sur les registres, parlement de. Paris, parï’aillandiér ; 1835, in-8°.

Recherches sur les principaux actes rédigés en français, par Leglay ; Lille, 1837, in-8».

Diplômes et chartes de l’époque mérovingienne, publiés par Letronne ; Paris, 1845. Ce recueil devait avoir quatre livres ; le premier seul a paru.

Archives historiques italiennes, ou recueil de documents.encore inédits ou devenus très-rares, relatifs à l’histoire d’Italie ; Florence, 1842-51, 17 vol. in-8°.

Archives de la commission des monuments historiques, publiées sous les auspices du ministre d’État ; Paris, 1856 et années suivantes, in-fol. Cet ouvrage se compose de deux cent quarante planches-gravées sur acier, accompagnées d un texte rédigé par les membres de

péribdiqi M.’Vi’éus

Airo

publie par livraisons de deux placards, avec quatre pages de texte. ’ •

tiisioriqiic* do l’Ilulioj publication

fondée il Florence vers 1847, ’par

•i.. icua^ux, l’un’des savants les plus labô iéùxdè làPéninsule.. Ce recueil était d’abqrtT és’qué. exclusivemeht’àTa, i

— ., ... documents inédits^ relatif- „ -, -..,

et. les’qu’a’rante/premiers’.'vplumes’dë’la p’rç-’ mière série ont1, en effet ; donné un très-gran’d’ nombre ("de vieilles ; chroniques’ êt’.d’àctes ^de toutç’s.ortd.quï’sont’du plus haut intérêt’ïi’éur., l’histoire. Dans.l’es.volumes délanouvellé, sérié ; M. Vièusséux et ses edUabpratèùrs ont’ relégué aii’secohd.plan les- pièces inédites ; là^ plus’g’raridé place est !inàiritehânt occ’up’ê’épar’" des’artiçles historiques et des’jn’otic’es critiqués’1 sur les publications italiennes’ 'ou étrangères ’ qui ont rapport "a l’histoire de leur pays. Les’ rédacteurs’des Archiver, dans léur’aritipa’-’ thie fort louablepour cette dé’clainatiôh cic’é-’ ronienne dont ’abusent ’leurs compatriotes’, ’, sont’tômbés pëût- :êtré, dans ûh1 é’k’eés’ cori- traire. Les articlescoiitfenus ; dahs leur précieux’ ; recueil’sont conçus sur un pian’systêm’àtique, * oîi’ 'l’esprit dé détails règnéauxdépens dé’ —l’ensemblé. Sous’ prétextèdehé’ pas’ s’égarer dans dës’généràlités’vag’ues, ils s’attachent à’ exposer successivement et isoîémerit’une, foulé de faits secondaires ; qui devraient être liés h. des faits capitaux ; ou "rattachés à uiie idée politique ou morale qu’ils’-serviraient a démontrer. L’unJdécës écrivains, M. Tab’arrini, a signalé l’écuoil : « Plus’on avance, dit-il ;’ dans ce grand travail d’analyse, ;’dfins’cette ’ collection de documents-amassés pêle-mêle ;’ plus"’deviéh’t’ iiiipériéùx, "sêlon’moi, le-besoin de commencer à’inettre-lamairi àdes travauxsynth’étic|ues’, afin que tout cot-ainas de-détails prennésa place dans léplan ’général d’uné histoire nationale. •■T "•.-•’ -. ArcUivçï.pô, rléméiiïnirc|i’, recueil COJiiplçï’

dçs’ilèbats législatifs et.politiques des cliàm^ brés fcàriçàisés, ’ deY800Ja, ’l8ûp. Avec, la roui] ;, pression dé l’ancienMoniteur, et’ les .Ahn’diçs du Sénat ét’dù Çorpè’légi’s(atif, publiéesdepuis" 1S60 par l’administration du Moniteur uniber^^ sel, zsAArchivçsparlementairesdél,800 h 1800 ’ formeront ’la "bibliothèque.indispensable au

; pubîici’ste, îi.i :.oràteur, ’a l’homme : d’Étatj’èll’ë.s, ’
; co’hstituérpht,1’ù'nédes, ’grândes. às’sises’^çlù :,

jmQriùmerit^que^a, tribuhe l.m’p.çaise a élevé ; hu

xix=, siëclé|’ Ji’l’a’gloir’édé la littérature nationale..Cette

période.sé divise éti deux époques ’ : l l’époque.’ législative. (1800-1814) ; ét, f’, ôpoque, ’ ; Ioratoire, ’, ou., représentative"(Vsu-lSSl’)^^Les^

; dix tannées comprises" dans rintervàllé, "pourj1’

réjoindre l’année.1,860, appartiennent au règne, ’actuel, et deyr’àiéntêtrë compris’e.s logique’ ment dansi les 'Annales ’dù-’Sénat’et du Corps, l/e#(,4’faii/..La, première, épqqùè’, ’ correspondant’, I au Consulat et-au’premiér, Einpire, ést.’c.eHe ’, qui réclamé lépjus, .impçrieuseuient, rimp.rès-fisio’n.d’e ses documents législatifs ! D’abord ’ ' cette époque est là moins connue du publier, ’etr même des hommes d’État ; en second lieu, les'

travaux a huis clos des assemblées’se’rapjki.r*

tent aux principes et aux règles du droit civil1 j qui nous régit.- U né suffit pas deconnaître : le

texte des codés ; il est encore "utile d’apprécier

I les’motifs de la loi écrite, et’de comparer oiv de distinguer les opinions émises par de lateiirs qui furent des légistes réunis e.. —. i.suUation.plutôt que ’des théoriciens-ou des’ ' fondateurs de doctrine. Dans les discussions | remontant a-cette première époque, ’on voit se produire lès noms célèbres ou marquants ■ des Portalis. Siméonj Berlier, Andrieux, Boissy d’Anglas, -Curée, Chénier ; Benjamin Constant", Malherbe ; Grenier, Thibaudeau, Lucien Bonaparté, Darii, Fourcroy ; Girardin, etc. Le Moniteur-impérial a.voAt refusé ou dédaigné de reproduire «« extenso leurs opinions ; pour-la plupart ; il se bornait à une analyse sommaire. Les Archives parlementaires rapportent intégralement ces-’discours, et beaucoup, resterontcommodes modèles désagesse, d’éloquence et

AKC^

585."

!SlégiS-

des chartes, qui^ après oxamen, a droit à un emploi d’archiviste ou de bibliothécaire.

— Adjectiv. : Il y avait en outre deux procureurs généraux syndics et un secrétaire AKCHIVISTE. (A. Hugo.). — • -, "ft.

— Hist : Notaire archiviste. Notaire chargé’ •

particulièrement d’écrire les bulles des papes. >, ■

rvEnçycl. La, professipn.les ; arçAt’iii’s{éJexi£e

t.’ ■ ÂRCHIVILA1N, AINNE s.’ et adj.’ (ar-chivirlain, è-ne)..Très-laid, très-roturier.. ’ '

ARCHiviOLEs.’ f.’(ar-chi-vi-o-lo). Mus ; Ancien instrument de musique, qui était composé d’un clavecin auquel on avait adapté un jeu de viole, qui fonctionnait au moyen d’une roue tournante et d’une manivelle pareille à celle des vielles. ’ ' ’ '

Archiviole de lyre, Instrument qui ressemble à la basse de viole, mais dont le manche, ’plus large, reçoit une plus grande quantité’de cordes. ’ '" ’

ARCHIVISTE s. m. (ar-chi-vi-stû — rad. archives). Celui qui est préposé, à ia garde des archives : Le savant Daunou d été longtemps archiviste de l’empire. Les préfets trouvent leur compte à faire figurer comme archiviste, pour trois ou quatre mille francs, dans les frais de bureau qui leur sont alloués, un commis illettré ; ou même un gardien ignorant, auquel ils donnent mille à douze cents francs. (D’Audiffr.)

— Par ext. Celui qui compulse, qui étudie des archives, l] S’est dit particulièrem. de ceux qui s’occupent do recherches biographiques : O savants biographes, illustres archivistes de l’état civil des renommées, patients vérificateurs de quelques gloires légitimes, industrieux fabricateurs de gloires frauduleuses.(Ch. Nod.)

Archiviste paléographe, Élève de l’École

)

des, çon^aissaiiçeSt’r’p’s-èjtén(lues ;, il.’.jdoU, soltfamihariser’.ay’ec^récritùrp "prçpfé i, chaqii(jt, sièclé, ’connàît’i-è, les caractoreSj.lés’abr’évià^î tions et les styles "employés "dans ’différents v tem’psi’de manière ’à ;’fixerTépn’qûbJd’iïn’titre dè’s’lè premier coup d,03il :1h’1virigt"’ou’ trèrilâ’fl ans prés.1 Le stylé des notaires et les diverses-conventiô’nsJqui’fonda’matièré dès’actes^riè’ •* doivent point lui être étrangers : é’ês£rlëN moyen de.déahiifrer plus.facilement jlesititres de cette nature, qui, ordinairement, abondent /dans les chartriers. Il faut aussi qu’il prenno une1teinture du droit’civil des différentsû’Jes’, des "ànciennes’forinalités’ judiciaires, etc.’ La1difficulté què-l’ôu éprouve d’abord à lire ïeV anciennes écritures ne doit’point rebuter ; peu ’ :. h peu’1 l’on s’habitue aux abréviations ; aux ’ caractères effacés, aux expressions surannées. ; Uhé-faut’point’s’obstiner à’vouloir lire Un" livré tout entier a la première -inspection ;’ le ’ : seul moyen’de réussir, c’est de-sb borner’ k. ■' déchiffrer quelques mots par ligne la première* fois, ’puis d’y revenir-une séèondé/’une1 trôi-’, ’ sième et une quatrième fois, toujours en décôii-’ ; vru’nt de nouveaux mots : Quand ’on ’auûo, J’ certaine ; quantité ’de-mots On’ les’copie, "eii.laissant’entre eux des intervalles pour-ceux*’1 qué-1’ph’n’a pu déchiffrer ; pëu’iv peu OriJrèrii-* ’ plit ces lacunes ; le titre entier se trouvé copiê-’d’une manièré intelligible ; et" il’ donné-la’cléf- ’ pour toutes les écritures du même temps. ■’ ■ ; Voici le. programmé officiel dé l’examen à. subir paroles candidats aux fonctions ’d’arcAÏvistes départementaux : r -, ^ ;-r -’^

(Divisions politiques et, circonscriptions.reli-[ 'giçuses’de la France, avant éiàpr.ès .1789, , ét, principalement delaprovincéàluqùelléappo.fz, tenait le département pour lequellc’.canaidiit, se.présente., —cÉtats généraux et prpvinçiaux.l i —.Constitutions diverses depuis 1789, en.çfl g.u, i i, concerna l’organisation administrative, r-z Or’i-, gine et formation 4s.s archives départementales.

Éléments dont, elles se Composent. — Législation qui les régit, —r Circulaires- et insiruc-, tioiÊis, quis’y rapportent. Règles de classemc/it.,

Divisions principales. —, Système, du niimé^, ’■ rô.tàg’eir-r Nomenclature adoptée par l’instruç- tio’ridu Zia, vril.is4. ■^-.Questions sur, le cadra •annexé à "cette, instruction. —’ £xplicaiioiis, i, 'sur les établissements et les affaires quLjsqnt-^ comprises dans chaque fonds des arçhiv’esdji^ département pour lequel te candidat se "présente..

Nomenclature diplomatiqué, -r Cartulaires’.^, —, Terriers. — Pouillés..—, Rouleaux. — Pah7, càr’tés ’—.Diplômes. — iChartes.et lettres :, —. Bulles et brefs des papes.Vidimu’s. — Datés. du temps.Jndiction., -|- Çomput. —, Cycle, solaire, éléments qui s’y rattachent. — Usage' du.calendrier perpétuel. -V- Diverses manière)/, t

de commencer l’année. — Jléformedu calendrier, -. Julien. ’— Calendrier républicain.iiT- Trans-i. cription.et traduction écrite, d’une charte latine.Lecture, et. explication orale d’une, charte.française du xni« siècle., ’, . ’. ;., ...

ARCHIVOLEUR s.’m. (ar-chi-vo-leur). Vo^leur effronté, fieffé voleur : Vous devez remar-' qiier’que tout’procède par archi dans ce pays-là, c’est l’arçhipape ; l’archigymnase, et’Alùrgos-' pouvait passer ajuste titre pour J’archivoleur du comtat. (Fr. Soulié.). ’,

’archivolte s. f. (ar-chi-vbl-te —’du, bas, laî. archivoltum ; formé du lat. arcus, ’ afÇ ;[, voliitus, roulé). Archit., Moulure, qui règne" sur la tôtè. des voussoirs d’une arcade, doiitl elle suit et.orne le contour d’une imposte ’, àt l’autre ; Les rnoulures dés aecuivoltus itni-. tent celles’des architraves. (Quatrem.) L’Àk^ ciilvp. LTis byzantine, si austère, ^’arciiivolté néoromai’ne, si élégante, s’accostent et s’accouplent sans’se heurter. (V. Hugo.), Les, demicoupoles et les archivoltes recouvertes d’un fond d’or représentent, par leur’éclat et par leur hauteur, comme la région céleste de la composition. (Th.’ Gaut.) La plupart des arcs antiques nous offrent de beaux modèles.d’archivolte. (Jeandel.) Il Les anciens auteurs faisaient archivolte masc. .ri

Archivolte retournée, Celle dont là mou-’] lure, au lieu.de s’arrêter sur l’imposte, fait un retour, pour aller rejoindre l’imposte de l’arcade voisine : jCarchivolte retournée estlourde et ne convient qu’à une ordonnance rustique. (Millin !) il’ Archivolte rustique, Cclléqùi n’a quo des(moulurcs très-siniples, qu’intorrompcjtt des barrages unis et vermiculés.

— Éncycl. Dans l’architecture gréco-romaine, l’archivolte offre a peu près les mêmes’ ornements et les mêmes détails dé moulures que l’architrave : ses faces ou bandes se multiplient ou se diminuent en raison de la richesse ou de la simplicité des ordres. D’après Vignole, l’archivolte toscane n’a qu’une seule bandé ; lo dorique en admet deux ; l’ionique et le corinthien en comprennent trois, i, ’archivolte antique est ordinairement décorée d’une agrafe ou console dont le caractère et la forme dépendent aussi de l’ordre auquel appartient l’édifice. L’archivolte retournée est celle dont le bandeau, au lieu de se terminer à l’imposte, se continue par un autre bandeau ; l’archivolte

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