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les distances qui les séparent sont proportionnées à la nourriture nécessaire à chaque individu jusqu’à son accroissement. Cependant cette loi semble quelquefois être mise en oubli, et quand la matière à ronger devient moins abondante, et que les larves, trop nombreuses, traversent des conduits contigus aux. leurs, des combats ont lieu, dont la suite est la mort pour l’un des champions. Elles se déciment ainsi jusqu’à ce que leur nombre soit réduit à des proportions convenables. »

La durée de la vie des larves varie d’un à trois ans ; on observe, du reste, de très-grandes différences entre les individus d’une même espèce et, qui plus est, d’une même ponte, suivant les circonstances particulières de température, d’alimentation, etc., dans lesquelles chacun d’eux se trouve placé. Ces larves changent plusieurs fois de peau. Au moment de se transformer en nymphes, la plupart agrandissent leur habitation et se creusent une sorte de niche ovoïde, ou bien ferment avec un bouchon serré les deux extrémités de la partie de la galerie qu’elles veulent occuper. Les unes passent de 1 écorce dans le bois, les autres font justement l’inverse. Les nymphes se meuvent quand on les inquiète. Au bout de huit à quinze jours, la plupart se transforment en insectes parfaits, qui quittent les trous où ils sont éclos et tâchent d’arriver au jour ; mais souvent ils ont à traverser des tissus ou des amas de détritus tellement durcis par la sécheresse, qu’ils s’épuisent en vains efforts pour les percer et meurent dans leur trou. Ceux qui sont éclos trop tard à l’automne ne sortent qu’au printemps. Les espèces nocturnes reviennent seules, pendant le jour, au trou où elles sont nées.

La famille des longicornes renferme plus de cinq cents genres, groupés en cinq tribus, savoir : les prioniens, les cérambycins, les nécydales, les lamiaires et les lepturètes. Les principaux genres sont : prione, capricorne, cérambyx, rhagie, spondyle, lamie, saperde, nécydale, lecture, titan, remphan, macrodonte, acrocine, callichrome, aromie, bardiste, sténodonte, trichodère, molorque, callidie, etc. Tous ces insectes causent des dégâts dans les plantations ; mais ils ont pour ennemis les oiseaux, qui en détruisent beaucoup.

LONGtCOSTÉ, ÉE adj. (lon-ji-ko-sté — du lat. longus, long ; costa, cote). Hist. nat. Qui a de longues côtes.

LONGICOXE adj. (lon-ji-ko-kse — du lat. longus, long ; coxa, cuisse). Zool. Qui a de longues cuisses.

■— s. in. pi. Entom. Groupe d’insectes hémiptères, de la famille des réduviens, comprenant les genres émère, émérodème et ploiaire.

LONGICUSPIDÉ, ÉE adj. {lon-ji-ku-spi-dé — du lat. longus, long ; cuspis, pointe). Hist. nat. Qui a de longues pointes.

LONGI-ÉPINEUX, EUSE adj. (lon-ji-é-pineu, eu-ze — du lat. longus, long, et de épineux). Hist. nat. Qui a de longues épines.

LONGIÈRE s. f. (lon-jiè-re — rad. long). Econ. dom. Sorte de nappe très-longue et peu large.

LONGIFLORE adj. (lon-ji-flo-re — du lat. longus, long ; flos, fleur). Bot. Qui a de longues fleurs.

LONGIFOLIÉ, ÉE adj. (lon-ji-fo-li-é — du lat. longus, long ; folium, feuille). Bot. Qui a de longues feuilles.

LONGILABRE adj. (lon-ji-la-bre — du lat. longus, long, et de labre). Zool. Qui a le labre allongé.

— s. m. pi. Groupe d’aranéides, formé aux dépens des clubiones, et dont l’espèce type a la lèvre ou le labre très-allongé.

LONGILOBÉ, ÉE adj. (lon-ji-lo-bé — du lat. longus, long, et de lobé). Hist. nat. Divisé en lobes allongés.

— Bot. Qui a des lobes allongés : Clématite

LONG1LOBK15. *

LONGIMANE adj. (lon-ji-ma-ne — du lat. longus, long ; manus, main). Mamm. Qui a de longues mains.

— Crust. Qui a de longues pinces.

— Entom. Qui a les pattes antérieures plus longues que les autres.

— s. f. pi. Arachn, Groupe d’aranéides, formé aux dépens des altes, et caractérisé par des pattes très-allongées.

LONGIMÈTRE s. m. (lon-ji-mè-tre — du lut..longus, long, et du gr. metron, mesure). Techn. Nom hybride donné à un instrument dont les tailleurs se servent pour prendre des mesures.

LONGIMÉTRIE s. f. (lon-ji-mé-trt — du lat. longus, long, et du gr. metron, mesure). Géom. Art de mesurer les distances entre des points qu’on ne peut approcher, il Partie de la géométrie élémentaire qui traite des propriétés des lignes planes.

LONG1MÉTRIQUE adj. (lon-ji-mé-tri-kerad. .langimétrie). Géom. Qui a rapport à la longimétrie : Procédés longimétriques.

LONGIN s, m. (lon-jain — rad. long), Fam. Homme très-lent. On dit saint longin dans le même sens, en faisant allusion au nom ù’un saint personnage qui passe pour avoir

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assisté au supplice de Jésus-Christ : Cest un longin, un saint longin. il On dit aussi lon-

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LONGIN (saint), martyr au ier siècle de notre ère. Il commandait, comme centurion, les soldats romains qui, par ordre de Pilate, conduisirent Jésus-Christ jusqu’au lieu du supplice, et ce fut lui qui lui perça le sein d’un coup de lance. D’après le Martyrologe, il se convertit au christianisme après la passion, se retira en Cappadoce, où il se livra à l’œuvre des conversions, et fut condamné à la peine capitale. L’Église romaine célèbre sa fête le 16 mars.

LONGIN (Dionysius Cassius), célèbre philosophe et rhéteur grec, né vers l’an 213 de notre ère, mort à Palmyre en 273. Il doit son nom romain au droit de cité que ses ancêtres avaient acquis à Rome ; on a cru pouvoir conclure d un passage obscur de Vopiscus que sa famille était originaire de Syrie. Longin reçutde Phronton, son oncle, une excellente éducation et reconnut à son lit de mort les soins de ce parent en l’instituant son héritier. Dans la préface de la Vie de Porphyre, par Plotin, Longin raconte lui-même que, dans son enfance, il accompagna ses parents dans un grand nombre de voyages. Il avait aussi eu l’occasion de nouer des relations avec les hommes les plus considérés du me siècle dans les lettres et la philosophie, Ammonius Sacoas, Origène, Plotin et Amelius, et fut même pendant quelque temps au nombre des disciples ou plutôt des auditeurs des deux premiers, qui, toutefois, ne parvinrent pas à lui inspirer de sympathie pour les doctrines dont ils s’étaient faits les promoteurs. Longin avait un esprit trop élevé pour accepter un enseignement de seconde main puisé dans les œuvres de Platon. Il étudia donc Platon sans aucun secours étranger. C’était la meilleure manière de comprendre et de goûter le philosophe grec que les commentateurs de l’école d’Alexandrie travestissaient pour le mettre au niveau de leurs conceptions personnelles. Longin puisa dans le commerce du chef de l’Académie une hauteur intellectuelle et une pureté de langage dont ses ouvrages portent l’indélébile empreinte. Des commentaires qu’il avait rédigés sur plusieurs des dialogues de Platon, on ne possède malheureusement que de rares fragments. En suivant à la lettre la parole du maître, Longin parvint à s’en approprier non-seulement les idées, mais surtout le style et le talent littéraire. Quoique ayant vécu a une époque de décadence, il est, en effet, un des écrivains les plus corrects de la langue grecque et on estime la pureté de son goût autant que celle de son style. Mais sa manière d’étudier et de comprendre Platon l’exposait naturellement à déplaire à ceux qui usaient d’une autre méthode. Longin est un philologue et non un philosophe, disait Plotin. Après avoir reçu les leçons d’Ammonius Saccas et de plusieurs autres professeurs d’Alexandrie, Longin vint à Athènes et y ouvrit une école qui eut tant de succès, que les préoccupations de l’enseignement l’empêchèrent longtemps de se livrer a aucun travail littéraire destiné à la publicité. Le plus distingué d’entre ses élèves était Porphyre, qui ne prit ce nom que plus tard, à l’instigation de Longin, et qui s’appelait alors Malchus. On sait que le nom de Porphyre signifie roi, homme vêtu de pourpre. L’enseignement de Longin était très-varié et prouve que Plotin n’avait peut-être pas tort de le qualifier de philologue. En même temps que la philosophie et la critique, mot par lequel il faut entendre l’histoire de la philosophie, il professait la grammaire et la rhétorique. Son instruction devait être très-étendue, puisque Eunape l’appelle à ce propos « une bibliothèque vivante. » On loue son éloquence et l’habileté de si critique, éloge mérité, et dont on peut constater la légitimité, puisque l’auteur en a laissé un monument insigne : le Traité du sublime. L’autorité de son goût était même telle, qu’elle passa en proverbe et que l’on disait «juger comme Longin, » pour exprimer un jugement bien fondé. On ignore le nombre exact d’années que dura son enseignement public à Athènes, ville dans laquelle il semble avoir composé la plupart de ses ouvrages. Une circonstance restée inconnue le détermina à retourner en Orient. Il voulait, dit-on, faire une visite & des amis qu’il avait à Emèse, où l’appelait, en outre, un règlement d’intérêts personnels. Quoi qu’il en soit, ce fut dans le cours de ce voyage qu’il entra en relation avec Zénobie, reine de Palmyre. C’était le terme de sa carrière de peuseur et d’écrivain ; un autre avenir s’ouvrait devant lui. Zénobie n’était pas seulement une femme d’un caractère énergique ; elle était lettrée, amie des arts et des sciences. Elle fit de Longin son professeur de langue grecque ; mais les fonctions préceptorales de celui-ci cessèrent après la mort d’Odénath, le mari de Zénobie ; la reine, chargée du gouvernement d’une vaste contrée, n’eut guère de temps à donner aux études de linguistique. Elle utilisa cependant d’une autre manière les talents de Longin : il devint son conseiller intime. Zénobie était à la tête du mouvement de réaction des nations vaincues dont la révolte simultanée faillit effacer de l’histoire le nom romain au m° siècle. Longin, Grec d’origine, par conséquent au nombre des vaincus du peuple romain ’, secondait avec ardeur les

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tendances de Zénobie à se créer une souveraineté indépendante, et ce fut d’après les inspirations de son conseiller qu’elle écrivit à l’empereur Aurélien la lettre célèbre rapportée par Vopiscus. Quand Aurélien, en 273, se fut emparé de Palmyre, la reine, tombée aux mains de l’empereur, parvint à lui persuader qu’elle était innocente et que ses ministres étaient seuls responsables de sa conduite. Longin paya de sa vie les conseils qu’il avait donnés à sa souveraine ; il mourut, dit Zosime, avec un courage digne de Socrate.

Longin fut, sans contredit, le philosophe la plus éminent du m0 siècle. Porphyre et Plotin sont des écrivains mystiques : ils demandent plus à l’imagination et au sentiment qu’à la raison. C’est la raison qu’interrogeait Longin ; et c’est à ce titre qu’il s’élève solitaire au milieu des ruines d’une époque qui fut témoin de l’avilissement des âmes, produit par l’abus de la sophistique. Mais Longin n’était pas seulement un philosophe et un orateur qui, dans le Traité du sublime, a su joindre l’exemple au précepte ; ses connaissances de linguiste le placent au premier rang des savants anciens. Indépendamment de la langue grecque, qui était sa langue maternelle et qu’il possédait dans la perfection, il connaissait les langues parlées en Syrie ainsi que la langue lutine. Il était d’ailleurs aussi recommandable par sa vie privée que distingué par l’élévation de son esprit et la variété de son savoir. Son meilleur élève, Porphyre, le quitta pour se faire le disciple de Plotin ; Longin ne lui en sut

Eas mauvais gré, et quand il eut acquis une aute position à la cour de Palmyre, il l’invita à s’y rendre et dans toutes les circonstances le considéra comme son meilleur ami. Au point de vue des croyances, on peut considérer Longin comme un libre penseur dans l’acception moderne de ce mot. Né polythéiste, il n’abjura point ; cependant il était sympathique aux juifs et aux chrétiens, tolérance qui n’est point rare chez les philosophes et dont on n’use pas d’ordinaire envers eux.

Longin avait écrit un grand nombre d’ouvrages qui ont joui dans 1 antiquité d’une estime extraordinaire. On n’en possède plus un seul qui soit entier, pas même le Traité du sublime, qui a valu à l’auteur sa réputation actuelle. Les ouvrages dont on a conservé le titre ou quelques fragments sont, en commençant par ses œuvres philosophiques : un Commentaire sur l’introduction au Timée de Platon ; un Commentaire sur Phédon ; Sur les principes des choses ; Des biens et des maux ; on en possède la préface conservée par Plotin dans la Vie de Porphyre ; De l’instinct ; Lettre à Amelius sur la philosophie de Plotin ; De la justice dans Platon, opuscule dirigé contre Amelius ; Des idées ; il y a deux ouvrages de Longin sous ce titre, l’un dirigé contre la théorie de Porphyre sur le même sujet, l’autre contre celle de Plotin ; De l’âme ; Eusèbe en a conservé un fragment ; Odenath ; il n’en a survécu que le titre. Ce doit être un panégyrique d’Odénath, le mari de la reine Zénobie. C’est d’ailleurs le dernier ouvrage de Longin.

Ses œuvres de rhétorique sont : les Philologues, ouvrage étendu dont il reste le vingt et unième livre ; c’étaient, selon toute apparence, des remarques de critiques sur un grand nombre de sujets ; Sur le Médias de Démosthène, commentaire sur la harangue de Démosthène contre Médias ; Remarques sur Homère ; Si Homère était un philosophe ; Questions sur Homère, traité qui contenait deux livres ; Remarques grammaticales sur la manière d’écrire l’histoire ; Sur la signification de certains mots dans Homère, ouvrage qui contenait trois livres ; Dictionnaire des mots alliques ; Mots d’Antimaque et d’Hérucléon ; Sur les mots étrangers ; Scholie sur- le manuel d’Hépheslion, ouvrage que l’on possède en manuscrit, mais qui n’a pas encore été imprimé ; De la synthèse dans te discours ; Manuel de rhétorique ; Sur la rhétorique d’Hermogène ; il en existe quelques fragments dans un manuscrit de Vienne.

Le Traité du sublime est, d’après l’opinion de Boileau, un chef-d’œuvre de bon sens, d’érudition et d’éloquence ; mais on ne sait pas au juste s’il appartient à Longin. Le plus ancien manuscrit qu’on en possède dit qu’il est de Denys ou de Longin. On l’a attribué à Denys d’Halicarnasse non sans quelque vraisemblance, Cecilius, contre qui ce traité est écrit, était contemporain de Denys d’Halicarnasse, et il n’est pas probable que Longin eût pris la peine de réfuter un homme mort depuis deux cents ans ; quoi qu’il en soit, c’est au Traité du sublime que Longin doit, chez les modernes, sa plus grande réputation. J. Tolpius et Ruhuken ont publié trois éditions (1778, 1789 et 1800) de tout ce qui reste des œuvres de Longin, à l’exception de quelques fragments de peu d’importance, dont quelques-uns ont été découverts depuis,

Longin (RÉFLEXIONS CRITIQUES SUR), par

Boileau (1683). On ne possède pas du tout dans ce livre ce que l’on serait en droit d’attendre d’après le titre, c’est-à-dire une étude critique soit sur Longin, soit sur le principal ouvrage qui lui est attribué, le Traité du sublime. Boileau n’a fait qu’une sorte de pamphlet littéraire, dirigé contre Perrault, à propos de la grande querelle des anciens etdes modernes.

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« A proprement parler, dit M. H. Rigault, les Réflexions sur Longin sont un répertoire des bévues de Perrault, au sujet des auteurs de l’antiquité. Boileau n’y aborde aucune question, n’y soutient aucune doctrine : il y ivlève les contre-sens, les Imites de style et même les fautes d’orthographe. Quelquefois, emporté par la réfutation, il s’avance trop loin : il traite son adversaire d’extravagant pour avoir insinué qu’Homère pourrait bien n’être pas l’auteur de VIliade, et annoncé qu’on préparait en Allemagne des mémoires sur ce sujet ; mais le plus souvent ses critiques sont justes. Ainsi il prouve à Perrault qu’il a lu Elien dans une traduction, sans vérifier le texte, qu’il lui a fuit dire le contraire de ce qu’il dit, et que le chien qui reconnaît Ulysse peut avoir vécu vingt ans, puisque celui de Louis XIV en a vécu vingt-deux. Il substitue aux versions infidèles de son adversaire des traductions exactes et élégantes, qui font ressortir ses erreurs et son injustice.

« On a critiqué le style de Boileau dans les Réflexions sur Longin. Il est lourd, a-t-on dit, grand défaut dans la polémique. Ce n’est pas la pesanteur que j’y reprendrai : même quand l’expression de Boileau manque de légèreté, sa pensée est assez vive pour aiguillonner l’attention ; ce qui m’y parait regrettable, c’est l’accent dédaigneux, c’est la dureté des termes, béuue, ignorance, ineptie, ridicule, que Boileau prodigue en parlant de Perrault..’. ; mais co que je regrette le plus, c’est que Boileau so soit borné à démontrer et à châtier l’injustice des critiques de Perrault, et n’ait pas daigné discuter ses idées. Ce n’est pas, assurément, qu’il n’ait vu la portée de quelquesunes. C’est une impertinence de prétendre, comme on l’a fait de nos jours, que Boileau n’était pas de taille à comprendre Perrault. Boileau n’était ni si étroit, ni si attardé qu’on uffecte de le croire aujourd’hui. Dans la querelle qui nous occupe, on est surpris de découvrir que le moins exclusif et le plus tolérant, en matière de goût, de Perrault et de Boileau, ce n’est pas Perrault, c’est Boileau. ■

LONGINE s. f. (lon-ji-ne. Entom. Genre d’insectes diptères brachocères, de la famille des mouches, dont l’espèce type habite la Brésil.

LONOINUS (Flavius), administrateur byzantin qui vivait au vie siècle de notre ère. En 568, il se rendit à Ravenne par ordre de Justin le Jeune, empereur de Constantinople, pour remplacer Narsès dans le gouvernement de l’Italie. Le nouvel exarque ne put s’opposer à l’invasion des Lombards (568) ; mais il s’empara du trésor de leur roi, que lui livra Rosemonde, veuve de ce prince. Il fut rappelé en 584, et, depuis ce moment, son nom disparaît de l’histoire.

LONG1NUS (Cassius), nom de divers personnages romains. V. Cassius.

LONG1NUS, historien polonais. V. Dlugosz.

LONGIPALPE adj. (lon-ji-pal-pe — du lat. longus, long, et de palpe). Entom. Qui a les palpes longues.

— s. m. pi. Tribu d’insectes coléoptères pentainères, de la famille dés brachélytres, caractérisée par des palpes maxillaires très-longues.

LONGIPÈDE adj. (lon-ji-pè-de — du lat. longus, long ; pes, pied). Zool. Qui a de longues pattes.

LONGIPÉDONCULÉ, ÉEadj.(lon-ji-pé-donku-lé — du lat. longus, long, et de pédoncule). Bot. Qui a de longs pédoncules.

LONGIPENNE adj. (lon-ji-pè-ne — du lat. longus, long ; penna, aile). Ornith. Qui a les ailes longues.

— s. m. pi. Famille d’oiseaux palmipèdes, renfermant des genres caractérisés par des ailes très-longues et un vol très-puissant, tels que les pétrels, les albatros, les mouettes, les goélands, etc.

— Encycl. Les longipennes forment une famille de palmipèdes caractérisée surtout, comme le nom l’indique, par des ailes très-longues. De plus, ils ont le bec non dentelé, crochu ou simplement pointu au bout, et le pouce libre ou nul. Ils présentent encore un larynx inférieur pourvu seulement d’un muscle propre de chaque côté, un gésier musculeux et des cœcums courts. Cette famille comprend les genres pétrel ou procelfaire, putlin, pélioanoïde, prion, albatros, mouette, goéland, stercoraire, sterne ou hirondelle tlo mer, noddi et bec-en-ciseaux. Tous les longipennes sont des oiseaux de haute mer, qui, grâce à leurs puissantes ailes et à leur vol étendu, peuvent s’éloigner des plages à de très-grandes distances. Aussi les trouve-t-on répandus à peu près partout ; le3 navigateurs les ont rencontrés sur les plages les pjus diverses. Ils sont, eu général, très-bons pêcheurs, et se nourrissent surtout de poisson.

LONG1PÉTALE adj. (lon-ji-pé-ta-le — du lut. longus, long, et de pétale). Bot. Qui a de longs pétales : Fleur lonQipétalij. Corolle

LONG1PÉTALB.

LONGIPÉTIOLÊ, ÉE adj. (lon-ji-pé-ti-o-lé — du lat. longus, et de pétiole). Bot. Qui ado longs pétioles : Fleurs lokgii’étiolées..

LONGIPINNÉ, ÉE adj. (lon-ji-pinn-né 84