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funeste à la salubrité des contrées voisines. (A. Maury.) La houille est positivement la substance des plantes qui composaient les forêts, les herbages et les marécages de l’ancien monde, (L. Figuier.) Hécate aux trots visages

Froisse sa robe blanche aux joncs des marécages. A. de Musset. MARÉCAGEUX, EUSE adj. (ma-ré-ka-jeu, eu-ze — rad. marécage). Qui est de la nature du marécage ; qui est propre aux marécages : Terrain marécageux. Contrée marécageuse. Le palétuvier de la mer des Indes forme, puises surgeons gigantesques, de véritables forêts marécageuses. (A. Maury.) Les sols marécageux ; lorsqu’ils sont défrichés, donnent de très-riches produits. (M. de Dombasle.) La plupart des habitants des contrées marécageuses tombent généralement dans une apathie invincible. (L. Cruveilhier.)

Air marécageux, Miasmes qui s’élèvent des marécages. Il Goût marécageux, Goût particulier au gibier et au poisson pris dans les marécages.

— Poétiq. Gent marécageuse, Nom donné aux grenouilles par La Fontaine :

... La gent marécageuse

Gent fort sotte et fort peureuse.

S’alla cacher sous les eaux.

La Fontaine.

MARÉCAGINE s. f. (ma-ré-ka-ji-ne — rad. marécage). Nom vulgaire d’une espèce depaludelle.

MAHKCCIIIA, rivière du royaume d’Italie. Elle prend sa source au Sasso-di-Cimone, sur le versant oriental de l’Apennin central, dans la province d’Urbin-et-Pesaro, couleài’E. et se jette dans l’Adriatique près de Rhnini, après un cours de 45 kilom.

MARÉCHAL s. m. (ma-ré-chal. — Ce mot vient du germanique : ancien haut allemand marascalh, serviteur chargé du soin des chevaux, palefrenier, qui est composé pour la seconde partie de scalh, scale, celui qui soigne, et pour la première, de marah, mark, cheval ; merihha, jument ; anglo-saxon mœre, mère, myre, Scandinave mar, anglais mare, jument ; allemand mare. Le celtique a aussi l’irlandais marc, kymriquè march, etc., cheval). Ouvrier qui ferre les chevaux et qui les traite quand ils sont atteints de quelque maladie : Un maréchal expert.

— Par est. Forgeron, ouvrier qui forge le fer employé à la fabrication des instruments aratoires et autres, qui ne demandent pas un travail fini.

Maréchal ferrant, Celufcjqui s’occupe spécialement de ferrer les chevaux. Il Sobriquet donné parole conventionnel Bailleul à son collègue Dubouchet : Bailleul, conventionnel girondin, et l’un des signataires des protestations contre la révolution des 31 mai- 2 juin, ayant trouvé le moyen de s’enfuir, fut arrêté à Provins par Dubouchet, député en mission, qui l’envoya à Paris les fers aux pieds et aux mains ; rentré en 1794 dans la Convention, Bailleul ne se vengea du cruel procédé de son collègue qu’en appelant Dubouchet son maréchal ferrant. (L. Combes.) u Maréchal vétérinaire, Maréchal qui s’occupe spécialement de soigner les chevaux malades.

— Hist. et art milit. Titre d’une dignité qui n’était primitivement que celle d’un officier de cavalerie : Que celui qui occira un maréchal ayant sous ses ordres douze chevaux soit condamné à payer onze sots, (Loi salique.) Il Grand maréchal, ’ Grand dignitaire qui, eu l’absenae du grand maître de Malte, avait le commandement militaire de toutes les troupes : Le grand maréchal, en temps de guerre, confiait la bannière de l’ordre au chevalier qu’il jugeait le plus digne de la porter, et, quand il était en mer, il donnait des ordres au général des galères, même au grand amiral ; la dignité de grand maréchal était la seconde de l’ordre ; depuis 1046, elle appartenait de droit au pilier ou chef de la langue d’Auvergne, (W.Maigne.) Il Maréchal de camp de l’host ou de bataille, Celui qui, dans les armées féodales du xo siècle, était le second du connétable de chaque contingent. Il Maréchal du roi ou maréchal de France, Second du connétable dans l’armée royale. Il Maréchal de France ou simplement maréchal, Officier général du grade le plus élevé, et qui commande en chef les armées : Le maréchal Lannes. Le maréchal Pélissier. il Bâton de maréchal, Bâton de commandement, signe distinctif des maréchaux de France : Chaque soldat français porte dans sa giberne le bâton de MARÉCHAL. (Napol. 1er.) g Maréchal général, (Jhef des maréchaux de France, dont la charge fut créée en 1030. Il Maréchal de la foi, Titre donné, dans le xme siècle, à Gui de Lévi, qui commandait la croisade contre les albigeois. Il Maréchal de l’armée de Dieu et de l’Fglise, Titre du général qui fut élu par les barons anglais révoltés contre Jean sans Terre, en 1215. il Maréchal des nonces, Titre de l’officier qui, dans les diètes de Pologne, présidait les délibérations. Il Maréchal d’armes. Officier créé par Charles VIII, et qui était chargé de tenir un catalogue des armoiries des nobles et d’en vérifier l’authenticité. Il Maréchal de bataille, Officier créé en 1614, et dont les fonctions consistaient à ranger l’armée en bataille, à choisir le terrain d’après l’ordre et le plan du général en chef, à surveiller le déplacement des

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troupes, etc. il Maréchal de la lice, Officier qui présidait aux tournois et aux joutes, s’assurait que les combattants n’employaient que les armes permises, et donnait le signal du combat en prononçant les mots : « Laissez aller. « Il Maréchal du vautrait, Officier placé sous les ordres du capitaine général des toiles de chasse, et qui jouissait des privilèges des commensaux du roi. Il Maréchal d’Empire ou de l’Empire, Nom donné à des généraux ayant, sous Napoléon 1er, un rang analogue à celui des maréchaux de France actuels, il Grand maréchal du palais, Officier supérieur ayant le commandement en chef dans le palais d’un souverain. Il Maréchal de camp, Ancien nom des généraux de brigade : Le maréchal db camp était placé sous les ordres d’un lieutenant général. Il Maréchal des logis, Officier qui avait pour fonction de choisir les lieux où l’armée devait camper ou loger, et de distribuer le terrain aux majors de brigade. Aujourd’hui, Sous-officier de cavalerie, dont le grade répond à celui du sergent dans l’infanterie. Il Maréchal des logis chef, Sous-officier de cavalerie dont le grade répond à celui du sergent-major dans l’infanterie. Il Prévôt des maréchaux, Officier qui commandait, sous l’autorité des maréchaux de France, une compagnie d’archers de police à cheval, dans les provinces.

— Ornith. Nom du rossignol de murailles, à Niort.

— Entom. Nom vulgaire des espèces indigènes d’élatéride, ancien genre taupin.

— Encycl. Hist. et Art milit. La fonction de maréchal était primitivement de veiller sur les chevaux du prince. Il est déjà question des maréchaux dans les lois des barbares : ■ Si le maréchal qui est chargé du soin de onze chevaux est tué, le meurtrier payera pour composition onze solidi. » (Loi des Alamans, titre lxxix, § 4.) Sous Philippe-Auguste, le maréchal conduisait l’avantgarde. ■ C’était lui, dit Guillaume Le Breton (livre VIII de la Pkilippéide), qui dirigeait les premières batailles, »

Cujus errât primum geslare in prsslia pilum, Quii>pc marescalli claro fulgebat honore.

11 n’y avait dans l’origine qu’un maréchal. De saint Louis à François Ier, il y ell eut deux. Ils étaient subordonnés au connétable, avaient, sous sa direction, la conduite de l’armée, faisaient la montre ou revue des troupes, constataient si chaque seigneur féodal avait amené son contingent, et maintenaient la discipline dans les armées. Il est impossible de fixer d’une manière précise l’époque où le connétable eut en quelque sorte la superintendanoe de la guerre, et les maréchaux le commandement en chef des armées. Le Père Anselme, dont l’Histoire des grands officiers de la couronne fait autorité, signale comme premier connétable chef d’armée Albéric, en 1060. Un autre écrivain, le Père Daniel, dans son Histoire de la milice française, fait observer que les quatre premiers maréchaux de France commandants d’armée furent de la même famille que le premier connétable, mais cet historien est en contradiction avec le Père Anselme lorsqu’il ajoute que le maréchalat était la première dignité militaire avant que celle de connétable le fut devenue ; cet avis du Père Daniel est néanmoins partagé par le président Hénault, et ce qui nous inviterait à nous.y ranger, c’est que Rigord et Lebreton nous apprennent que, lors de l’expédition de Philippe-Auguste en 1204 ? l’armée avait pour chef le maréchal Henri, frère d’Albéric Clément, seigneur de Metz en Gâtinais, lequel avait été tué en 1191 au siège d’Acre. Ainsi donc l’histoire nous fournit dès le xm° siècle un maréchal commandant les armées. Cette haute fonction n’empêchait pas cependant encore son titulaire de remplir les fonctions primitivement attachées au titre de maréchal, car à propos de Jean Clément, seigneur de Metz et d’Argentan, • conservé, dit le Père Anselme, par le roi Philippe-Auguste dans la charge do maréchal quoiqu’il fût fort jeune, en reconnaissance des services de son père, » nous lisons dans une ancienne charte de 1223 qu’il conservait néanmoins à cette, époque le gouvernement des chevaux, « en tant qu’entretien et soins de toutes sortes. » Cette obligation, attachée au titre de maréchal, ne cessa tout à fuit qu’au xve siècle. Primitivement la dignité de maréchal était amovible ; ainsi, sous Philippe de Valois, Bernard de Morouil dut quitter cette dignité pour devenir gouverneur du Dauphin. François Ier ajouta un troisième maréchal ; Henri II, un quatrième. Comme le nombre s’en était encore accru sous les successeurs de ce prince, les états de Blois exigèrent on 1577 qu’il n’y eût que quatre maréchaux. Mais Henri IV, à son avènement, transgressa, ou plutôt abolit cette réforme, d’abord afin d’être à même de récompenser les officiers dévoués à sa cause par cette dignité alorsHrès-enviée, ensuite pour se réconcilier sans difficultés avec les ligueurs, qui eux aussi avaient créé des maréchaux de France. Depuis François Ier, le titre de maréchal avait acquis le degré d’importance qu’il a su conserver jusqu’à nos jours. Le nombre des maréchaux de France, déjà accru par Henri IV, ne fit qu’augmenter encore sous Louis XIII et surtout sous Louis XIV. On en comptait seize en 1651 et vingt après la grande promotion de 1703 (pro MARE

motion que Mme de Sévigné appelait spirituellement la monnaie de M. de Turenne). De 1763 à 1788, " le nombre des maréchaux varia de quinze à seize. Un décret du 4 mars 1791 le restreignit tout à coup à six. Cependant les deux derniers maréchaux nommés par Louis XVI le furent en dehors des six titulaires légaux et par exception. Deux ans plus tard, la dignité de maréchal de France fut supprimée (21 février 1793). La République n’eut plus que des généraux. Napoléon fit revivre l’ancien titre monarchique. Un sénatus-consulte du 28 floréal an XII institua les maréchaux d’Empire. Il fallut, pour obtenir ce grade suprême, ou avoir gagné une bataille rangée, ou avoir pris deux places fortes. En 1804 eut lieu une première promotion de dix-huit maréchaux. Lors de la chute de l’Empire en 1815, ce nombre était réduit à quinze. La Restauration donna aux maréchaux le titre de maréchaux de France, au lieu de celui de maréchaux d’Empire. Da ISIS à 1829, leur nombre n’excéda pas douze. On en comptait quinze en 1S32, douze en 1835. Quatre ans plus tard, la loi du 4 août 1839 sur l’état-major de l’armée réduisit définitivement à six, en temps de paix, le nombre des maréchaux de France, laissant au souverain la faculté d’élever ce chiffre à douze en temps de guerre. Cette loi est encore en vigueur aujourd’hui. La République de 1S48 respecta la dignité de maréchal et le second Empire ne songea pas à lui rendre la dénomination créée par Napoléon Ier. Les maréchaux de France sont nommés à vie. Toutefois, en 1815, le maréchal Moncey, duc de Conégliano, ayant refusé de présider le conseil de guerre qui devait juger le maréchal Ney, son grade militaire fut rayé par ordonnance royale du 29 août 1S15, et Moncey fut en outre condamné à trois mois d’emprisonnement. Mais, un an plus tard, le nom et le grade du maréchal furent rétablis dans l’Almanach royal (1816). Sous l’ancien régime, depuis Louis XIV, la dignité de maréchal de France entraînait la qualification de Monseigneur. On lui a substitué, depuis la Restauration, celle d’Excellence. Les maréchaux de France touchent un traitement annuel de 40,000 francs. Sous le dernier Empire, ils avaient, en outre, de droit, le traitement de sénateur (30,000 francs), ce qui ne les empêchait nullement d’y joindre encore des émoluments considérables provenant d’autres fonctions. C’est ainsi que les traitements des maréchaux Pélissier, Vaillant, etc., atteignaient des chiffres vraiment scandaleux.

Après la suppression du connétable, le doyen des maréchaux fut chargé de le suppléer. On lit dans le Journal de Barbier (t. II, p. Il) : » M. le duc de Villars est.venu au parlement en qualité de duc et pair pour entendre les mercuriales, et encore plus pour paraître avec l’appareil de tous ses gardes dont il se fait accompagner quelquefois dans Paris, comme doyen de messieurs les maréchaux de France et représentant en cette qualité le connétable. »

Avant la Révolution, la charge de maréchal des camps et des armées était une dignité exceptionnelle ajoutée au titre de maréchal de France ; cinq officiers en ont été seuls revêtus : ce sont les maréchaux de Biron, de Lesdiguières, de Turenne, de Villars et de Saxe. Cette dignité donnait à celui qui la portait droit de commandement sur les autres maréchaux. De nos jours, le maréchal Soult fut par Louis-Philippe honoré d’une faveur analogue, qui ne s’est plus renouvelée depuis. Les maréchaux sont aujourd’hui tous égaux entre eux. »

C’est à partir du règne de François Ier que le fameux « bâton de maréchal » (qu’aujourd’hui, suivant un dicton bien connu, tout conscrit porte dans sa giberne) devint l’insigne essentiel de ce grade. Ce bâton mesure vingt pouces de longueur : il est recouvert de velours bleu de roi. Avant la Révolution, il était parsemé de fleurs de lis d’or brodées en relief. Ces fleurs reparurent sous la Restauration, après avoir été transformées en abeilles sous le premier Empire. De 1B30 à 1851, abeilles etfleursde lis firent place à des étoiles, auxquelles le second Empire substitua des abeilles. L’ensemble général du bâton a, du reste, peu varié depuis sa création ; il est aujourd’hui terminé à chacune de ses extrémités par un cercle d’or : sur l’un, on lit le nom du maréchal ; sur l’autre ces mots.l’error belli, Decus pacis (l’erreur do la guerre, honneur de la paix). De même que sous l’ancien régime, les marques de cette dignité sont encore représentées dans les armoiries (et même sans armoiries) par deux bâtons de maréchal posés en sautoir. Le bâton, insigne du maréchalat, marque du commandement militaire suprême, jouait autrefois un grand rôle. Louis X111, entrant à Hesdin par la brèche en 1639, s’arrêta et, présentant sa canne à M. de La Meilleraye, lui dit ; « Jévous fais maréchal de France ; voilà le bâton que je vous donne." Louis XIV, qui sans doute, vu le grand nombre de maréchaux qu’il créa, eût eu trop de cannes à donner, se contentait, lors des promotions, de faire passer la sienne dans les mains des nouveaux élus : c’était une simple allusion formaliste. Les maréchaux de l’ancien régime manquaient rarement de commander une bataille sans tenir à la main le bâton fleurdelisé légendaire. Aujourd’hui, et depuis longtemps, cet insigne n’est plus guère qu’un

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mythe ; nos maréchaux le laissent chez eux, et il ne figure plus que sur les panneaux de voiture et dans les portraits du musée de Versailles. Un seul maréchal de notre temps est resté jusqu’à son dernier jour fidèle à son bâton ; il est vrai qu’il s’agit ici d’un original célèbre ; nous voulons parler du maréchal de Castellane. « Il était, dit M. Lorédan Larchey, inséparable de ses décorations, de son chapeau à plumes blanches, de son habit brodé, et même de ce bâton que les maréchaux ne portent guère ailleurs que dans leurs portraits. Une visite non officielle ne retranchait rien du cérémonial accoutumé ; seulement il se contentait de confier le fameux bâton à un officier qui l’attendait à la porte. Non content de ressusciter le port du bâton de commandement, le maréchal avait fini par lui faire accomplir des exercices particuliers. Ainsi, aux jours de grande revue, quand les officiers généraux et supérieurs placés sous ses ordres défilaient à la tête de leurs corps respectifs, il répondait au salut de chacun en faisant bondir adroitement son bâton dans sa main. Le saut était proportionné à l’importance du grade, et rappelait, dans des proportions infiniment restreintes, les évolutions savantes que les tamboursmajors de la grande école font exécuter à leur canne. »

Voici la liste complète et officielle, par ordre de date, de tous les maréchaux de France, avec la date de leur promotion :

1185. Albéric Clément "1er, seigneur de Metz.

1192. Guillaume de Bournel

1202. Nivelon d’Arras. 1204. Henri Clément H. 1214. Jean Clément III.

1225. Gauthier II de Nemours.

1226. Robert de Coucy.

1262. Henri Clément IV.

1263. Ferry Pasté.

1203. Eric de Beaujeu.

1267. Guillaume de Beaumont. 1270. Renaud de Pressigny. 1270. Raoul de Sores. 1270. Lancelot de Saint-Maur." 1272. Ferry de Verneuil. 1283. Guillaume du Bec-Crespin. A 1285. Raoul de Flamenc. 1287. Jean de Varenues. 1293. Simon de Melun. 1295. Guy de Clermont.

1302. Foucaurl ou Foulques do Merle.

1303. Miles de Noyers.

1303. Jean de Corbeil, dit de Giez.

1315. Jean de Beaumont. *

1316. Renaud de Trie. 1318. Jean de Barres. 1322. Matthieu de Trie. 1328. Robert de Briquebec. 1338. Ancel de Joinville.

1344. Charles de Montmorency.

1345. Robert de Waurin. 1345. Bernard de Mareuil.

1350. Guy de Nesles.

1351. Édouard de Beaujeu.

1351. D’Offremont.

1352. Roques de Hangest. 1352, Jean de Clermont. 1352. Arnould d’Andrehara. 1356. Robert de Clermont.

1358. Jean de Meingre, dit Bouckaut. 13G5. Jean de Neuville.

1368. Jean de Maugenchy.

1369. Louis de Champagne, comte de Sancerre.

1391. Jean de Meingre, dit Boucicaut II. 1397. Jean II de Rieux. 1412. Louis de Loigny. 1412. Jacques d’Heilly.

1417. Pierre de Rieux.

1418. Jean de Villiers. 141S. Claude de Beauvoir, 1420. Jacques de Monlberon.

1422. Antoine de Vergy, dit ûammartin. 1422. Jean de La Baume, comte de Mon. trevel.

1422. Gilbert Motier de La Fayette.

1423. Amaury de Severac.

1424. Jean de La Brosse, dit de Boussac. 1429. Gilles de Laval, seigneur de Retz. 1439. Philippe de Culant.

1441. Jean de Talbot.

1454. Jean de Xaintrailles.

1461. Jean, bâtard d’Armagnac, dit Comminges.

1461. Joachim Rouault, sire de Gamaches.

1464. V/olfard de Borzelles. « 1476. Pierre de lîohau, dit de Giez.

1488. Philippe des Guerdes de Crèvecœur.

1488. Jean Beaudricourt de Choiseul

1500. J.-J. Trivulce.

1504. Charles d’Amboise, sire de Chaumont.

1501. Jean, sire do Rieux.

1515. Jacques de Chabannes, seigneur de La Palice.

1515. Robert Stuart d’Aubigny.

1516. Odet, comte de Foix, sire de Lautrec.

1516. Gaspard 1er de Coligny, sire de Châ-. tillon. 1522. Anne de Montmorency. 1522. Thomas de Foix, dit de Lescun. 1520. Théodore Trivulce. 1526. Robert de La Marck, duc de Bouillon. 1538. Claude d’Annebaut. 1538. René de Montrejean,