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suspect qu’il nous est inspiré par Athènes elle-mêmeet par sesécrivains. Onn’aqu’à lire l’ouvrage de M. Beulé pour voir qu’à Sparte on cultivait la poésie, la musique, ta danse, l’architecture, la sculpture. M. Beulé a pu dire en terminant son ouvrage : « Peu de villes grecques ont présenté un développement aussi varié et cultivé le beau sous autant de formes que Sparte. Ce fut, il est vrai, avec une discipline qui ne permettait ni le désintéressement ni la passion : mais cette discipline, en maintenant inviolables la morale et ses lois, prend un caractère de véritable grandeur. À Sparte seulement fut résolu le problème que discutait la philosophie ancienne et qui semblait ne devoir jamais sortir du domaine de la spéculation ; Quelle peut être sur les arts et sur les lettres l’influence d’un législateur ?»

SPARTÉCÈRE s. m. (spar-té-sè-re — du gr. sparte, corde ; keras, corne). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des charançons, tribu des byrsopsides, comprenant trois espèces qui habitent l’Afrique australe.

SPARTÉINE s.f. (spar-té-ine— rad. spart). Chiin. Base découverte dans le spart a balais.

— Encycl. La sparléine C51126Azs a été découverte en 1851 par Stenhouse, qui étudiait alors le spartium scoparium, où il trouva aussi une autre base, la scoparine (v. ce mot). La formule proposée par Stenhouse a été modifiée plus tard par Gerhardt, d’après des vues théoriques ; mais une nouvelle étude faite par Mills a démontré que la formule de Stenhouse doublée représente bien réellement la composition et la molécule de la spartéine.

— I. Préparation. 1» On fait une décoction de spartium scoparium, que l’on concentre jusqu’à ce qu’elle soit réduite au dixième de son volume, et que l’on abandonne ensuite pendant douze heures dans un endroit frais ; il se forme une masse gélatineuse que l’on recueille sur un filtre et qu’on lave avec soin avec de l’eau froide. La solution renferme la spartéine, tandis que la scoparine impure reste sur le filtre. On distille alors la liqueur filtrée avec un excès de potasse ou de soude : la spartéine vient se réunir au fond du récipient, sous la forme d’une huile basique incolore.

20 Une autre méthode consiste à épuiser la plante par l’eau légèrement acidulée par de l’acide chlorhydrique ou suifurique ; on distille ensuite le liquide avec un excès de soude jusqu’à ce que le produit distillé ne présente plus ni saveur amère ni réaction alcaline. On ajoute alors un peu d’acide chlorhydrique à la liqueur distillée et on J’évapore jusqu’à siccité sur un bain-marte. On humecte ensuite un peu le résidu et on le distille avec de la potasse en morceaux. Il se dégage d’abord de l’ammoniaque, puis de la spartéine qui vient se condenser sous la forme d’une huile. On déshydrate cette dernière en la chauffant légèrement avec du sodium dans un courant d’hydrogène, et finalement on la rectitie. Quand elle est sèche, le sodium s’y conserve tout à fait inaltéré.

— II, Propriétés. La spartéine est une huile visqueuse, transparente et incolore. Elle est plus lourde que l’eau ; mais sa densité n’a pas été déterminée avec précision. Son odeur est particulière ; elle devient plus désagréable après la rectification. Sa saveur est extrêmement amère. Elle bout à 288° et c’est là ce qui porte à croire que c’est une diamine, parce qu’une monamine bouillirait difficilement à une température aussi élevée. La spartéine neutralise les acides, mais forme des sels qui cristallisent avec difficulté. C’est un poison qui se rapproche de la nicotine par la nature des symptômes qu’il détermine, quoiqu’il soit bien inférieur à la nicotine par l’énergie. Une goutte dissoute dans l’acide • acétique et administrée à un lapin a produit d’abord une excitation, mais cette excitation a été suivie d’une stupeur qui s’est prolongée pendant cinq ou six heures. Quatre grains suffisent pour tuer un gros lapin. Elle forme des sels doubles avec les chlorures des métaux lourds. L’eau la dissout peu et elle se sépare de sa solution par l’addition du chlorure de sodium. On n’a presque déterminé aucune de ses propriétés physiques importantes, Sa densité de vapeur, par exemple, est inconnue.

— III. Décomposition. 1» La sparléine brunit lorsqu’on l’expose à l’air pendant quelques jours à la température ordinaire. Celte altération se produit d’une manière beaucoup plus rapide à la température de l’ébullition ; 2° bouillie avec l’acide chlorhydrique, elle se décomposa et donne une solution qui présente une odeur de souris ; telle est du moins l’opinion de Stenhouse. Mais il est difficile de se faire une idée nette sur ce point ; car, en contradiction avec Stenhouse, Mills prépare la spartéine en évaporant à siccité une solution de cette base dans l’acide chlurhydrique pour décomposer ensuite le résidu par la potasse ; 3" l’acide azotique attaque la sparléine et convertit cette base en une substance qui donne de la chloropicrine sous l’influence du chlorure "le chaux ; 4" le brome convertit la spartéine en un corps résineux : il se dégage beaucoup de chaleur dans la réaction.

— IV. Sels du spartéine. Le chlorhydrate,

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le bromhydrate et l’iodhydrate sont amorphes et n’ont pas pu être obtenus dans les conditions voulues pour l’analyse. L’oxalate forme des cristaux circulaires qui ne s’obtiennent qu’assez difficilement. Le chlorop latin ate

C«Hï8Azî,2HCl, PtCl*,2HSO

se précipite sous la forme d’une poudre cristalline jaune, lorsqu’on ajoute une solution de tétrachlorure de platine à une solution de spartéine dans l’acide chlorhydrique ; il cristallise facilement par le refroidissement de la solution chlorhydrique bouillante.

Le chloraurate Ci5HïGAz*,2HCl, Au"’Cl» est un sel double que l’on obtient en traitant le chlorhydrate de spartéine par le chlorure d’or. La spartéine forme aussi des ’Sels doubles avec l’iodure et avec le chlorure de zinc.

— V. DÉRIVÉS DE SUBSTITUTION DE LA SPAR-TÉINE [Cl»H2T(C2H6)Az2]"12. Lorsqu’on chauffe ensemble pendant une heure, à 100°, dans des tubes scellés à la lampe, des volumes égaux de spartéine, d’alcool et d’iodure d’éthyle, le mélange se colore en rouge et laisse déposer des cristaux du composé éthylé. Ces cristaux sont peu soltibk’S dans l’alcool froid, facilement sotubles dans l’alcool chaud et excessivement solubles dans l’eau chaude. L’oxyde d’argent transforme l’iodure d’éthylspartéine en un hydraté qui répond à la formule (Ci3H.M(CW5)Az3l]"(Okip, conformément à l’équation : C«HW(C»H«)Az*]"IS + AgîO + H*0 Iodure d’éthyl-spartéine. Oxyde Eau.

d’argent.

= 2AgI + [C151127(CîH»)Az2]"(011)« Iodure iHydrate d’éthyl-spartéine.

d’argent.

L’hydrate d’éthyl-spartéine, chauffé dans des tubes scellés à la lampe avec une solution alcoolique d’iodure d’éthyle, échange un second atpme d’hydrogène contre del’éthyle et fournit l’iodure de diétbyl-spartéine

[C151126(CïH&)»Az*j"IS,

d’après une équation trop simple pour qu’il soit utile de la donner. Bien que les chimistes qui sa sont occupés de la sparléine n’aient point exprimé cet avis, il y a lieu de croire que ce dernier iodure se convertit également en hydrate par l’oxyde d’argent.

— VI. Constitution de la spartéine. Les faits que nous venons d’exposer conduisant à penser que la spartéine est une diamine tertiaire dont on peut écrire la formule

(C151126)V1A22.

Mais, comme c’est le cas pour la plupart des alcaloïdes naturels ou résultant de la distillation sèche des substances organiques, nous ne savons absolument rien sur la nature du groupe carboné qui s’y trouve substitué à l’hydrogène. Nous disons que la spartéine est un alcaloïde tertiaire. En effet, les alcaloïdes tertiaires seuls donnent par une nouvelle substitution des hydrates stables à l’état de liberté. Or, nous avons vu que l’on est parvenu à préparer un hydrate stable d’éthylspartéine. C’est ici le lieu de signaler un fait qui pourrait paraître singulier à plusieurs personnes, si nous n’en fournissions l’explication. Ce fait consiste eu ce que l’hydrate stable d’éthyl-spartéine subit de nouveau la substitution de CSH8 à H quand on le traite par l’iodure d’éthyle. Or, en général, les hydrates quaternaires ne peuvent plus subir de substitution. Mais on se rend très-bien compte de ce phénomène, si l’on remarque que la spartéine est une diamine tertiaire et que, pour la faire passer à l’état d’ammonium quaternaire, il faut y faire entrer deux groupes éthyles. Lorsqu’on en fuit entrer un seul, on n’a dune pas encore l’ammonium quaternaire, mais un ammonium semi-tertiaire semi-quaternaire qui est déjà assez stable pour exister à l’état d’hydrate.

SPARTEL (cap), YAmpelusia Romentorium des anciens, cap formé par la côte septentrionale de l’Afrique, dans l’empire du Maroc, sur l’Atlantique, à l’entrée du détroit de Gibraltar, par 350 47’ de Jatit. N. et 80 15’ de longit. 0.

SPARTÉOLE s. m. (spar-té-o-le — latsparteolus ; de spartum, sparte, parce que les spartéoles portaient des casques en jonc ou parce qu’ils se servaient de cordes de jonc). Hist. rom. Soldat faisant partie de sept cohortes instituées par Auguste pour faire la police nocturne de Rome et pour combattre tes incendies.

SPARTERIE s. f. (spar-te-rî — rad. spart). Manufacture d’ouvrages de spart : Le propriétaire, le directeur d’une sparterie. ii Art de tresser le spart : Connaître ta sparterie. Il Ouvrage de spart : Natte de sparterie. Cordages de sparterie. Magasin de sparterie. jtfme de Geulis put se féliciter plus tard à bon droit d’avoirs appris à son principal élève à se servir seul, à mépriser toute espèce de mollesse, à coucher sur un lit de bois recouvert d’une nattede sparterie. (Ste-Beuve.)

— Encycl. La sparterie est originaire d’Espagne, comme son nom l’indique. Uesparto, dont nous avons fait spart, est un tout petit jonc très-rigide, de oul,50 environ de longueur, qui servit n’abord à fabriquer des nattes que l’on étendait sur le sol, puis qui, roui et

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traité comme le chanvre, donnait une filasse très-solide et très-résistante dont on fabriqua les cordes à puits, les cordeaux à étendre le linge, parce que cette substance ne pourrissait pas. On en faisait aussi des cordes à pendre, à cause de sa ténacité. D’un homme que ses méfaits placent sous la main de la justice, en France on dit < Il sent la corde ; ■ en Espagne on dit « Il sent le spart. »

Les produits de l’industrie des nattes prirent le nom de sparterie et, plus tard, on comprit sous la même dénomination une foule de produits similaires qui ont pour base les fibres de ligneux bruts ou décortiqués. La découverte récente de diverses substances exotiques propres à l’industrie textile et à l’industrie papeùère donna encore de l’extension à la sparterie. Aux joncs d’Espagne ou sparts sont venus se joindre l’alfa, que les plaines désertes de l’Afrique produisent spontanément en si grande abondance ; les libres extraites des feuilles de l’aloès ; le cûina-grass ou hervé de Chine, ou soie végétale, ainsi dénommée à cause de la longueur et du brillant de ses fibres ; le coco, fibres très-dures que l’on obtient en broyant l’enveloppe spongieuse des noix de coco ; les joncs de Manille, de Panama, du Japon, etc. Ces dernières substances servent principalement pour la confection des chapeaux d’homme, les porte-cigares et autres menus objets de fantaisie qui rentrent dans l’article sparterie fine. L’habileté des naturels de ces pays à tresser les joncs est très-remarquable, et beaucoup de ces objets atteignent des prix très-élevés. Des chapeaux àlarges bords, panamas ou manilles, se vendent jusqu’à 1,200 francs, et des chapeaux de même forme, fabriqués avec les feuilles du palmier nain, ne coûtent que 0 fr. 25. Ceux-ci rentrent dans la sparterie commune, ainsi que les mannes demballage dont on fait un si grand usage en Afrique et en Orient pour l’expédition des figues sèches et des dattes. Ces mannes sont exécutées soit avec les feuilles de palmier, soit avec de l’alfa, soit avec du spart. Le mode de fabrication est très-simple : on fait des tresses plates de on1,03 à om,04 de largeur que l’on assemble ensuite avec des brins d’alfa, de spart ou de palmier, qui servent de fil. Leur dimension n’a de limite que celle qu’on veut leur donner.

Les nattes, les tapis de pieds, les tapisbrosses, dont la fabrication prend un développement de plus en plus considérable, grâce à la propriété qu’ont les ligneux de se teindre facilement, sont le fond de la sparterie proprement dite.

Les nattes en spart ou en alfa se fabriquent au métier à tisser. La chaîne se compose de ficelles de chanvre espacées par centimètres, sur une largeur voulue, mais généralement multiple de celle de O^.SO. Cette largeur a été adoptée à cause de la longueur des brins de spart et d’alfa, qui est d’ordinaire de 0<°,40 à o™50. Aux deux lisières de cette sorte de tissu et àl’intérieur, tous les 30 centimètres, un double fil exécute autour de chaque brin un nœud qui le fixe et l’empêche de se déplacer et de glisser. L’excès de longueur des brins qui se trouve à l’envers de la natte est ensuite coupé avec des ciseaux. Ces nattes en sparterie peuvent n’avoir pas de limites dans leurs dimensions. Le métier à tisser ordinaire et le métier à armures sont employés dans cette fabrication ; le premier pour les nattes unies, et le second pour les nattes à bordures de couleur ou à dessins peu compliqués. Cette industrie est très-florissante en Espagne. Les nattes servent à couvrir le sol, à tapisser les murailles et à faire office de stores.

La soie végétale et l’aloès servent à la fabrication de ces tapis de sparterie que l’on place dans les corridors, les antichambres, et dans les escaliers. Ils sont de couleurs variées et de prix qui diffèrent suivant la qualité de la matière employée et le fini de la fabrication. La matière à l’état de filasse est d’abord convertie en fils plus ou moins gros, lesquels sont ensuite doubles pour remédier aux irrégularités. Ils subissent alors la teinture, puis, transformés en cordelettes ou en cordes, ils sont, sur le métier à tisser, convertis en tapis. La filasse de sparte, d’alfa et d’aloès sert aussi à la fabrication d’une sorte de toile spéciale très-épaisse qui sert à confectionner les sacs à houille. Ces sacs grossiers sont aussi de la sparterie. L’industrie des tapis de sparterie est très-importante à Lyon et à Marseille. Paris ne compte que deux ou trois fabriques, et la principale production y est le tapis-brosse, la plus belle invention en ce genre de sparterie. C’est le système de fabrication du velours de soie, de coton et de laine appliqué aux textiles ligneux. Pour rendre le procédé pratique, il fallait trouver une substance d’un prix très-inférieur à celle déjà employée en sparterie et d’une rudesse plus grande ; la fibre tègumentaire de l’enveloppe du coco vint résoudre la question. Le métier à tisser les tapisbrosses porte deux chaînes : l’une en soie végétale, très-tendue ; l’autre en fil grossier et très-peu tordu de filasse de coco ; c’est celle-ci qui, sur le tissu, forme une sorte de boucle que l’on fend à sa partie supérieure. Quand le tapis est descendu du métier, on égalise le velours produit avec de grandes cisailles comme celles qui servent à tondre les haies, puis on le fait passer à la tondeuse mécanique. On fabrique aussi de ces tapis SPAU

brosses avec des bordures de couleur, généralement verte ou rouge, les unes en soie végétale, les autres en laine, parco que les nuances en sont toujours plus chaudes et que la teinture du coco n’est pas assez vive. Dans ce cas, le métier à tisser porte quatre chaînes : une en soie végétale, une en coco, une en laine pour la bordure latérale et une autre pour former la bordure transversale, À l’Exposition fluviale et maritime, ouverte à Paris en 1875, une nouvelle variété de sparterie a fait son apparition : c’est un tapisbrosse.articulé qui parait appelé à remplacer les autres, tant a cause de son prix inférieur que des résultats qui en découlent au point de vue de la propreté. Ce nouveau produit est dû à M. Rouiller, l’inventeur du cuir factice ou carton-cuir ; il se compose d’une certaine qunntité de petites brosses disposées en forme d’échiquier, c’est-à-diro de manière à laisser entre elles un petit espace ajouré qui sert d’issue pour la poussière et la boue que le frottement des pieds détache des chaussures. Chacune de ces petites brosses est formée d’un faisceau de fibres de coco converties en ficelles ; ce faisceau, d’une longueur de om,10, est maintenu par le milieu au moyen d’au fil de fer galvanisé, plié en deux et assujetti entra deux petites planchettes de hèu-e par des rivets. Dans cet état, le faisceau de coco mesure à l’endroit comprimé 0>n,012 d’épaisseur et O’^O’O de largeur, et à l’extrémité épanouie Om,035 en largeur, 0’",070 en longueur et 0<a,040 en hauteur. L’assemblage de ces brossettes se fait au moyen de tringles de fer et de rondelles de cuir : de la Sorte, les espaces vides se trouvent n être guère que le quart de toute la superficie, et cette série d’articulations permet, si besoin est, de rouler ces tapis-brosses avec plus de commodité que les tapis pleins-La fibre du coco n’a d’ordinaire que om,20 de longueur. Elle est convertie en ficelle a deux brins dans les pays mêmes de production, disposée en paquets d’environ 500 grammes et expédiée par balles plus ou moins volumineuses. L’industrie de la préparation du coco n’a pas encore pris de développement dans les pays africains, et c’est d Amérique et d’Océanie que nous arrive, via London, la majeure partie de ce qui s’emploie en Eriuice. Le fil de coco revient à 1 franc le kilogr. rendu à Paris.

Enfin l’industrie, qui cherche tous les moyens d’utiliser ses propres déchets, a tout récemment aussi fait entrer le roiin dans la sparterie. En broyant les déchets de rotin, que l’on jetait un feu jusqu’alors, et en en désagrégeant les libres, ou a obtenu une filasse que l’on convertit eu tresses, et de ces tresses on a fabriqué des tapis de pieds presque inusables, d’une rudesse et d’une dureté supérieures à tous les autres produits similaires ; mais ce n’est pas beau.

SPARTIANTHE s. m. (spar-ti-an-te — de spart, et du gr. anthos, fleur). Bot. Syn. do

SPARTIER.

SPARTIATE s. et adj. (spar-si-a-te). Géogr. anc. Habitant, citoyen de Sparte ; qui appartient à cette ville ou à ses habitants : Les Spartiates. Les mœurs Spartiates.

— s. m. Kig. Homme d’une grande rigidité de mœurs : C est un Spartiate, un vrai Spartiate.

SPART1EN (jElius Spartianus), le premier des six écrivains de l'histoire auguste. 11 vécut sous Dioctétien, dont on croit qu’il était l’affranchi. On a de lui les Vies d’Adrien, d’iElius Verus, de Didius Julianus, de Septime-Sévère, de Pescennius Niger, de (Jaracalla et de Géta. On lui reproche l’incorrection du style, le manque de goût et l’absence totale de critique ; mais ces défauts sont rachetés par do précieux renseignements sur les lois et les mœurs des Romains a cette époque. Spartien a été traduit en français par MM. Moulines (1806), Baudement (collect. Nisard) et Legay (collect. Punekoucke).

SPARTIER s. m. (spar-tié — rad. spart). Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des légumineuses, tribu des lotôes, formé aux dépensdes genêts, et dont 1 espèce type, vulgairement nommée genêt d’Espagne, croit dans le midi de l’Europe.

SPARTIINE s. f. (spar-ti-i-ne — rad.spartier). Chim. Principe amer extrait d’une espèce de spartier.

SPARTINE s. f. (spar-ti-ne — dimin. do spart). Bot. Genre de plantes, dé la famille des graminées, tribu des ebloridées, dont l’espèce type croit sur le littoral de l’ouest de l’Europe.

SPARTION s. m. (spar-ti-on). Bot. Syn. de

SPARTIER.

SPARTIUM s. m. (spar-ti-omm). Bot. Nom scientifique du genre spartier.

SPARTIVENTO (cap), l’Herculis Promontorium des anciens, promontoire qui forme l’extrémité S.-E. de l’Italie, dans la province de la Calabre Ultérieure Ier, par 37° 55’ de latit. N. et 13° 43’ de longit. E. Son nom, qui signifie qui partage le vent, vient de ce que, par sa position, ce cap refoule les vents qui viennent du large ou en diminue la violence.

SPARTOCÈRE s. m. (spar-to-sè-re— du gr. spartos, corde ; keras, corne). Entom. Genre d’insectes hémiptères, de la tribu des