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mesuré l’angle donné comme il vient d’être dit, on place le diamètre de l’instrument sur la droite OB, de manière que le centre tombe au point O, qui doit être le sommet de l’angle demandé. On marque sur le plan un point M vis-à-vis de la division du rapporteur qui correspond au nombre de degrés trouvés, on tire OMA, et l’angle AOB est l’angle voulu, puisqu’il a la même mesure que l’angle donné.

Mesure des angles sm

commence par jalonner les côtés de l’angle à’ mesurer. Il sufïit pour cela de planter trois jalons, un au sommet O, et les deux autres dans les directions des deux côté3, en A et B, par exemple. On place un graphomètre de manière que le centre du demi-cercle soit précisément au-dessus du sommet O. On dirige ta ligne de foi CB dans le sens d’un des côtés. On l’ait ensuite tourner l’alidade jusqu’à ce que, regardant par les pinnules qu elle porte, on aperçoive le jalon A coupé dans le sens de sa longueur par les fils des deux pinnules réunis. L’arc MN, qu’on peut lire sur le limbe à moins d’une minute près avec le secours du vernier, donne la mesure de l’angle cherché. On voit aisément quel serait, à l’aide du graphomotre, le procédé à suivre pour construire sur le terrain un angle d’une grandeur donnée. Quand on veut obtenir la mesure d’un angle avec une grande précision, comme cela est nécessaire en astronomie, on remplace le graphomètre par le cercle répétiteur de Borda. Avec cet instrument, on cherche, non la mesure de l’angle donné, mais la mesure d’un angle 10, 20, 30... fois plus grand. On divise le résultat obtenu par 10, 20, 30... Si, en opérant ainsi, on commet une erreur dans la lecture de l’angle multiple, cette erreur se trouvera ensuite divisée par 10, 20, 30... et il n’en résultera qu’une erreur d’autant moindre sur l’angle simple. La boussole est uussi fréquemment employée dans la mesure des angles, principalement lorsqu’on a besoin d’un résultat prompt, sans tenir à une exactitude rigoureuse.

A

Division de l’anglb. S’il faut diviser un angle en deux parties égales, on commence par décrire du sommet comme centre un arc qui s’arrête aux deux côtés. Puis, de chaque point de rencontre de l’arc avec les côtés, et avec la même ouverture de compas, on décrit deux arcs qui se coupent ; la ligne qui joint ce dernier point d’intersection avec le sommet de l’angle, partage cet angle en deux angles égaux. On peut, par des subdivisions successives, partager ainsi un angle en 4, 8, 16... parties égales.

Quant au partage de l’angle en 3, 5... parties égales, il s’obtient par tâtonnements, ou par des méthodes particulières d’analyse. Le problème de la trisection de l’angle, si célèbre dans l’antiquité, se résout à l’aide d’une équation trigonométrique du 3c degré.

— Angle curviligne. Le plus important est l’angle sphérique, formé par l’intersection de deux arcs de grand cercle sur la sphère. l’angle sphérique a pour mesure l’angle rectiligne formé par les tangentes menées au point de rencontre des deux arcs qui le forment, ou encore, il a pour mesure l’arc décrit de son sommet comme pôle entre ses deux

Bornons-nous à nommer l’angle mixtiligne, qui.a un côté droit et un côté courbe.

Angle dièdre. L’intersection de deux plans se nomme Y arête -de l’angle dièdre, et les deux plans en sont les faces. On désigne un angle dièdre au moyen de quatre lettres : deux pour l’arête et une pour chaque face. Les deux lettres de l’arête s’énoncent entre les lettres des deux faces. Deux angles dièdres sont dits égaux, lorsqu’on peut faire coïncider leurs faces. Si, dans les deux faces d’un angle dièdre et au même point do l’arête, on mène deux perpendiculaires à cette arête (une dans

en fournit la mesure. Lorsque" deux dièdres adjacents sont égaux, chacun d’eux est dit angle dièdre droit. Tous les angles dièdres droits sont égaux. V. le mot Plan.

Angle solide. On appelle angle solide ou polyédrique l’ouverture formée par plusieurs plans qui se coupent en un même point. Les intersections des plans sont les arêtes de l’an-

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glesolide ; le point

est le sommet. Les angles rectilignes formés par les arêtes sont les faces ou les angles plans de l’angle solide. Lorsque le nombre des plans est égal à trois, l’angle solide s’appelle trièdre. Un angle solide étant donné, si l’on prolonge ses arêtes au delà du sommet, on forme un nouvel angle solide qui est dit symétrique du premier. Deux angles solides sont dits égaux lorsque leurs angles plans sont égaux, chacun a chacun, et semblablement disposés, fv. aux mots Polyèdre, Pyramide, Solide.) Quelques auteurs appellent pianolinéaire l’angle formé par l’inclinaison d’une droite sur un plan.

— Physiol. l’angle facial constitue un moyen ingénieux et commode de comparer les têtes des hommes et des animaux. Les deux lignes qui forment cet angle (ligne faciale menée de la partie la plus saillante du front à l’épine nasale inférieure, ligne horizontale menée de l’épine nasale inférieure au conduit auditif externe) sont en quelque sorte les coordonnées d’une physionomie. Camper, qui le premier les imagina, s’en servait uniquement pour déterminer et faire comprendre d’une façon très-simple les différences des visages. « L’examen d’une tête de Kalmouk, de nègre, d’Européen et de singe me fit découvrir, dit-il, qu’une certaine ligne tirée du front et de la lèvre supérieure démontre la différence entre les visages des diverses nations, et fait voir la conformité de la tête du nègre avec la tête du singe. Tirant avec soin l’esquisse de quelquesunes de ces faces sur une ligne horizontale, j’y traçai les lignes faciales suivant les angles qu’elles font avec la ligne horizontale. Aussitôt que je faisais tomber la ligne du visage en avant, j’avais une tête antique ; si je la faisais pencher en arrière, j’avais une tête de nègre ; si je la faisais encore plus inclinée, il en résultait une tête de singe. En l’inclinant davantage encore, j’avais celle de chien, puis enfin celle de bécasse. »

On a fait de l’angle facial de Camper un moyen de mesurer la capacité du crâne, c’est-à-dire, le développement du cerveau, et, par suite, celui de 1 intelligence. Plus l’anglefacial est aigu, plus le cerveau de l’animai est censé petit. L’homme, le plus intelligent des êtres créés, est celui de tous les animaux dont l’angle facial est le plus grand. Cette corréla Cependant il ne faut pas lui accorder ui leur absolue, parce que le développement pms ou moins grand des saillies du front et des mâchoires peut être parfaitement indépendant du développement du cerveau.*"

l’angle facial mesure en général, chez les Européens, de 80» à 85" ; il est de 75° dans la race mongole ; de 70° à 72° chez les nègres ; il varie de 65» à 30« dans les diverses espèces de singes, et il s’éloigne de plus en pli" ’ l’angle droit à rr»0""" "*••> 11™ ’ J

l’échelle animale.

Avant Camper, les artistes de la Grèce paraissent avoir deviné l’importance de YangU facial au point de vue de la physionomie. T-s tête des dieux dans lesquels ils ont symboli

H descend dans

ouvert, l/angle facial du Jupiter

Olympien et de l’Apollon du Belvédère dépasse 90°. L’ouverture de l’angle facial explique la beauté de ces chefs-d’œuvre ■ mais a-t-elle été calculée pour exprimer l’intelligence ? M. Gerdy ne le pense pas. D’après cet anatomiste, si les Grecs ont donné de la saillie au front, c’est parce que cette forme leur plaisait davantage et parce qu’elle se lie nécessairement à d’autres pour lesquelles ils avaient la même prédilection, savpir : un nez droit et à peu près perpendiculaire, une échancrure à peme sensible à la racine de cet organe, et des yeux profondément enchâssés dans leur orbite. « Observez, dit-il, les belles têtes grecques, ces caractères vous frapperont toujours, et sur les têtes des hommes comme sur les têtes des femmes, et sur les images des simples mortels comme sur celles des dieux. Reculez-en le front par la pensée, le nez deviendra oblique, une échancrure distincte en marquera la racine, et les yeux resteront à fleur de tête. Ce qui me porte à penser que la forme saillante du front "était, chez les Grecs, le résultat d’un caprice du goût et non un calcul de la raison, et qu’ils ne la destinaient point à donner au front une étendue qui annonçât une vaste intelligence, c’est qu’ils le resserraient latéralement et surtout dans sa hauteur en abaissant la chevelure. »

— Art milit. En fortification, on appelle angle saillant tout angle dont le sommet est tourné vers l’extérieur, et angle rentrant tout angte dont le sommet est tourné vers l’intérieur. Dans un angle rentrant, on donne le nom d’angle mort à l’espace qui est privé de feux. Dans les bastions et les lunettes, on nomme angles d’épaule les deux angles formés par les faces et les flancs. Dans un front bastionné, on distingue deux angles saillants, qui Sont aussi appelés angles flanqués, parce qu’ils sont défendus par les flancs des demi-bastions voisins ; deux angles flanquants ou de flanc, qui sont formés par les flancs et la cour ’

; n angle de tenaille, qui est formé,

ant du milieu de la courtine, par le prolon

; nt des faces.

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ANGLE, ÉE (an-g)é) part. pass. du v. Angler.

— Blas. Se dit de la croix, du chevron et du sautoir, quand ces pièces ont des figures longues à pointes, qui sont mouvantes de leurs angles. Famille de Clérambault : d’argent, à la croix alésée d’azur, anglée de quatre clous de passion de sable.

ANGLÉE s. f. (an-glé — rad. angle). Morceau, coin terminé en angle : Nous avons vendu une anglée de notre pré. (Carpentier.) il Peu usité.

AN

Dispc

angle.

— Techn. Former exactement les moulures dans les plus petits angles du contour, dans une tabatière de métal.

ANGLES, ancien peuple de la Germanie, qui habitait une partie du Holstein actuel. Au vie siècle, ils passèrent dans la Grande-Bretagne, chassèrent les Bretons de ce pays et fondèrent les royaumes de Northumberland, Estanglie, Mercie, qui, réunis aux royaumes de Kent, Sussex, Wessex et Essex, formèrent l’IIeptarchie. C’est des Angles qu’esj, venue la dénomination générale d’England ou Angleterre, terre (land) des Angles.

ANGLES, ch.-lieu de cant. (Tarn), arrond. de Castres, sur l’Arn : pop. aggl. 550 hab.— pop. tôt. 2,663 hab. Fabriques de drap, de cotonnades ; teintureries ; commerce de bestiaux.

ANGLESEY ou ANGLESEA, ancienne Mona, île d’Angleterre dans la mer d’Irlande, unie à la principauté de Galles par un pont tabufaire jeté sur le détroit de Menai ; 57,327 hab. Les druides y avaient une école célèbre et y ont laissé de- nombreux vestiges de leur culte. Sol bien cultivé et très-fertile, exploitation de beaux marbres verts, de cuivre et de plomb argentifère, les plus riches du monde ; fabrique d’étoffes de laine ; élève degros bétail et de moutons ; riches mines de cuivre. La capitale de l’Ile est Beaumaris, avec un port sur le détroit de Menai ; à l’autre extrémité de l’île, au N.-O., se trouvent la ville et le port à’ Hplyhead, lieu d’embarquement pour Dublin.

ANGLESEY (Henry Paget, marquis o’), pair d’Angleterre, né en 1797, es’ un des représentants de la famille Paget, f ppelée à la pairie héréditaire en 1550. Son pè re s’étant distingué à Waterloo, fut créé marq as d’Anglesey. Il lui succéda dans ce titre en 1854, après avoir porté le nom de comte d’Uxbridge, deuxième titre nobiliaire de sa maison. Il entra également dans l’armée, et devint, en 1838, colonel de cavalerie. Marié en 1819 à la fille du colonel Camphell, il fit partie du parlement depuis l’année 1820, et prit place à la chambre des lords en 1832. Dans 1une et l’autre assemblée, il appuya le développement des principes libéraux et réformistes, et son fils, le comte d’Uxbridge, qui a siégé aux Communes pour le comté de Strafford, de 1834 à 1857, a ’ même ligne. Quand le ministère Mel , fonctions qui lui donnèrent u conseil privé (conseil d’État). Depuis 1854, il est lord lieutenant (préfet) du comté d’Anglesey.

ANGLÉSITE s. f. (an-glé-zi-te — rad. Anglesey, n. pr.). Miner. Sulfate de plomb nar turel, dont on trouve de beaux échantillons

ANGLETs. m. (an-glè—rad. angle). Petit angle, potit coin : Il mettait le pouce de la main gauche sur /’anglet de l’œil. (Rabel.)

— Archit. Petite cavité fouillée en angle droit, comme sont celles qui séparent les Bossages ou pierres de refend : Refend coupé

ANGLET, commune du dép. des B.-Fyrénées, arrond. de Bayonne ; 3,605 hab. Bons petits vins blancs.

ANGLETERRE s. f. (an-gle-tè-re). Comm. Nom donné par métonymie à certaines choses qui proviennent ou sont censées provenir d’Angleterre : Elle est venue s’asseoir auprès de moi pour admirer mes dentelles. « C’est de "’Angleterre, a-t-etle dit. Cela vous coûte-t-il cher, madame ? » (Bak.)

— Hortic. Variété de poire d’automne, qui est savoureuse et très-fondanto : Acheter, manger de "’Angleterre, h On dit aussi poire d’Angleterre, et quelquefois plus simplement anglais. Les marchands des quatre saisons do Paris ont trouvé dans cette ellipse une occasion de lancer un traitcontre laperfide Albion, et on les entend crier sur tous les tons : Trois anglais, trois anglais pour un sou !

— Comm. Point d’Angleterre, Sorte de dentelle très-estimee. On croit vulgairement quo lo point d’Angleterre se fabrique dans la Grande-Bretagne. La vérité est qu’il se fait exclusivement à Bruxelles. Cette erreur est née à une époque où la législation douanière frappant les dentelles bruxelloises d’une prohibition absolue, les marchands anglais imaginèrent de les importer en contrebande, et do les vendre ensuite, on les baptisant, comme le produit de leur propre fabrication. Depuis ce temps, l’usage s’est maintenu d’appeler points d’Angleterre, les plus belles dentelles faites à Bruxelles.

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jogr. C

ralement ce nom à l’ensemble des îles Britanniques, comprenant l’Angleterre proprement dite, l’Écosse, l’Irlande et les archipels qui en dépendent ; nous ne l’appliquons ici qu’à l’Angleterre proprement dite (England), o est-à-dire à l’ancien royaume conquis par Guillaume le Conquérant sur les Anglo-Saxons. Pour les détails omis à dessein dans cet article, nous renvoyons le lecteur aux mots Grande-Bretagne, Écosse, Galles, Irlande. Néanmoins, comme aucune division réelle ne sépare géographiquement l’Angleterre de l’Écosse, nous nous placerons à un point de vue général en traçant les limites du Royaume-Uni, et nous déterminerons ainsi la position et le périmètre de ta Grande-Bretagne, dont le nom a précédé chronologiquement ceux d’Angleterre et d’Écosse.

De nombreuses et longues recherches ont été faites pour jeter quelques lumières sur l’origine des noms de Britannia et d’AIbion, que les anciens donnèrent à la Grande-Bretagne, mais qui s’appliquent surtout à la partie méridionale de cette île, puisque le reste était connu sous le nom de Caledonia. Quelques savants font venir Britannia d’un mot celtique qui signifie couleur, parce que les premiers habitants de ce pays avaient coutume de se peindre le corps ; d’autres prétendent que Bratanac, qui en langue phénicienne veut dire pays de l’étain, est l’étymologie de'Britannia ; on sait en effet que les Phéniciens allaient chercher dans ce pays l’étain qu’ils livraient au commerce. Quant à là dénomination d’Albion (lat. albus, blanc), il est reconnu qu’elle provient de la blancheur des côtes de cette île.

Avant l’invasion romaine, la Grande-Bretagne était peuplée par des colonies appartenant à la race celtique ; elle était divisée en dix-sept petits États ayant chacun un chef qui prenait le titre de roi. Après la conquête, les Romains, qui ne purent jamais soumettre la Calédonie, et qui construisirent sous Adrien et Sévère deux murailles’ pour défendre leurs nouvelles possessions, partagèrent la Grande-Bretagne en cinq provinces : 1° Britannia prima ; 2° Britannia secunda ; 3° Flavia Cœsariensis ; 4° Maxima Cœsariensis ; 5« Valencia.

Pendant l’invasion des Barbares, les Romains, forcés de retirer leurs légions de la Grande-Bretagne pour défendre les autres parties de l’empire, cèdent la place aux Saxons et aux Angles, qui, venus du Danemark au secours des Bretons contre les habitants de la Calédonie, fondent successivement les sept royaumes de ICent, Sussex, œst-Anglie, Wessex, Northumberland, Essex et Mercie. Cet ensemble d’États a été communément appelé IIcptarchie. Ce mot, qui n’est qu’une désignation posthume, a le tort de donner le change ; il semble en effet impliquer une union ou une confédération de tous ces États ; ils ne formaient nullement un corps, un système politique, comme quelques historiens modernes l’ont avancé. Leurs annales les montrent au contraire perpétuellement en guerre les uns contre les autres, à tel point que lorsque Guillaume le Conquérant fit son expédition, l’Heptarchie n’existait plus depuis longtemps.

î France, et Chenal anglais (English Chanel) par les Anglais. La mer du Nord la sépare e la Belgique, de la Hollande, de l’Allemagne,

bras de mer appelé Manche et Pas-de-Calais en France, et Chenal ano’" ;° ’t, -»w1"<a <.hu„ nel) par les Anglais. La ni

de la Belgique, de la Hotla

du Danemark et de la Norvège. Au nord e sud, elle est baignée par l’océan Atlantique ; à l’ouest se trouvent une infinité de petites îles parmi lesquelles une plus grande, l’Irlande, séparée de la Grande-Bretagne par le canal de Saint-Georges.

La pointe Lizard, k l’extrémité méridionale de la Grande-Bretagne, est sous le 49" 57’ de lat. N. ; et le cap Dunnet, à l’extrémité septentrionale, sous le 580 43’ de lat. N. Le point le plus extrême sur la côte orientale est Lowestoft, situé par 1<> 44’ de long. E. ; et sur la côte occidentale, c’est le cap Ardnamarcham, situé par 6« 14’ de long. O. (méridien de Greenvrich). Le premier de ces deux points est situé par 0» 35’, et le second, par 8° 34’ de long, occidentale du méridien de Paris. De la pointe nord à la pointe sud, la longueur est de 608 milles anglais, environ 972 kil. ; dans la partie méridionale, la plus grande largeur est d’environ 300 milles ou 480 kil. Le périmètru des côtes est de 1,460 milles ou 2,33G ki). ; mais les sinuosités du littoral, surtout sur la côte occidentale ; sont telles que ce chiffre peut être porté au triple. La figure de la Grande-Bretagne représente approximativement un triangle dont le sommet est au cap Dunnet. La surface totale de l’Ile est de 89,644 milles carrés : l’Écosse mesure pour sa part 31,324 milles. La ligne qui sépare l’Angleterre de l’Écosse commence vers l’ouest de l’angle nord-est de Solway-Frith, et court le long des rivières Esk, Liddel et Kershope, suivant une chaîne de montagnes qui reçoit successivement les noms de Lauriston-Hiils, Peel-TeH, Carter-Tell et Cheviot-IIills. Jusqu’à l’avant-deinior groupe, la ligne de démarcation court dans la direction nord-est, mais aux monts Cheviot elle tourne au nord-nord-ouest et conserve cette direction jusqu’aux rives de la Tweed, quelques milles au-dessus de Coldstreum. Le surplus de la ligne est formé par le cours de la Tweed jusqu h son embouchure, excepté la ville de Berwick, qui appartient à l’Angleterre, bien que située sur la rive nord de la rivière. Les contours de la Grande-Bretagne offrent