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let-pantomime en deux actes, de M. Anatole Petit, musique faite en collaboration avec F. Sor (Opéra, 11 juin 1821) ; la Sylphide, balletpantomime en deux actes, de Tnglioni pèreet Adolphe Nourrit (Opéra, 12 m ; irs 1832), un des chefs-d’œuvre du genre. Schneitzlioerfer a écrit aussi une partie de la musique de Sardanapale, grand opéra dont il n a pas achevé la partition.

SCHNELLA s. m. (chnè-la — de Schnell, botan. aliem.). Bot. Syn. de cadlotbkte.

SCHNELLER (Jules-François Borgia), historien et auteur dramatique allemand, né k Strasbourg en 1777, mort en 1833. Il étudia d’abord les mathématiques à l’université de Fribourg-en-Brisgau et, lorsque Moreau eut franchi le Rhin, il m ; treha avec ses condisciples contre les Français. Après le combat de Wngenstutt, il se relira à Vienne et s’occupa d études de linguistique et de travaux dramatiques. Deux de ses pièces, Vitetlia, tragédie, et la Captivité, comédie, obtinrent un succès éclatant. En 1802, il accompagna un jeune noble à Parts, a. Londres, à Venise et à Belgrade ; mais les troubles de l’époque te décidèrent à revenir en Allemagne, où il s’adonna entièrement k l’étude de l’histoire. Il fut peu après nominé professeur à Linz et

f>assa, en 1806, k Grœiz avec la même quaité. Il écrivit dans cette dernière ville une série d’ouvrages remarquables, notamment : Histoire universelle (Grœtz, 1810-1814, 4 vol.) ; Destinée et force d’action de la Bohême avant sa réunion à la Hongrie, à l’Autriche et à la Styrie (Grœtz, 1817) ; Destinée et force d’action de la Hongrie avant sa réunion à la Bohême, à l’Autriche et à la Styrie (Grœtz, 1817) ; Force d’action de l’Autriche et de la Styrie avant leur réunion à ta Hongrie, à la Bohême et entre elles (Grœtz, 1818) ; Commencement de la confédération de la Hongrie, de la Bohême, de l’Autriche et de la Styrie (Grœtz, 1819). Pendant longtemps, Schneller avait pu développer, soit dans ses cours, soit dans ses écrits, ses principes libéraux qui, en politique, étaient basés sur la constitution de l’Angleterre et de l’Amérique du Nord ; mais après la chute de Napoléon sa position devint de plus en plus difficile, surtout à partir de 1816. On l’accusa d’être bonapartiste, et on ne lui permit ni de donner une nouvelleédition de son Histoire universelle ni de/aire imprimer la seconde partie de son histoire d’Autriche. Ces persécutions le décidèrent k accepter, en 1S23, une chaire de philosophie à l’université de Fribourg, Il faut citer, parmi ses autres écrits : la Grâce féminine, couronne de sonnets (Vienne, 1822, 2<= édit.) ; De t’influence de l’histoire universelle sur la philosophie (Fribourg, 1824) ; Des rapports de la philosophie avec l’histoire vnivenelle (Fribourg, 1825) ; Histoire de l’humanité (Dresde, 1828) ; l’Homme et l’histoire (Dresde, 1828) ; Influence de l’Autriche sur l’Allemagne et sur l’Europe depuis la Réformation jusqu’aux révolutions de notre époque (Stuttgard, 1828, 2 vol.) ; il joignit à cet ouvrage la note du censeur qui en avait antérieurement interdit l’impression en Autriche. Ses Œuvres posthumes furent publiées par E. Munch (Leipzig et Stuttgard, 1834 1842, 6 vol.).

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SCHIS’EPFEM-HAL, village de l’Allemagne

du Nord, dans le duché de Saxe-Cobourg Gotha, k 8kilom. de Gotha ; 600 hab. Célèbre

maison d’éducation, établie en 1784 par Sulzraann, d’après les idées de Basedow et de

Campe.

SCIINETZ (Jean-Victor), peintre français, né à Versailles en 1787, mort à Paris en 1870. Il eut pour premier maître David, et il ne s’est jamais complètement défait des impressions de ce premier enseignement, bien que son esprit éclectique et quelque peu sceptique le disposât k ne pus se laisser imposer définitivement aucune manière et a recevoir sans résistance le contre-coup des idées nouvelles que sa longue vie lui a permis du voir naître et se développer. Après David, il eut pour maîtres Regnault, puis Gros et Gérard. Toutes ces influences se retrouvent dans son oeuvre, mais non pas de façon k absorber sou individualité. Schuetz n’est pas un peintre de génie ; ce n’est pas non plus un artiste ordinaire, et nous en avons déjà donné la preuve en indiquant que les hautes influences qu’il avait subies à sou début ne l’avaient pas empêché d’être lui-même. Son-originalité, si c’en est une, c’est d’avoir marqué une transition, un moyen terme entre deux écoles

opposées : les néo-ctussiques du commencement de ce siècle et les romantiques contemporains. De Sa première éducation il a conservé un grand goût du dessin sans alliance de prétention théâtrale, et il a eu le mérite, sans être un coloriste, de sentir la couleur, que son premier maître avait volontairement négligée et que les romantiques devaient faire triompher.

Schnetz débuta au Salon de 1819 par le Bon Samaritain et Jérémie pleurant sur les ruines de Jérusalem. Ces deux tableaux produisirent une grande sensation et valurent k leur auteur une première médaille. Il exposa l’année suivante la Bohémienne prédisant l’avenir de Sixte-Quint, tableau qu’on s’accorde k regarder comme son chef-d’œuvre, puis successivement : Scène d’inondation (acquis par l’État), un Pâtre de la campagne de Rome, une Femme de brigand fuyant avec son enfant, une Femme de brigand endormie, l’Ermite

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confessant une jeune fille, une Femme assassinée. Il fut décoré de la Légion d’honneur en 1825. Il avait exposé, cette même année, un Guelfe blessé et les Costumes de Netluno. Vinrent ensuite : le Capucin hospitalier, les Italiennes devant ta Madone, le Jeune Français au Capitale plumant une oie pour venger les Gaulois ses ancêtres, le Combat de la trébia, les Pèlerins endormis, les Baigneuses du lac Nimé, la Famille de contadini, les Paysdiis napolitains, un Paysage, des Moissonneuses écoutant les chants d’un pâtre. Combat de l’Hôtel de ville le 28 juillet 1830, Sac de Home en 1527, le Connétable Anne de Montmorency blessé mortellement ; Douleur maternelle, funérailles d’un jeune enfant ; Eudes fait lever le siège de Paris en 886, Bataille de Cêrisoles, Est/ter et Mardochée, Beligieux lisant la prière à des bergers de Pise. En 1840, il fut nommé directeur de l’école de Rome. Peu de maîtres ont su inspirer à leurs élèves autant d’estime et d’affection. Schnetz était membre de l’Institut depuis 1837 ; mais ces honneurs multiples ne ralentirent pas son ardeur au travail. L’année suivante, il fit un triple envoi à l’Exposition : Procession des croisés, le Bon Samaritain moderne, un Jeune Grec. Il envoya ensuite : une Messe de campagne, Paysans écoutant un pifferara, Episode du sac d’Aquilée par Attila, une Jeune femme pleurant auprès de son mari mort, Deux jeunes filles se rhabillant après te bain. Funérailles d’une jeune martyre, une Baigneuse, Repos en Égypte, le Bûcheron et la Mort, Scène dans la campagne de Rome, une Contadine en prière, Saint religieux rappelant un enfant à la vie, le Capucin médecin, la Leçon du pi/feraro, Jérémie, la Fiancée du chévrier, la Vendangeuse endormie. En 1843, il fut nommé officier de la Légion d’honneur. Il revint à Paris en 1847 et fut de nouveau replacé à lu tête de l’école de Rome en 1S32. Enfin, il obtint une médaille de première classe k l’Exposition universelle de 1855 et fa croix de commandeur en 1866.

Outre les ouvrages de lui qui ont figuré dans les expositions annuelles, il en existe une nmllitude d’autres, aujourd’hui dispersés dans les églises, les musées et les collections particulières. Nous nous contenterons de rappeler son Mazarin au lit de mort, qui a péri lors de l’incendie du Conseil d’État en 1871 ; la Bataille de Senef, qui est au musée de Versailles ; Sainte Geneviève, à l’église de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle,

Le caractère du bon M. Schnetz, comme l’appelaient ses élèves, mérite de nous arrêter un instant. Le fond de sa na.ture se composait d’un mélange aimable de candeur, de douce ironie, de scepticisme indulgent et éclectique. Ce scepticisme, par une bizarrerie singulière, s’étendait même aux choses de son art, qu’il comparait aux neiges du Soracte. • Voyez-vous, disait-il un jour à Baudry en étendant la main vers ces neiges éblouissantes, elles font bien dans le* paysage ; mais, comme toutes les grandes choses, il faut les admirer de loin. Je n’ai jamais eu l’envie d’y aller voir ; peut-être bien aussi le souffle m’aurait-il manqué. » Façon naïve, simple, gracieuse, profonde peut-éire, d’expliquer lu médiocrité de son génie. Pour atteindre aux grands sommets de l’art, il a manqué k Schnetz l’envie d’y aller voir, et le souffle.., ., peut-être.

SCHNICK s. m. (chnik). Pop. Eau-de-vie de mauvaise qualité que l’on fabrique avec des grains, des fruits ou des pommes de terre : Prendre un verre de schnick. Des médecins et de la pharmacie

Un bon soldat connaît peu les secrets ; Est-il blessé, le schnick et l’enu-de-vie D’une compresse ont bientôt fait les Train.

SciUBE.

SCHN1TZLER (Jean - Henri), littérateur français, né k Strasbourg en 1802, mort en 1871.11 était prédicateur à Talsen lorsque l’idée lui vint de se rendre à Paris, où il eut la bonne fortune d’être nommé professeur d’allemand des princes de la famille d’Orléans. En 1847, M. Schnitzler fut envoyé k Strasbourg avec le titre de sous-inspecteur des écoles primaires, puis il devint chef de division de l’instruction publique à la mairie de sa ville natale. Ses principaux ouvrages sont -.Relation de la révolution de 1830 (1830, in-8<>) ; De l’unité germanique (Paris, 1832, in-8o) ; De la création de la richesse ou des intérêts matériels de la France (Paris, 1842, 2 vol. in-8o) ; Histoire intime de la Russie (Paris, 1845, 2 vol. in-8<>) ; la Russie et son agrandissaient territorial depuis quatre siècles (Paris, 1854, in-8o) ; la Russie ancienne et moderne (Paris, 1854, gr. in-4o).

SCHNORFF (Walter), historien suisse du xvue siècle. Il, était fils d’Ulric, avoyer de la ville de Bade, en Argovie, et que l’empereur Ferdinand II avait nommé chevalier de l’empire. Walter fut greffier de la ville de Bade. On lui attribue un excellent ouvrage historique intitulé : Bellum civile helveticum nuperrimum Peregrini Simpticii Amerini (1657, in-12 ; réimprimé dans le l’hesaur. hisl. Helv.). La paternité de cet ouvrage a été attribuée par quelques écrivains et par les éditeurs eux-mêmes k Léonard Pappus, chanoine de Constance.

SCHNOKFF (Béat-Antoine), petit-fils du précédent, conseiller de l’évêque de Bâle et de l’abbé de Saint-Gall, mort en 1729. Il a

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publié un ouvrage de jurisprudence sous l’étrange titre suivant : Clavis themilntjias, sive tibrorumutriusquejurisanatomia (1698, in-8u).

SCHNORR DE EAROLSFELD (Weit-Hans), peintre et dessinateur allemand, né à Schneeberg, dans l’Erzgebirge saxon, en 1764, mort en 1841. Il ne reçut qu une éducation très-incomplète et se laissa de bonne heure séduire fiar le charme de la nature pittoresque au miieu de laquelle il vivait presque entièrement isolé. Pour obéir k la volonté paternelle, il étudia le droit k Leipzig et embrassa la carrière du notariat ; mais, après la mort de son perd, il laissa de côté la jurisprudence et se donna tout entier à l’art. N’ayant aucune fortune, il fut obligé de chercher des ressources dans l’enseignement et devint, en 1789, professeur k l’école commerciale de Magdebourg. Il ne conserva cet emploi qu’un an et revint il Leipzig, où, sous la direction d’Œser, il se mît k étudier la peinture avec une application et une ardeur qui lui permirent de vivre du produit de son pinceau. Il était devenu k Leipzig l’ami d’Eiirard, d’Heydenreich, de Weisse, de Muller et de Seume, et-il voulut même suivre, en 1801, ce dernier k Syracuse ; mais il n’alla que jusqu’kVienne, visita ensuite Paris et revint à Leipzig, où il tut nommé, en 1816, directeur de l’Académie des beaux-arts. Il a formé un grand nombre d’élèves auxquels, en opposition avec les maîtres qui l’avaient précédé, il s’efforça d’inspirer le goût de l’imitation gracieuse de la nature ainsi que de l’exactitude et de la netteté dans les contours ; il fut ainsi en quelque sorte le précurseur de l’école actuelle de dessin en Allemagne. La plupart de ses toiles sont empruntées aux œuvres romantiques de l’époque, notamment k la Joconde de Kosegurten, et se distinguent surtout par leur caractère sentimental. Il a laissé un nombre considérable de tableaux historiques, de portraits et de dessins au lavis, au crayon noir et k la sépia, ainsi qu’une foule de gravures au burin, de sculptures en plâtre et de terres cuites, parmi lesquelles il faut citer le bas-relef qui décore le fronton de l’univorsité de Leipzig. Enfin, on lui doit aussi un manuel très-estimé, l’Enseignement du dessin (Leipzig, 1810), avec 61 planches.

SCHNORR DE EAROLSFELD (Louis-Ferdinand), peintre allemand, fils du précédent, né à Leipzig en 1788, mort en 1853.11 fut d’abord l’élève de son père, puis il alla, en 1804, continuer ses études k l’Académie de Vienne. C’est dans cette ville, où il était à sa mort conservateur de la galerie du Belvédère, qu’il fonda sa réputation par son tableau du Faust de Gcethe. On cite, parmi ses autres toiles : l’Audience d’amour du chasseur chevaleresque ; le Roi des Aunes ; Loreley ; la. Viergeavec l’Enfant Jésus et le petit saint Jean (1828), toile qui est conservée k la galerie du B-lvédère ; la Réunion des Tyroliens par André Hofer (1830), au Ferditiandeuin d Inspruck ; le Portrait du duc de Reichstadt (1832) ; un second Faust, qui fait pendant au premier et qui se trouva, comme celui-ci, à la galerie du Belvédère ; le Christ sur le mont des Oliviers et le Repas des Cinq-Cents, qui se trouve aux mèehitaristes de Vienne. Cette dernière toile a plus de 6 mètres de longueur et 5 mètres de largeur. On a aussi du même artiste plusieurs planches gravées ou lithographiées.

SCHNOHR DE EAROLSFELD (Jules-Guy-Jean), peintre allemand, frère du précédent, nék Leipzig en 1794, mort en 1872. Après avoir reçu de son père les premières leçons de son art, il se rendit, en 1810, k Vienne, où il suivit pendant un an les cours de l’Académie des beaux-arts ; mais, peu satisfait des tendances qui dominaient alors dans cette école, il revint, avec quelques autres élèves, k l’ancienne école allemande, doiit les maîtres furent dès lors ses modèles favoris. C’est de cette époque de sa carrière que datent trois de ses principaux tableaux : la Lutte des trois cavaliers chrétiens et des trois cavaliers païens d’après Arioste, une Sainte Famille et Saint Roch distribuant des aumônes. En 1817, il partit pour l’Italie, étudia pendant un an à Florence les maîtres italiens et particulièrement la peinture murale et se rendit ensuite k Rome, où l’art prenait k cette époque un nouvel essor sous l’influence de Cornélius, d’Overbeck et de Ph. Veit. Grâce k l’appui de ces illustres artistes, il fut chargé de peindre dans la villa Massimi les fresques tirées duRotand furieux, et il exécuta, en outre, pendant les dix années que dura son séjour k Rome, plusieurs tableaux k l’huile, entre autres : les Noces de Cana, Ruth et Boos, Jacob et Rachel, une Madone avec l’Enfant Jésus, la Fuite eu Égypte, Laissez venir à moi les petits enfants et une Annonciation de la Vierge pour te chapitre de Wurzen.

Avant même d’avoir terminé les travaux qui lui avaient été commandés k Rome, Schnorr fut appelé par le roi de Bavière k l’Académie des beaux-arts de Munich, où il vint occuper, en 1827, la chaire de peinture historique. Le roi le chargea, en outre, de décorer cinq des grandes salies du rez-dechaussée de la Nouvelle-Résidence de tableaux représentant des épisodes de la légende des Nibelungen. Il dut interrompre, de 1832 k 1843, l’exécution de ces travaux pour peindre dans Irois des grandes salies du palais de réception des fresques dont les sujets étaient empruntés k l’histoire de Churleuiagne, de Frédéric Barberousse et de Ro

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dolphe de Habsbourg. Il exécuta aussi dans une salle de la résidence du roi une frise dont les sujets sont empruntés k Homère. Kn 1846, cet artiste éminent fut appelé k Dresde, où il fut nommé directeur de la galerie de tableaux et professeur k l’Académie des beauiarts. Il revint cependant, kdivers intervalles, de cette ville k Munich pour y terminer ses fresques des Nibelungen. De tous le speintres k fresque de Munich, il est le seul qui ait su mêler avec autant d’art k la composition idéale les incidents de la vie réelle. Ce fut k Dresde qu’il termina son grand recueil d’illustrations qu’il avaitdéjk commencé kRome,

la Bible en images (Leipzig, 1852-1860, 240 pi. sur bois, avec texte) ; il avait aussi fourni auparavant, en collaboration avec Neureuther, de remarquables illustrations aux Nibelungen de Colla. Parmi les autres travaux qu’il a exécutés k Dresde, il faut citer Luther à ta diète de Worms, grand tableau k l’huile pour le musée de Jluuich, et des peintures sur verre destinées k l’église Saint-Paul k Londres, notamment les vitraux représentant le Retour du persécuteur du Christ sur la route de Damas et sa Gtiérison. Le modèle, peint k l’huile, a été acheté pour le musée de Dresde. On a de Schnorr quelques opuscules, parmi lesquels il faut citer sa préface pour la Bible en images et sa protestation contre la méthode adoptée par Kaulbach dans sa représentation de l’histoire des beaux-arts depuis la Renaissance.

SCHNORR DE EAROLSFELD (Louis), chanteur allemand, fils du précédent, né à Munich en 1836, mort en 1865. Dès l’enfance, il fit preuve d’une rare aptitude musicale, que secondait une voix d’une merveilleuse étendue. Après avoir fait de sérieuses études préparatoires, il embrassa la carrière dramatique et débuta k CarUruhe au théâtre de la cour, auquel il appartint d abord comme élève, puis comme membre. En 1860, il fut engagé au théâtre de la cour de Dresde, où il résida jusqu’à sa mort. Ses rôres favoris étaient les héros des opéras de Wagner, qui le comptait parmi ses plus chauds partisans. Peu de temps avant sa mort, en juin et en juillet 1865, il chanta le rôle difficile de Tristan dans l’opéra de Wagner, Tristan et Jsuide, tandis que le rôle d Isolde était tenu par sa femme, Malvina Schnorr i>e Karolsfisld, née Garrigues. Cette dernière a publié, en 1867, un recueil des poésies de son inuri et des siennes propres.

SCHNOT s. m. (chnott). lchthyol. Syn. de

BULE.

SCHNURRER (Christian-Frédéric), théologien, historien et orientaliste allemand, né k Canstadl (Wurtemberg) en 1742, mort à Stuttgard en 1822. Il étudia la théologie au séminaire de Tubingue, puis il alla suivre k Gœttinguo le cours de langues orientales de Michaelis, et enfin fut nommé professeur k l’université deTubingue. Son principal ouvrage est : Eclaircissements sur l histoire de la réformation ecclésiastique et sur celle des savants de Wurtemberg (Tubingue, 1798, in-8o).

SCHNURRER (Frédéric), médecin, né à Tubingue le 6 juin 1784, mort en 1833. Il fit ses études médicales dans Sa ville natale, l’ut reçu docteur en. 1805 et devint conseiller et premier médecin de la cour de Nassau. Schnurrer est surtout connu par ses études sur les maladies épidémiques. Nous donnons la liste de ses très-remarquables ouvrages : Chronik des Seuchen in Vertindung mit den gleichzeiligen Erscheinungen in der physichen Welt und in der Geschichte des Mensches (Tubingue, 1823-1824, 2 vol. in-8o) ; Materialen zu emer Naturlebre der Epidemien und Contayionen (Tubingue, 1810, in - 8<>) ; Allgemeine Krankheitstehre, geyrundet aufdie Erfahrung und au die Fortschritte des 19ten Jahrhu>derl (Tubingue, 1831, in-8o) ; Charte der Krankheiten ùber deren geoyraphischen Ausbrtitung, etc. (Munich, 1831) ; Geoijraphische Nosologie, oder die Lehre von der Veranderungen der Krankheiten^ in der verschiedenen Gegenden der Erde, in Verbindung mit physischer Géographie und Nalurgeschichle des Mensches (Stuttgard, 1813, in-8o).

SCHNYDER DE WARTENSEE (Xavier),

compositeur suisse, né k Lucarne en 1786, mort en 1868. Il fut élevé au gymnase et au lycée de sa ville natale et montra, dès l’entunee, d’étonnantes dispositions musicales. Destiné par son pèT’e k ia carrière des emplois publics, il travailla pendant quelque temps dans le bureau des finances de Lucarne, mais, k dater de 1810, il se consacra tout entier k la musique et aux travaux littéraires. Après un court séjour k Zurich, il se rendit en 1811 k Vienne, où il fit la connaissance de Beethoven, qui s’intéressa k ses premiers essais de composition et qui, tout en l’encourageant, ne lui épargna pas les critiques. Sohnyder continua ses études k Vienne d’abord, puisk Bade, près de cette ville, sous la direction de Kieniew. Un incendie qui éclata k Bade dans l’été de 1812 anéantit une partie de ses premières compositions et de ses poésies. La même année, il revint en Suisse, au château de Wartensee, sur le lac Seinpach, propriété dont il venait d’hériter de son père. Mais, bientôt après, il accepta une place de professeur k l’institut de Pestalozzi et, en 1817, alla s’établir k Francfort-sur-le-Main, où il trouvu do nombreux élèves et où commença réellement sa carrière artistique.