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1473, mort en 1547. Il devint doyen de Salisbury et chanoine de Windsor. Henri VIII, quil’affectionnait particulièrement, le nomma son confesseur, puis lui donna l’évêché de Lincoln (1520) ; mais Longland dut regretter cette accumulation de faveurs lorsque le roi l’invita à sanctionner son divorce avec Catherine d’Aragon. Longland céda, après de longues hésitations, et jusqu’à son dernier soupir se reprocha cette faiblesse. Inébranlable dans ses convictions catholiques, il s’opposa toujours et de toutes ses forces au’progrès de la Réforme naissante. On a de lui : C’onciones in Psalmas pœnitentix coram rege (Londres, 1521-1522) ; Quingue sermones (Londres, 1528).

LONGLAND ou LANGELANDE (Robert), poste anglais de la fin du xive siècle. Il a écrit, vers 1369, les Visions de Pierre Plowman, satire contre les vices de son temps, surtout contre ceux du clergé ; cet ouvrage est en vers non rimes, et presque tous les mots d’un même vers commencent par la môme lettre. Le vieux langage saxon, dont s’est servi l’auteur, et les obscurités prudentes qui envelopfient ses hardiesses rendent la lecture de ce ivre fort difricile à comprendre. Il a été im-Erimé pour la première fois en 1550. Aux déuts de la Réforme, le personnage fictif de Plowman devint le type populaire de l’ennemi de Rome.

LONG-NEZ s. m. Mamm, Nom vulgaire du masiq.uk, genre de singes.

— Erpét. Nom vulgaire d’un serpent du genre typhlops.

LONGNY, bourg de France (Orne), ch.-l. de cant., arrond. et a 20 kilom. E. de Mortagne, dans une petite vallée qui débouche dans celle de l’Huisne ; pop. agg !., 1,488 hab.

— pop. tôt., 2,377 hab. Haut fourneau, tanneries, scierie. Commerce de bois. Ce bourg, dominé par des hauteurs pittoresques et entouré de verdure, possède un beau château du xviie siècle, composé d’un corps de logis

firincipal et de deux pavillons carrés en saille. Trois grosses tours flanquent l’une des façades. Cette imposante construction est entourée de larges allées et de belles eaux. L’église, ’ qui date de la Renaissance, offre une haute tour carrée, flanquée d’une tourelle hexagone et décorée de belles statues et de charmantes ogives. On remarque à l’intérieur ; quinze petits tableaux représentant la Vie de la Vierge, et deux jolis autels en bois sculpté. Une des collines qui dominent Longny porte la chapelle de Notre-Daine-de-Pitié, bel édifice du xvie siècle, que surmonte une tour carrée et que décorent de remarquables sculptures et de jolis vitraux. Le haut fourneau de Longny occupe 800 ouvriers.

LONGOBARDi, bourg du royaume d’Italie, province de laCalabre Citérieure, arrond. et à 17 kilom. S. de Paola, sur la Méditerranée ; 2,153 hab.

LONGOBARDI, nom latin des Lombards.

LONGOBARDI (Nicolas), jésuite italien et supérieur des missions en Chine, né en Sicile en 1565, mort à Pékin en 1655. Il partit en 1596 comme missionnaire, et obtint le plus grand succès. Il possédait à fond la langue chinoise, et a laissé sur Confucius et la Chine divers écrits qui ne sont pas à l’abri du reproche d’inexactitude et de partialité. On cite, parmi ses ouvrages : Annuæ litterræ e Sinis anni 1598 (Mayence, 1601, in-8o) ; Libellus precum; De anima ejusque potentiis; De Confucio ejusque doctrina tractatus.

LONGOBUCCO, ville du royaume d’Italie, province de la Calabre Citérieure, district et à G kilom. N. de Rossano, dans une vallée profonde ; 6,369 hab. Mines de plomb. Élève de chevaux.

LONGOLATÙM, nom latin du bourg de Lonlay.

LONGOLIUS (Jean-Daniel), médecin allemand, né à Meissen en 1677, mort en 1740.11 exerça l’art de guérir à Budissin et publia, entre autres ouvrages : Dé oryanica intelleclus humani ratione (Halle, 1709, in-4o) ; Judicium medicum (Budissin, 1717) ; (Traité de la vie humaine (lïudissin, 1719) ; les Mathématiques dévoilées (tiudissin, 1735).

LONGOLIUS (Paul-Daniel), philologue et érudit allemand, né à Kesselsdorf (Saxe) en 1704, mort en 1779. Il fut pendant quarante-quatre ans recteur du gymnase de Hof. Cet érudit publia plusieurs éditions d’auteurs anciens, un grand nombre de dissertations philologiques, historiques, archéologiques et littéraires et fut un des principaux rédacteurs de l’Encyclopédie allemande (Leipzig, 1731-1750, 64 vol. in-fol. avec 4 vol. de supplément). Nous citerons] de lui : Sur la bibliothèque du gymnase de Hof (1747, in-4o), et Notitia Hermundurorum (Nuremberg, 1793, 2 vol. in-8o), recueil de dissertations.

LOiNGOMONTANCS (Christian), astronome suédois, né dans le Jutlanù en 1562, moi-fît Copenhague en 1647. Fils d’un paysan, etcomme le philosophe Cléanthe, partageant son temps entre l’étude et le travail manuel, il fut élève de l’illustre Tycho-Brahé, auprès duquel il passa huit années et qu’il aida dans la plupart de ses travaux, surtout pour la confection de son catalogue d’étoiles et pour sa théorie de la lune. De retour dans sa patrie, il obtint la chaire do hautes mathéma LONG

tiques à Copenhague, et la remplit avec distioction jusqu’à sa mort.

Son principal ouvrage est : Astronomica Danica, vigiliis et opéra Christiani Severini Longomontani, èlaborata, etc., qui a eu trois éditions, de 1622 à 1640 ; il est dédié à Christian IV. La théorie des planètes y est rédigée dans les trois systèmes de Ptolémée, de Copernic et de Tycho-Brahé ; mais Longomontanus se déclare pour Tycho, qu’il abandonne toutefois dans 1 explication du mouvement diurne. La théorie géométrique de la lune est refaite d’après les observations de ce maître et conformément à ses idées.

Les découvertes de Kepler ont été peu comprises’de Longomontanus qui, supposant qu’on pouvait trouver à peu prés l’équivalent d’une courbe quelconque en multipliant les cercles, déclare qu’il ne peut ni ne doit renoncer à cette idée de Copernic, regardée par Tycho comme, un axiome, que tous les mouvements célestes s’accomplissent dans des cercles. Il emploie, en effet, quatre cercles pour obtenir la trajectoire dé Mars. Toutefois, il ne parle jamais de Kepler, dont il eût pu jalouser la gloire, qu’en des termes toujours très-honorables.

Bailly lui reproche de n’avoir pas su faire un choix entre les quatre systèmes de Ptolémée, de Copernic, de Tycho et de Kepler. Ce reproche ne paraît pas juste, puisque Longomontanus avait son système personnel qui consistait à admettre le mouvement diurne de la terre autour de la ligne de ses pôles, en lui refusant le mouvement de translation, et à faire tourner les planètes autour du soleil. Kepler a été méconnu par bien d’autres géomètres ou astronomes que par Longomontanus ; mais, outre qu’il avait publié bien des extravagances avant sa théorie de Mars, son système, encore tout géométrique, n’avait pas été appuyé des preuves qu’en a données Newton.

LONGO-SARDO, la Tibula des Romains, bourg du royaume d’Italie, dans l’île de Sardaigne, dans la province et à 90 kilom. N.-E. de Sassari, avec un petit port à l’entrée occidentale du détroit de Bonifacio ; 560 hab. L’entrée du port a à peine 150 mètres de largeur et ne peut recevoir que de petits bâtiments.

LONGOTTE s. f. (lon-go-te). Comm. Calicot plus gros et plus lourd que le calicot ordinaire et qui est intermédiaire entre la toile de coton et les tissus destinés à l’impression : C’est à Rouen que se fabriquent principalement les longottes, et l’Algérie est te pays où elles se consomment le plus.

LONGOV1CUM, nom latin de la ville de Lancastkr.

LONGOVICUS, nom latin de Lonqwy.

LONG-PAN s. m. Constr. Long côté d’un comble., ■

LONGPÉRIER (Henri-Adrien Prévost db), antiquaire, né à Paris en 1816. De très-bonne heure, il s’adonna à son goût pour la numismatique et l’archéologie -, fut attaché, en 1835, en qualité d’employé au Cabinet des mémoires de la bibliothèque du roi, puis devint successivement membre de la Société des antiquaires de France (1837), conservateur adjoint du musée égyptien du Louvre (1S47), conservateur en titre (1848), et reçut peu après dans ses attributions la surveillance du musée assyrien, du musée mexicain et de la sculpture antique. En 1854, l’Académie des inscriptions et belles-lettres l’admit au nombre de ses membres. À la suite de démêlés avec M. de Nieirwerkerke, il donna sa démission de conservateur des musées (1869) ; mais depuis il a été réintégré dans ses fonctions. M. Longpérier s’est occupé de faire rédiger de nouveaux catalogues contenant les œuvres placées sous sa surveillance. C’est un homme instruit, doué d’une grande sagacité et très-versé dans la langue arabe. Indépendamment d’articles et de mémoires insérés dans le Recueil des antiquaires de •France, dans la Revue archéologique, les Annales de l’Institut archéologique et dans deux publications à la fondation desquelles il apris part, la Revue de numismatique et l’Athenxum français, on lui doit des catalogues raisonnes de médailles, des mémoires importants sur la Numismatique des rois sassanides et des rois arsacides (1840-1854), couronnés par l’Institut ; le Musée Napoléon III, architecture, sculpture, etc., (1864-1869 et suiv.)

LONG-PIC s. m. Mar. Position d’un navire qui, en levant une ancre mouillée à l’avant, est arrimé sur cette ancre de façon que le câble est vertical, à pic : Être à long-pic.

LONGPONT. village et commune de Franco (Seine-et-Oise), canton de Longjumeau, arrond. et à 17 kilom. de Corbeil, sur la rive gauche de la Remarde ; 625hab. Au ixo siècle, Longpont était un bourg assez considérabledont dépendaient plusieurs villages voisins. Gui de Montlhéry y fonda, en iogi, un monastère qui fut l’origine d’un célèbre prieuré conventuel de l’ordre de Clu.ny, aujourd’hui en partie détruit. Les bâtiments de ce monastère étaient construits en grès et en brique ; ils formaient un carré parfait avec une cour au milieu et un cloître autour. Il ne reste plus actuellement qu’un bâtiment transformé en maison de campagne, et une grande partio de l’église, très-intéressante au point devuo

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de l’art. Cette église, remarquable surtout par les sculptures de son portail, a été classée parmi les monuments historiques.

LONGPONT, village et commune de France, départ, de l’Aisne, — arrond. et à 20 kilom. de Soissons, canton de Villers-Cotterets ; 300 hab. On trouve près de ce village les ruines de l’abbaye de Longpont, fondée au commencement du xne siècle et’ habitée par des religieux de CIteaux. Elle acquit en peu de temps des biens immenses. En 1414, elle fut pillée par les Bourguignons et en partie incendiée. Les religieux, qui étaient au nombre de quatre cents peu après’là fondation du monastère, n’étaient plus qu’ail nombre de vingt-huit.lorsque les huguenots brûlèrent le palais abbatial et pillèrent la belle ’église bâtie en 1226. Aujourd’hui, l’église et l’abbaye ne sont plus que des ruines.

LONGPUÉ (Alexandre , be), auteur dramatique français, né à Paris le 17 juillet 1795, mort à Ûhaulnes (Somme) le 5 octobre,1856. Il épousa une actrice distinguée, MllB Brocard, et se mil à écrire pour le théâtre. Il a donné à la Comédie-Française : 1760 ou les Trois chapeaux (1830), charmant petit acte, un peu graveleux, mais très-spirituel, qui est resté au répertoire ; les Rendez-vous (trois actes, 1831), scènes de mœurs de la régence ; le Duelliste (1832), comédie où l’on trouve, comme dans toutes les pièces de l’auteur, de l’esprit naturel, de l’élégance, mais de grandes invraisemblances, et qui n’eut aucun succès ; Un alibi (1833, trois actes), plaisanterie assez fine et un peu risquée contre les financiers et les gens de robe du temps de Louis XV ; Une Saint-Hubert (1838, lin acte), joyeux tableau de chasse, pièce dans laquelle MUe Mars était charmante, et qui se distinguait par la finesse du dialogue, la légèreté du sujet, la facilité de la versification ; comme dans les autres œuvres de M. de Longpré, écrivain régence par excellence le fond en est très-risqué et le but assez peu moral, Cet auteur, qui s’est créé une spécialité et n’a compris la comédie qu’avec la’poudre, les manchettes, les talons rouges, les" moeurs faciles et le mot grivois ; a fuit jouer encore à l’Odéon, sous le titre de la. Famille Cochois, une comédie en cinq actes et en prose (1844) qui eut peu de représentations.

On a aussi de lui plusieurs vaudevilles, parmi lesquels nous citerons les Boudeurs (1835), Trois œufs dans un panier (1841), etc.

. LONGPRÉ {M"" de), née Suzanne Brocard, actrice française, morte à Chaulnes au mois de mars 1855. Elle avait été engagée à l’Odéon en 1819, et était ensuite passée au Théâtre-Français, dont elle était devenue une des sociétaires les plus distinguées. Admise ’ à la’retraite en avril 1840, sa pension annuelle avait été liquidée à la somme de 5,000 francs. Cette excellente comédienne s’était principalement fait remarquer dans le rôle de Zaïre, dans 1760 ou les Trois chapeaux, la Charlotte Corday de Régnier DestOurbet, dans Un alibi, dans la Critique de l’École des femmes, dans Alhalie et dans diverses autres pièces de l’ancien et du nouveau répertoire.

LONGR1NE s. f. (lon-gri-ne — rad. long). Constr. Longue pièce de charpente qui relie toute une série d’autres pièces, il Pièce de bois placée en travers de la voie sous le ballast, et portant les rails u chacune de ses extrémités, dans un chemin de fer.

— Mar. Forte pièce de bois placée dans le sens de la longueur, dans une cale de construction. Il Assemblage de charpente en grillage.

— Encycl. Les longrines forment le plus souvent l’ossature résistante ; ce sont elles qui portent, soit sur leur partie supérieure, soit sur leurs côtés, les entretoises, les traverses ou les moises. Dans les ponts en bois en arc, les longrines sont les poutres horizontales qui, placées directement au-dessus de l’arc, sont chargées de lui transmettre les efforts par l’intermédiaire des contre-fiches ou moises pendantes ; dans ce cas, elles peuvent avoir des dimensions réduites, à cause de la grande quantité d’appuis sur lesquels elles reposent. Dans les ponts droits, on leur donne au contraire une section plus considérable, parce qu’elles sontappeléesàsupporterà elles seules les charges accidentelles et permanentes, ainsi que les efforts centrifuges produits par le roulement des véhicules. Sur quelques lignes de chemins de fer, les longrines ont été employées pour fixer les rails de la voie et pour remplaceras.traverses qui sont le plus généralement adoptées’pour cet usage. Cette manière d’asseoir la voie, à laquelle on renonce aujourd’hui, était nécessitée par l’emploi des rails de faible hauteur, de moment résistant très-faible, et qui par suite demandaient des traverses très-rapprochées ; tels sont ceux dits de Brunel, de Yignole, surbaisses, etc. La voie posée sur longrines présentait’ des avantages au point de vue de la flexion des rails, que l’on pouvait admettre comme nulle ; mais le manque d’entretoisement rigide, empêchant toute espèce d’écartement des lignes parallèles sous les efforts horizontaux produits par le mouvement de lacet et par la force centrifuge dans les courbes à petit rayon, a fait rejeter ce système, dans lequel la voie prenait un jeu tellementconsidérable, qu’il y avait à craindre que les bandages ne reposassent plus sur le.rail. A ces inconvénients, il faut ajouter celui du

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changement des rails, pour lequel on était oblige de relever la voie sur une certaine longueur, ainsi que la difficulté d’obtenir par le bourrage une voie exempte de toute inflexion et présentant une surface régulière au roulement des véhicules. Cependant pour les voies à petit écartement, telles que celles de l mètre a lm, i0, on a conservé, sur quel

?|ues lignes de chemins de fer, l’emploi des

ongrines, à cause de la rapidité do la pose et de la faculté quo l’on a de pouvoir employer des rails très-légers ; ceci dans le but de réduire les frais de premier établissement. Sur les lignes à grand trafic, on ne se sert des longrines que pour armer les poutres des ponts d une ouverture inférieure a 9 mètres, soit pour utiliser les fers du commerce, en les accouplant, soit pour ne pas être amené à fabriquer ces poutres d’une trop grande dimension, et’par suite d’un poids très-considérablë. Dans les progrès réalisés dans la construction des chemins de fer, les longrines entrent en second rang ; elles ont succédé h l’emploi des dés en pierre, et elles ont été remplacées par les traverses en bois qui, elles-mêmes, le seront bientôt par celles en fer.

LONG-SCION ou LONSION s. m. (lon-si-on

— do long et de scion). Bot. Scion très-allongé, à cause de,1’écartement des raérithalles., .

LONGSTREET (James), général américain, né dans la Caroline du Sud en 1823. Élève de l’école militaire de West-Point (1838), il en sortit sous-lieutenant d’infanterie, prit, en qualité de lieutenant, une part brillante à la guerre du Mexique en 1847 et entra en 1858 dans le corps des officiers payeurs. Lorsque, en 1861, la guerre civilei éclata entre les États du Nord et les États tlù Sud de l’Union américaine j Longstréet se prononça pour le parti qui voulait la séparation et le maintien de l’esclavage. Ayant donné sa démission, il passa dans le camp des confédérés, fut nommé par Jefferson Davis brigadier général, se conduisit vaillamment aux batailles de Blackbiirn’s’Fôrd, de Bùll’s Run, de Manassas, reçut alors le grade de général de division et un commandement sous les ordres de Lee, et acquit bientôt par sa valeur et par ses talents la réputation d’un des meilleurs généraux confédérés. Il se distingua’ successivement en IS62 pendant la campagne de Chiçkahominy, dans l’invasion du Maryland, ’ à la bataille d’Hagerstown et d’Aiîtiétan (sept. 1862), fut nommé peu après lieutenant général, assista l’année suivante aux affaires de Chanceliers, de Gettysbdrg, rallia ses troupes à celles de Brax’tort Bragg et concourut au succès dès confédérés à Chickamangà (19 nov. 1863). Quelques mois après, Longstréet était forcé de battre en retraité devant les troupes de Grant et rentrait dans la vie privée par suite de la fin des hostilités. Ses soldats, qui l’aimaient beaucoup, l’avaient surnommé l’Oucle Pierre.

LONG-TAN. ville de Corée, province de Tsuen-lo, a 100 kilom. N.-O. de Tsen-tchœu et a 250 kilom. de Han-Yang. n Ville de Corée, prov. de Hoang-haï, près de la côte N.-E. de la mer Jaune, à 88 kilom. O.-N.-O. de Hang-tcheou.

LONGTEMPS adv. (Ion-tan — de long et de temps). Durant un long espace de temps : Assez longtemps. Trop longtemps. Depuis

LONGTEMPS. Vitre LONGTEMPS. Dormir LONG-TEMPS-On n’aime point si l’on n’est aimé, du moins on n’aime pas longtemps. (J.-J. Rouss.) L’histoire n’a servi longtemps qu’à tromper l’espèce humaine et d l’avilir. (B. Constant.) On ne joue pas longtemps impunément te jeu des batailles. (Gén. Foy.) La Révolution a été une revanche, le triomphe et la vengeance d’une majorité longtemps opprimée sur une minorité longtemps maîtresse. (Guizot.) Le moyen de faire des amis qu’on puisse garder longtemps, c’est d’être longtemps à les faire. (Héreau,) Force armée et liberté respectée ne sauraient vivre longtemps ensemble. (E. de Gir.) ’

— Rem. Longtemps, ayant d’abord été écrit en deux mots long temps, est susceptible encore aujourd’hui d’être modifié par les prépositions qu’il admettait alors : Pour longtemps. Pendant longtemps. Depuis longtemps. Dès longtemps. Ce n’est pas uno raison pour considérer ce mot ainsi employé comme un substantif ; c’est là un simple gallicisme qui se retrouve d’ailleurs pour d autres adverbes, comme beaucoup, qui est oxactoment dans le même cas. Toutefois, les écrivains du xvnc siècle employaient longtemps comme substantif, ce qui serait aujourd’hui une faute : t

Il faut se regarder soi-memo un fort longtemp»..., . •. •■ Moufcius.

— Syn. Longtemps, longuement. Longtemps n’a rapport qu’au temps, à la durée ;.longuement est relatif à l’action même dont il s’agit, et il marque que cette action a reçu beaucoup de développement, au point souvent qu’elle a causé de l’ennui aux autres. On peut marcher longtemps et non longuement, parce que la marche n’est jamais plus ou moins développée ; mais on peut parier longtemps et par-lor longuement.’ dans le premier cas, cela veut dire simplement qu’il s est écoulé un grand nombre d’instantspendantqu’on parlait ; dans le second cas, pela signifie qu on est entré