Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 13, part. 4, Rhy-Rz.djvu/203

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ROND

Citons d’abord deux rondeaux du xive siècle* Le premier est de Guillaume de MacbauH, le second de Frotssart ;

Blanche corn lys, plus que rose vermeille, Resplendissant corn rubis d’Oriant, En remtrant vo blauté non pareille, Blanche com lys, plus que rose vermeille, Suy ai ravis que mes euera toudis veille Afin que serve à loy de un amant, Blanche com lys, plus que rose vermeille, Resplendissant com rubis d’Oriant.

Mon coer s’esbat en oudourant ta rose Et s’esjolst en regardant roa dame : Trop mieuli me vaalt l’une que l’autre chose. Mon coer s’esbat en oudourant la rose. L’ouâour m’est bon, mes dou regart je n’ose Juer trop fort, je le vous jur par m’ame ; Mon coer s’esbat en oudourant la rose Et s’esjolst en regardant ma dame.

Charles d’Orléans na s’est pas astreint aune règle uniforme dans ses charmants rondeaux.

Alleî-vous-en, allez, allez, Soussi, soing : et merencolie. Me cuidez-vous, toute ma vie, Gouverner, comme fait avez 1 Je vous promet que non ferez ; Raison aura sur vous tnaistrie : Allez-vous-en, allez, allez, Soussi, soing et merencolie.

Se jamais plus vous retournez Avecques vostre cotnpaignie, Je pri à Bieu qu’il vous maudis Et ce par qui vous reviendrez ; Allez-vous-en, alli», allez.

Arrivons au rondeau tel que l’a fait Marot, bien qu’on en trouve avant lui de plusieurs poètes, notamment de Henri Bande. Celui que nous allons donner est regardé comme une dit meilleures pièces de maître Clément.

L’AMOUR »U BOS VIEUX TEMPS.

Au bon vieulx temps, ung train d’amour regnoit, Qui, sans grand art et dons se demenoit. Si qu’un boucquet donne1 d’amour profonde C’estoit donner toute la ferre ronde, Car seulement au cueur on se prenoit.

lît si par cas a jouyr on venoit, . Sçavez-vous bien comme on s’entretenoit ? Vingt ou trente ans. Cela duroit un monde Au bon vieulx t«mps.

Or, est perdu ce qu’amour ordonnoit : Rien que pleurs fainetz, rien que change onoyt ; Qui vouldra donc qu’à aymer je me fonde, 11 fault premier que l’amour on refonde Et qu’on la meine ainsi qu’on la menoit Au bon vieulx temps.

Brodeau répliqua à ce rondeau par le suivant :

Au bon viouix lumps que l’amour par bouquets

Se dlmcnoit, et par joyeux caquets,

La femme étoit trop sotte ou trop peu Une :

Le temps depuis, qui tout flne et ahlns,

Lui a montré à faire eus aquets.

Lors, las seigneurs étoient petits naquets, D’aux et d’oignons se faisoient les banquets, Et n’étoit bruit de ruer en cuisine,

Au bon vieulx temps. Dames aux huis n’avoient clefs ne loquets ; Leur garde-robe étoit petits paquets De canevas ou de grosse étamine ; Or, diamants on laissoit en leur mine Et les couleurs porter aux perroquets

Au bon vieulx temps.

L’un des poètes qui acquirent Je plus de réputation dans le rondeau fut Voiture. Il traite gaiement les difficultés de ce petit poème dans le suivant :

Ma foi, c’est fait de moi, car Isabeau

M’a conjuré de lui faire un rondeau.

Cela me met en une peine extrême.

Quoi : treize vers, huit en eau, cinq en ûmet

Je lui ferais aussitôt un bateau.

En voilà cinq pourtant en un monceau.

Paisons-en huit en invoquant Brodeau,

Et puis mettons, par quelque stratagème ;

Ma foi, c’est fait. Si je pouvais encor de mon cerveau Tirer cinq vers, l’ouvrage serait beau ; Mais cependant je suis dedans l’onzième. Et ci je crois que ’e fais le douzième ; En voilà treize ajustés nu niveau.

Ma foi, c’est fait.

Ce rondeau de Voiture a inspiré le suivant, dont on ne connaît pas l’auteur :

Ma foi, c’est fait ; je ne suis plus moi-même Depuis trois jourB que la belle que j’aime, En me lisant le rondeau d’Isabeau, M’a défié d’en faire un aussi beau, Ce qui me met dans une peine extrême. Comment fournir à tant de vers en ême ? Mais cependant, étant sur le septième, Plus qu’à demi déjà de ce rondeau.

Ma foi, c’est fait-Si je pouvais faire encor le neuvième, • Je pourrais bien passer outre au dixième, Car je conçois l’onzième en mon cerveau. Si le douzième y revient au niveau, Jo ne suis plus en peine du treizième.

Ma foi, c’est fait.

En lisant ces bulivernes, soi-disant inspirées par Apollon, ne se ruppelle-t-on pas involontairement ces paroles de. Malherbe ■

ROND

« Un poëte n’est guère plus utile à l’État qu’un joueur de quilles ? »

Le rondeau suivant, que le Père Kapin, dans ses Réflexions sur ta poésie, appelle un chef-d’œuvre, a été composé par Malleville contre Boisrobert, qui, comme on le sait, était abbé ;

Coiffé d’un froc bien raffiné Et revêtu d’un doyenné Qui lui rapporte de quoi frire. Frère René devient messire Et vit comme un déterminé.

Un prélat riche et fortuné. Sous fin bonnet enluminé, En est, s’il faut ainsi le dire, Coiffé.

Ce n’est pas que Frère fiené D’aucun mérite soit orné, Qu’il soit docte, qu’il sache écrire, Ni qu’il dise le mot pour rire ; Mais c’est seulement qu’il est né Coiffé.

DEUCAUON ET PïaïUH.

À coups de pierre ils ne s’attendaient guère De repeupler l’univers solitaire. t)eucalion et Pyrrha seuls restaient, Et par-dessus leurs têtes ils jetaient, Non sans horreur, les os de leur grand’mère.

Simples cailloux, en’langage vulgaire, Étaient les os ; sur la foi du mystère, Le grand débris du monde ils rajustaient

À coups de pierre. Tous deux avaient leurs pareils à refaire, Qui n’était pas une petite affaire. De leur travail, comme ils s’y comportaient, Corps, têtes, bras, mains, pieds, jambes sortaient. Ils firent là ce qu’on ne voit plus faire

À coups de pierre.

BENBEftADB.

Comme un ronJeati doit peu lasser, Et qu’à Taise on peut entasser De petits vers une treizaine, Ici d’une facile veine J’entreprends de vous les tracer Mais, à mon âge, de penser Toute une nuit vous caresser, Cela ne se fait pas sans peine,

Comme un rondeau. Mon automne vient de passer, L’hiver s’apprête à me glacer, Au moindre effroi je perds haleine ; Tandis que vous, gaillarde Hélène, "Vous aimez ù recommencer. Comme un rondeau.

La Monnote. Puisque nous voilà en veine de bonne humeur, citons le rondeau d’Adam Billaut, le menuisier de Nevers, sur le jus de sarment ; Pour te guérir de cette sciatique Qui te retient, comme un paralytique, Dedans ton lit, sans aucun mouvement, Prends-moi deux brocs d’un fin" jus de sarment, Puis Us comment on le met en pratique.

Prends-en doux doigts et bien chaud les applique Dessus l’externe où la douleur le pique, Et tu boiras le reste proinptement, Pour te guérir.

Sur cet avis ne sois point hérétique, Car je te fais un serment authentique Que, si tu crains ce doux médicament. Ton médecin, pour ion soulagement, Fera l’essai de ce qu’il communique Pour te guérir.

On sait que Benserade mit en rondeaux les Métamorphoses d’Ovide, et tout le monde s’est accordé à trouver choquant ce travestissement, d’un chef-d’œuvre. Mais il ne faut pas oublier, pour l’excuse du poète, que cette idée ridicule venait de Louis XIV et que tous les caprices qui traversaient la tête de ce roi étaient immédiatement réalisés. Molière lui-même se soumit a cette loi. Du reste Benserade mit dans ce travail tout l’esprit et l’invention qu’il put. Avec une bonne humeur peu commune en pareille circonstance il termina sou recueil par un Rondeau en errata, qui fait de son ouvrage la meilleure de toutes les critiques. En voici les derniers vers ;

Pour moi, parmi des fautes innombrables Je n’en connais que deux- considérables : C’est l’entreprise et l’exécution, À mon avis, fautes irréparables Dans ce volume.

Malgré cet aveu, peut-être peu sincère au fond, Chapelle attaqua les Métamorphoses d Guide mises en rondeaux par’ Benserade dans un rondeau pariait d’esprit et de malice :

À la fontaine où l’on puise cette eau Qui fait rimer et Racine et Boileau, Je ne bois point ou bien je ne bois guère, Dans un besoin, si j’en avais affaire. J’en boirais moins que ne fait un moineau. Je tirerai pourtant de mon cerveau Plus aisément, s’il le faut, un rondeau Que je n’avale un plein verre d’eau claire

À la fontaine. De ces rondeaux un livre tout nouveau A bien des gens n’a pas eu l’heur de plaire ; Mais, quant à moi, jVn trouve tout fort beau, Papier, dorure, images, caractère Hormis les vers, qu’il fallait laisser faire

À La fontaine.

ROND

BientSt la vogue du rondeau s affaiblit, puis cessa tout & fait. Hamilton le constata dans ce rondeau en style marotique : Mal à propos ressuscitent en France Rondeaux qu’on voit.par belles dénigrez ; Mal à propos, selon l’antique usante. Devant les yeux d’înexperte Jouvence, Gaulois discours ores se sont montrez.

Blondins propos seroient mieux savourez ; Près de tendrons en fleur d’adolescence, Du vieil Marot vient la Ane éloquence

Mal à propos. Vous, jeunes gars, bien fringans, bleu parez, Voulez-vous voir leurs coeurs d’amour navrez ? Quittez rondeau, sonnet, ballade, stance, En bon français contez-leur votre chance. Et soyez sûrs que jamais ne viendrez

Mal à propos.

Le rondeau cessa d’exister au xviiiû siècle. Il a reparu, avec toutes les formes de la versification du xvie siècle, chez les poëtes de l’école contemporaine, qui l’ont mis en oeuvre, dans quelques heures de fantaisie, avec l’habileté d’artiste dont ils sont doués et dont ils abusent quelquefois,

— Mus. On comprend que le caractère des phrases poétiques sur lesquelles le compositeur échafaude la musique d’un rondeau doit, autant que possible, se rapporter ; t la construction toute particulière de ce genre de morceau. C’est ce qui n’a pas toujours eu lieu et ce qui faisait faire à Castil-Blaze les réflexions suivantes : « Les routines sont des magasins de contre-sens pour ceux qui les suivent sans réflexion. Telle est pour les musiciens celle des rondeaux ; il faut bien du discernement pour faire un choix de paroles qui leur soient propres, Il est ridicule de mettre en rondeau une pensée complète, divisée en deux membres, en reprenant la première incise et finissant par là. Il est ridicule de mettre en rondeau une comparaison dont l’application ne se fait que dans le second membre, en reprenant le premier et finissant par là. Enfin, tl est ridicule de mettre en rondeau une pensée générale limitée par une exception relative à l’état de celui qui parle, en sorte que, oubliant derechef l’exception qui se rapporte à lui, il finisse en reprenant la pensée générale. Mais, toutes les fois qu’un sentiment exprimé dans le premier membre amène une réflexion qui le renforce et l’appuie dans le second ; toutes les fois qu’une description de l’état de celui qui parle, emplissant le premier membre, éclaircit nue comparaison dans le second ; toutes les fois qu’une affirmation dans le premier membre contient sa preuve et sa confirmation dans le second ; toutes les fois, enfin, que le premier membre contient la proposition de fane une chose et la second la raison de la proposition, dans ces divers cas et dans les semblables le rondeau est toujours bien placé. ■

La forme particulière et familière du rondeau semble convenir surtout à la conversation musicale et, par conséquent, appartenir au genre de i’opéra-comique ; aussi les anciens ouvrages de ce genre, ceux de Grétry, de Monsigny, de Philidor, en offrent-ils des exemptes fréquents : la Belle Arsène, le Déserteur et vingt autres sont là pour le prouver. Mais les précédentes observations de Castil-Blaze trouvent ici leur place, et on attachait alors si peu d’importance aux paroles des morceaux de cette nature que Monsigny n’a pas craint, au troisième acte du Déserteur, de faire des reprises à l’air célèbre de Courtehemin : le Roi vint à passer, en lui faisant recommencer son récit lorsqu’il l’a fini et que naturellement il ne lui reste plus lien à appvendre à l’auditeur. Mais quoique le rondeau, par sa carrure et ses répétitions, rentre plus dans le style léger, on en possède pourtant des exemples nombreux, et parfois sublimes, dans le style dramatique et tragique, où ses retours, comme ou l’a dit, produisent un effet surprenant et excitent dans le cœur des émotions profondes. Une pensée touchante, une image terrible nous frappent avec d’autant plus de force lorsqu’elle se présente h nous une seconde fois, après avoir été émise avec vigueur. Dans l’Iphigènie en Tauride de Giûck, l’air : Dieux, qui me poursuivez, constitue un rondeau sublime ; il en est do même de l’air admirable de ï’Orphée du même maître : J’ai perdu mon Eurydice. dont l’expression est si poignante et si profonde. Lorsqu’il s’agit de convaincre, de persuader quelqu’un, de l’amener il une idée précise, de l’entraîner dans quelque projet, la répétition de la pensée dominante devient toute naturelle ; dans cet ordre de sentiments, l’air à’Iphigénie en Tauride (Piccini), Cruel t et tu dis que tu m’aimes/ celui i’Arodiant (Méhui), Formez déplus aimablesnœuds- celui de Beniowshy (Boieldieu), À peine la souffrance...., sont des rondeaux remarquables, non-seulement au point de vue de leur valeur purement musicale, mais encore parla façon heureuse dont ils s’ont placés et mis en scène.

Le rondeau est aussi employé, et d une manière très-avantageuse, dans la musique instrumentale. Mais alors (et pourquoi cette distinction î) il s’orthographie différemment et s écrit ainsi : rondo, adoptant la forme graphique italienne. Jamais, probablement, on ne saura d’où vient cette modification. Quoi qu’il en soit, on trouve dans les sonates, les duos, trios, quatuors, quintettes et sym ROND

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phonies, des rondos formant finales et remplis devigûeur et de véhémence, de fantaisie et d’amabilité. Ceux-là sont presque toujours écrits h deux temps. Les rondos des symphonies d’Haydn, pleins d’une grâce enchanteresse, empreints d’une suavité délicieuse, seront toujours des modèles d’une perfection désespérante. Mozart, dans quelques-unes de ses sonates, en a écrit d’adorables. On peut citer aussi, pour leur vivacité entraînante, pour la fermeté de leur style, les rondos que Viotti a écrits pour ses sonates et ses duos de violon.

RONDEL (Jacques DU), philologue français, né vers 1630, mort en 1715. Il professait depuis 1664 l’éloquence à l’Académie protestante de Sedan, lorsque Louis XIV supprima cette académie (1G81). Du Rondel quitta alors la France et alla se fixer à Maastricht, il enseigna les belles-lettres avec un grand succès. C’était un homme fort instruit, qui comptait Bayîe au nombre de ses amis. Nous citerons, parmi ses travaux : la traduction latine du poème de Musée (Paris, 1672, in-so) ; Vie d’Epieure (1679, in-10), dont il publia une traduction latine (1693, in-12) ; De gloria (Leyde, 16S0, in-12) ; Réflexions sur un chapitre de Théophraste (16S5, in-12) ; Sistoire du fœtus humain (1688, in-12) ; Dissertation sur le chénix de Pythagore (1690, in-12), etc. Bayle a publié, dans les Nouvelles de la république des lettres, plusieurs lettres de Du Rondel ; une Dissertation concernant l’explication d’une antique, etc.

RONDELET, ETTE adj. (ron-de-lè, e-tedimin. de rond). Tout rond, tout rebondi : Il tenait au poing une bourse dont la pause non- dklktte annonçait une somme respectable. (Th. Gant.) il Se dit particulièrement des personnes petites et potelées, et des parties du corps grasses et arrondies : Un bambin tout rondelet. De petites joues rondelettes. Les abbés étaient petits, trapus, rondelets, bien mis, câlins, complaisants, curieux, gourmands, alertes, insinuants. (Brill.-Sav.) le cardinal Latil était le prestolet à ventre rondelbt, d nés pointu, à face pâle, tel que je l’avais vu ■ en colère à la Chambre des pairs. (Chateaub.) Petite, RONdelictte, elle laissait voir ses bras nus pendants, marbrés de rouge. (Balz.) Les enfants trottinent joyeusement dans la poussière et tournent vers le passant leur minois ROSdelet déluré. (H. Taine.)

— Comm. Sotes rondelettes, Les moins estimées des diverses sortes de soies.

RONDELET s. m. {ron-de-lè —rad. ronde). Littér. Espèce de couplet usité dans la littérature espagnole, et que l’on chante dans tes rondes et les danses.

— Techn. Bâton avec lequel le bourrelier enfonce la bourre dans les harnais.

BOXDELBT (Guillaume), médecin et naturaliste distingué, né h Montpellier en 1507, mort dans cette ville en 1556. Il fut d’abord destiné par son père à l’état ecclésiastiquo ; mais, ne se sentant point de vocation pour cette carrière, il vint à Paris en 1525, pour étudier la médecine. Après quatre ans de séjour dans la capitale, il retourna à Montpellier. De là il alla à Pertuis, en Provence» pour s’adonner à la pratique ; mais il resta peu de temps dans cette ville et revint bientôt à Paris en qualité de précepteur d’un jeune fils de famille. Kn 1537, il repartit pour sa ville natale, où il se fit recevoir docteur. En 1545, il fut nommé professeur royal de médecine à la Faculté. Kn 1547, il voyagea en Italie avec le cardinal François de Tournon, dont il était médecin, et visita successivement Rome, Pise, Bologne, Ferrure et Padoue. De retour à Montpellier eu 1551, il fit bâtir, en 1554, un amphithéâtre unatomique qu’il eut à peine le tempsda voir achever, car il mourut en 1556. On doit à Rondelet plusieurs écrits, parmi lesquels nous signalerons les suivants : De piscibus marinis Ubri XVIII, in guibus vivs piscium imagines expresse sunt (Lyon, 1554, tn-fol.) ; De matena medtciiiali et composition medicamentarum (Padoue, 1556, in-8") ; De ponderibus, swe justa quantitate et proportione medicamentorum liber (Padoue, 1556, in-soj ; Metàodus curandorum omnium morborum corporis humani, in très libros dîstincta (Lyon, 1583-1585, in-so) ; De morbo gallico (Venise, 1556, in-fol.) ; Formate atiquot remediorum libro de internis remediis omisste (Anvers, 1570, in-foi.) ; De tkeriaca tractatus (Francfort, 1610, in-so) ; Opéra omniamedicarepurgata, studio /. Croquai (Genève, 1628, in-8°).

RONDELET (Jean), architecte français né à Lyon en 1734, mort à Paris en 1S29. Lorsqu’il eut terminé ses études classiques, il se rendit à Paris pour y étudier l’architecture. La, Rondelet devint l’élève de Soufflot, dont il gagna l’affection et qui l’associa à ses travaux quand il construisit l’église de Sainte-Geneviève. À la mort de Soufflot (1781), ce fut Rondelet qu’on chargea de terminer cet édifice. Le jeune architecte eut la gloire d’élever le dôme de ce beau monument et d’en achever la double colonnade et la triple coupole. En 1783, Rondelet se rendit en Italie, ou il passa deux années, et y recueillit un grand nombre d’observations et de matériaux, dont il se servit dans la composition de divers ouvrages. Penduut.la Révolution, l’église de Saime-Genevieve a3’ant été e.%sacrée, sous le nom de Panthéon, à la sépuT< ture des grands hommes, il l’appropria 4 sa ?