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pressions de 8 et 16,8 atmosphères put être maintenue liquide jusqu’à -0°,159 et à -0°,129.

L’expérience la plus concluante en ce genre a été faite par M. Mousson. Ce physicien, après avoir fait bouillir de l’eau, pour la purser d’air, la comprima dans un solide vase d’acier ; la pression fut évaluée à plus de 13,000 atmosphères. Le liquide subit une diminution de volume de 1/77 ; le tout fut plongé dans un mélange réfrigérant : l’eau ne gela qu’à -18°.

Bunsen voulut savoir si les substances qui se contractent en se solidifiant éprouveraient, comme l’eau, l’influence de la pression. Il expérimenta sur le blanc de baleine et sur la paraffine. Nous nous bornerons à citer les résultats qu’il obtint à l’égard de la première de ces substances :

blanc de baleine
Pressions
en atmosphères.
  Points
de solidification.
1         . . . . . .       47°,7
29         . . . . . .       48°,3
98         . . . . . .       49°,7
141         . . . . . .       50°,5
156         . . . . . .       50°,9

La possibilité d’abaisser la température d’un liquide au-dessous de son point de solidification s’appelle surfusion. V. ce mot.

Changements de volume. La plupart des corps, en se solidifiant, diminuent de volume. On a même longtemps cru que ce fait était général. On n’a trouvé, depuis, que six substances y font exception. Ces substances, qui augmentent de volume en se solidifiant, sont : l’eau, la fonte de fer, l’antimoine, l’acide sulfurique combiné avec 3 atomes d’eau, le bismuth et enfin l’alliage formé de 1 partie de plomb, 1 d’étain, 4 de bismuth.

Tant que domina l’hypothèse qui faisait de la chaleur un véritable fluide matériel, le phénomène de la contraction des corps par la solidification était facile à expliquer. Pour solidifier un corps, disait-on, on le refroidit, c’est-à-dire qu’on retire de sa masse une partie du calorique qui y est contenu. Après ce retrait effectué, les molécules éprouvent évidemment inoins de difficulté pour se rapprocher les unes des autres ; elles cèdent à l’influence de la cohésion, qui est moins contre-balancée, et il en résulte forcément que le volume du corps est diminué.

Cette explication devint inadmissible quand furent connues successivement les six exceptions que nous avons citées. Comment comprendre, en effet, qu’un corps puisse augmenter de volume en perdant de la chaleur, si cette chaleur est une substance incorporée à la masse ? Cette objection est une de celles qui ont le plus contribué au renversement de l’ancienne théorie du calorique et à son remplacement par celle de la transformation des mouvements moléculaires (v.

thermodynamique). Dans cette dernière théorie, chaque corps est constitué par un arrangement moléculaire particulier ; toute modification a cet arrangement produit en même temps une variation de volume et une variation de température, et, suivant la nature du corps, la variation de volume s’opère en raison directe ou en raison inverse de la variation de température.

Quand un composé Se solidifie, il arrive quelquefois que les divers éléments dont il est formé se comportent isolément de différentes manières. Par exemple, lorsqu’un alliage de plomb et d’étain est formé de 1 atome de plomb et de 3 atomes d’étain, il se solidifie à environ 187°. Mais, s’il est formé en d’autres proportions, il présente deux points de solidification : l’un fixe, à 187° ; l’autre mobile, d’autant plus élevé au-dessus de 187° qu’il y a un plus grand excès de plomb ou d’étain au-dessus de la proportion précitée. Probablement il se forme alors deux alliages distincts, qui restent mélangés jusqu’à ce que le refroidissement en opère la séparation.

Les dissolutions aqueuses, acides ou alcooliques présentent à cet égard des phénomènes variables. Dans la congélation de l’eau de mer et des dissolutions salines très-étendues, il paraît que l’eau de mer seule p ; isse à l’état solide. Au contraire, dans la congélation du vin, il se forme des dépôts plus ou moins abondants de bitartrate de potasse, de matière colorante et de matière azotée ; puis, vers — 6°, — 8° ou — 10u, il y a congélation partielle ou totale. Dans tous les cas, la glace contient de l’alcool, qui n’est pas seulement interposé ; mais combiné, dans une proportion qui s est toujours montrée très-variable.

Solidification brusque. Quand la solidification s’effectue avec lenteur, les molécules ont le temps de prendre l’arrangement qui convient le mieux à leur équilibre ; elles se disposent alors en cristaux qui s’entre-croisent dans tous les sens, de manière k donner à l’ensemble, au corps les meilleures conditions de stabilité. Mais, si la solidification s’opère brusquement, les molécules subissent un arrangement en vertu duquel le corps qu’elles constituent se trouve dans un équilibre moins avantageux, en quelque sorte précaire. Comme exemples, nous citerons les larmes bataviques et la fonte de fer, dont les propriétés singulières sont exposées aux articles inscrits sous ces mots. Nous citerons, eu outre, la trempe de l’acier.

Solidification des gaz. Un certain nom SOLI

bre de gaz ont pu être liquéfiés ; quelques-uns de ceux-ci ont été solidifiés par l’emploi simultané de températures très-basses et de pressions très-hautes. Le premier gaz qui ait été vu sous la forme solide est l’acide carbonique. Il a été solidifié en 1835 par Thilorier, au moyen d’un appareil dont le maniement a causé de graves blessures et même mort d’homme, à cause des pressions énormes qu’il avait à vaincre. Aujourd’hui on connaît, pour arriver à solidifier les gaz, plusieurs procédés qui diffèrent suivant les circonstances et la nature du gaz employé. Le

dernier en date de ces procédés a été exposé en 1860 par MM. Loir et Drion. Il est relatif à l’acide carbonique. Voici la liste des gaz qui jusqu’ici ont pu être liquéfiés ou soli’linés : acide bromhydrique, cyanogène, acide iodhydrique, acide carbonique, oxyde de chlore, ammoniaque, acide sulfureux, acide sulfhydiique, protoxyde d’azote. Il serait trop iong d’indiquer ici les procédés divers au moyen desquels on a pu obtenir ces résultats.

SOLIDIFIER v. a. ou tr. (so-li-di-fi-édu lat. solidus, solide ; facere, faire. Prend deux » de suite aux deux pr. pers. pi. de l’imp. de l’ind. et du subj. prés. : Nous solidifiions ; que vous solidifiiez). Rendre solide, faire passer k l’état solide : Solidifier l’eau en la congelant.

Se solidifier v. pr. Devenir solide, passer à l’état solide : L’oxygène se solidifie en se combinant avec les substances oxydables. (Acad.)

— Prendre de la fermeté, de la dureté : Les amas de neige éternelle appelés névés se solidifient peu à peu et se transforment en glaciers. (A. Maury.)

SOLIDISME s. m. {so-li-di-sme — rad. solide}. Doctrine médicale qui fait résider essentiellement les phénomènes morbides dans les solides  : Il y a trente ans, on a adopté presque généralement, en fuit, sinon en principe, un solidismk exclusif, sous lequel naquit et se développa le système de l’irritation. (Chomel.) C’est en prenant pour point de départ de l’action vitale les parties solides dont dépendaient la circulation du sang et la sécrétion des humeurs, que la médecine plaça en elles seules les causes des maladies et créa la théorie du solidisme moderne. (Miguet.)

— Encycl. C’est vers la fin du xvme siècle que prit naissance la doctrine médicale connue sous le nom de solidisme. Elle remplaça la théorie de l’humorisme, dont l’inexactitude et l’insuffisance se trouvaient démontrées chaque jour par les progrès rapides que faisaient, à cette même époque, la chimie médicale et l’anatomie pathologique. Jusqu’alors les médecins n’avaient vu dans toutes les maladies qu’une altération portée à un degré variable des liquides de l’organisme, et ils étaient arrivés à nier toute affection primitive ayant pour siège la substance même des organes. Si, à l’examen cadavérique, on les trouvait injectés, enflammés, infiltrés, hypertrophiés ou plus ou moins modifiés dans leur structure, ils expliquaient toutes ces lésions comme étant consécutives à une altération des humeurs dont ils étaient imprégnés. La rougeur, le gonflement étaient produits par une accumulation du sang ; les hydropisies par la dissolution de ce liquide, la dégénérescence tuberculeuse par l’épaississemeiit de la lymphe. Toute la symptomatologie reposait sur les signes fournis par l’examen du sang, du mucus, de l’urine, du pus et des évacuations alvines, considérés comme les véhicules de la matière morbifique. L’inspection de ces liquides leur indiquait si cette matière était encore à sa période de crudité, jouissant, par conséquent, de toute sa puissance délétère ; si elle était arrivée à sa période de coction, les forces de la nature reprenant peu à peu le dessus ; si enfin elle atteignait sa période d’évacuation, moment où elle était rejetée par les sécrétions diverses.

Si les évacuations n’avaient pas lieu, c’est que la matière morbifique s’était assimilée aux humeurs et avait perdu ses propriétés nuisibles ; si la maladie se transformait en une autre, c’est que le principe humoral s’était déplacé, à Les indications thérapeutiques, dit le professeur Chomel, étaient en harmonie avec les autres points de la doctrine humorale. On saignait pour renouveler le sang, diminuer sa viscosité ou enlever une portion de la matière morbifique qui lui était mêlée ; on purgeait, on faisait suer, on provoquait le cours de l’urine dans un but analogue ; en un mot, toutes les indications consistaient à changer la quantité ou la qualité des liquides, ou à déterminer leur afflux vers tel ou tel organe, o On voit combien cette doctrine était erronée dans ses principes, inutile ou même nuisible dans Ses applications. L’humorisme avait fait son temps, le solidisme lui succéda. La physiologie de Bichat, les travaux éininents de Pinel, d’Hoffmann, de Cullen, de Brown imprimèrent une vive impulsion aux idées nouvelles. Elles furent à peu près universellement adoptées et elles revêtirent en peu de temps ce caractère d’absolutisme qui est, surtout en médecine, l’écueil des systèmes ; ceux-ci ne reposent, en effet, généralement que sur un nombre limité d’expériences et sur des observations la plupart du temps incomplètes.

Les solidistes répudièrent entièrement la théorie des humeurs, même dans ce qu’elle

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pouvait avoir de bon. Pour eux, les liquides, entièrement subordonnés a l’action des organes sensibles et contractiles qui les contiennent, ne jouèrent plus qu’un rôle secondaire dans l’organisme ; les solides seuls, animés par les forces vitales, pouvaient être susceptibles de recevoir l’influence des causes morbides et étaient, par conséquent, le siège exclusif de toutes les maladies. On adopta et on généralisa la théorie de l’irritation, siégeant dans l’organe malade où elle est caractérisée par des symptômes certains, la douleur, le gonflement, la chaleur, le prurit ; se portant d’un organe à un autre et produisant, par sympathie, les troubles généraux qui accompagnent chaque affection locale. L’ouverture des corps ne montre-t-elle pas chaque jour les altérations les plus évidentes dans ces solides ? Le solidisme absolu et exclusif, comme l’entendaient les médecins d’alors, était nécessairement une doctrine fausse par exagération. Les solidistes tombèrent dans le même excès que les humoristes. Cette tendance des esprits à se porter d’un extrême à l’autre avait déjà attiré l’attention de Bichat, qui écrivait : «Toute théorie exclusive de solidisme et d’humorisme est un véritable contre-sens pathologique. » Dès 1817, Chomel s’efforçait de rendre aux liquides l’importance qu’ils doivent avoir dans les phénomènes de la vie, soit en maladie, soit en santé. Il cherchait s prouver : 1° par la composition normale du corps humain, dans lequel les liquides sont en proportion incomparablement plus grande que les solides ;

20 par les altérations constatées sur le cadavre qui, dans quelques cas, portent exclusivement sur les liquides ; 30 par la nature des agents divers qui troublent la santé, et dont quelques-uns, comme sont les aliments et les boissons, introduits dans l’économie par la voie de l’absorption, ont évidemment pour effet de modifier la composition des liquides ; 4° par certaines modifications dès lors constatées dans les liquides vivants, celles, par exemple, que présentent le sang dans le scorbut et dans l’ictère, l’urine dans les diabètes, la bile dans la formation des concrétions hépatiques, etc., que le solidisme était insuffisant pour rendre compte des phénomènes observés, et que, tôt ou tard, il serait abandonné pour faire place à une opinion moins exclusive. Broussais, quoique grand partisan du solidisme, admettait que les liquides peuvent être "Itérés primitivement, et il donnait comme exemple l’altération du sang dans le scorbut, qu’il regarde comme une maladie essentiellement humorale. Andral, dans son Anatamie pathologique, s’exprimait d’une manière plus générale. Il pensait que le solidisme exclusif viendrait à être rejeté, parce qu’en lui on ne trouverait pas la solution de toutes les questions, et qu’alors il faudrait bien de nouveau demander cette solution à un autre système.

Depuis cette époque, de nombreux faits sont venus corroborer ces opinions. La découverte de l’albumine dans l’urine et sa diminution dans le sang, qui caractérisent la maladie de-Bright, l’inégale proportion de fibrine et de globules que renferme le sang dans les affections inflammatoires et dans la chlorose, la présence du pus et de substances vénéneuses dans le torrent circulatoire ont démontré, d’une manière évidente, que l’humorisme devait aussi avoir sa place dans les théories médicales.

SOL1DISTE adj. (so-H-di-ste — rad. solide). Qui a rapport au solidisme : La brillante physiologie de Bichat et la direction toute solidistb qui fut donnée à l’anatomie pathologique opérèrent une résolution complète dans la science. (Chomel.)

— s. m. l’artisan du solidisme : Les solidistes, réduisant les humeurs à un rôle purement passif dans les phénomènes de la vie, placèrent dans les solides le siège de toutes les maladies. (Chomel.)

SOLIDITÉ s. f. (so- !i-di-té — lat. soliditas ; de solidus, solide). Qualité de ce qui est solide, ferme, résistant : La soliditb d’un bâtiment. De même que ce qui fait la solidité d’une voûte, c’est l’étroite solidarité de toutes les pierres entre elles ; de même ce qui fait la SOLIDITÉ d’un gouvernement, c’est l’étroite solidarité de toutes ses dispositions politiques. (E. de Gir.)

— Caractère de ce qui est durable : C’est en vain qu’on prétend donner aux choses humaines une solidité qui n’est pas dans leur nature. (J.-J. Rouss.)

— Caractère de ce qui est sérieux, réel, fondé, exempt de légèreté : Lorsque l’esprit humain dépasse certaines limites, il perd en solicité ce qu’il gagne en étendue. (De Théis.) Les rapides improvisations de la presse quotidienne ne peuvent avoir la solidité des œuvres étudiées. (Renan.) Un gouvernement qui doute de la solidité des principes sur lesquels il est assis nous inspire peu de confiance. (E. de Gir.)

— Fermeté d’âme, de volonté, de résolution : Pour ce qui est des défenseurs de la vérité, la solidité doit être leur partage. (Boss.) Au sortir de l’enfance, une âme est peu capable

De la solidité d’un amour raisonnable.

Quihault.

— Jurispr. S’est dit pour solidarité.

— Géom. Ancien synonyme de volume ; La solidité d’wi prisme, d’une sphère.

— Ane. métrol. Mesures de solidité. Celles qui servent a mesurer les solides.

SOLIDO (IN) loc. adv. Cnn-so-li-do —mots lat. qui signif. en entier). En masse, ensemble.

SOLIDONGULÉ adj. (so-li-don-gu-lé — du. lat. solidus, solide ; ungula, angle). Mamm. Syn. de solipède.

SOLIDULE s. f. (so-li-du-le — dimin. du lat. solidus, solide). Moll. Syn. de mactre, genre de mollusques bivalves.

SOLIDUM (IN) loc. adv. Cnn-so-li-domm

— mots lat. qui signif. en masse). Ane. jurispr. Solidairement.

SOLIE (Jean-Baptiste Soulier, connu au théâtre sous le nom de), compositeur et chanteur français, né k Nîmes en 1755, mort à Paris en 1812. Il était fils d’un violoncelliste du théâtre de Nîmes, qui le fit recevoir de très-bonne heure parmi les enfants de chœur de cette ville. Il devint habile dans l’art musical et donna longtemps des leçons de chant et de guitare dans différentes provinces du midi de la France ; le soir, il jouait de la basse au théâtre. Ce fut en 1778 que de l’orchestre il passa sur la Scène, à Avignon. L’acteur qui devait chanter le rôle du meunier, dans la Rosière de Salency, opéra de Grétry, se trouvait indisposé. Solié offrit de le remplacer à l’improviste, et il fut écouté avec tant de plaisir dans l’ariette : Ma barque légère, qu’aussitôt on l’engagea pour tenir l’emploi de première haute-contre. Il suivit à Nancy ses eosociêtaires, puis fut appelé k Paris. II débuta à la Comédie-Italienne le 31 août 1782, par le rôle de Félix, dans l’opéra de ce nom, de Monsigny, et joua ensuite don Alonze, de l’Aman* jaloux. N’ayant pas été engagé, il retourna à Nancy, puis se rendit à Lyon, où il resta trois ans. Il repai-ut, eii 1787 à la Comédie-Italienne et commença à avoir du succès dans l’Heureuse inconséquence ou la Fausse paysanne, opéra de Propiae (1789). La vogue était alors aux bouffes italiens du théâtre de Monsieur (Fcydeau). Solié se perfectionna en les entendant et introduisit leur méthode de chant à l’Opéra-Comiqvie. À force de persévérance, il fit presque oublier les inconvénients de sa voix sourde et un peu rebelle ; le travail chez lui ayant surmonté ces obstacles, il se vit citer parmi les chanteurs les plus agréables. On aimait surtout à le voir dans Stralonice, Euphrosim ; Philippe et Georgette, les Deux petits Savoyards, les Deux avares, etc.

Solié ne se fit connaître comme compositeur qu’en 1790. Les airs qu’alors il ajouta aux Fous de Médine, opéra de Gluck, particulièrement celui de la Sonnette, firent une sensation que Grimm a constatée. Un tel succès en ce genre devait naturellement engager à d’autres travaux un musicien déjà assez fort dans quelques parties de son art pour qu’on le regardât comme le premier lecteur de musique qu’il y eût en France. Le Secret, le Jockey et le Chapitre second lui assurèrent un rang distingué parmi les plus agréables compositeurs de l’époque. Malheureusement, sa carrière fut courte, et les excès de table auxquels il se livra accélérèrent sa fin. Voici la liste de ses opéras : les Fous de Médine, opéra en trois actes, avec Gluck (Comédie-Italienne, 1er mai 1790) ; Jean et Geneviève, opéra-comique en un acte, paroles do Favières (Comédie-Italienne, 7 décembre 1792) ; le Plaisir et la gloire, scènes patriotiques, paroles de Sewrin (Comédie-Italienne, 10 janvier 1794) ; le Congrès des rois, opéra en trois actes, paroles de Desmaillots, musique en collaboration avec Grétry, Méhul, Dalayrac et autres (Comédie-Italienne, 2S février 1794) ; l'École de village, comédie en un acte, mêlée d’atiettes, paroles de Sewrin (Comédie-Italienne, 10 mai 17U4) ; l’Etui de harpe ou la Soubrette, comédie en un acte, mêlée d’ariettes, paroles d’Hoffmann (Comédie-Italienne, 3 décembre 1794) ; le Jockey, comédie en un acte, mêlée d’ariettes, paroles d’Hoffmann (Opéra-Comique, 6 janvier 1796) ; le Secret, comédie en un acte, mêlée d’ariettes, paroles d’Hoffmann (Opéra-Comique, 20 avril 1798) ; Azéline, comédie en trois actes, mêlée d’ariettes, paroles d’Hoffmann (Opéra-Comique, 5 décembre 1796) ; la Femme de quarantecinq ans, comédie en un acte, mêlée d’ariettes, paroles d’Hoffmann (Opéra-Comique, 21 novembre 179S) ; le Chapitre second, comédie en un acte, mêlée d’ariettes, paroles de Dupaty (Opéra-Comique, 17 juin 1799) ; la Rivale d’elle-même, comédie en un acte, mêlée d’ariettes, paroles de Bins de Saint-Victor (Opéra-Comique, 3 octobre 1800) ; la Pluie et le beau temps ou l’Eté, de l’an 'VIII, vaudeville en un acte (Opéra-Comique, 17 novembre 1800) ; Une matinée de Voltaire ou la Famille Calas à Paris, comédie en un acte, mêlée d’ariettes, paroles de Pujoulx (Opéra-Comique, 22 mai 1800) ; Oui ou le Double rendez-vous, vaudeville en un acte, de Goulard (Opéra-Comique, 29 août 1800) ; Lisez Plutarque, comédie en un acte, mêlée d’ariettes, paroles de Léger etChazet(Opéra-Coinique,21 décembre 1801) ; Verseuil, comédie en un acte, mêlée de chants, paroles de Guillot et Eugène Hus (Opéra-Comique, 30 juillet 1803) ; l’Incertitude maternelle, comédie en un acte, de Dejaure (Opéra-Comique, 6 août 1803) ; l’Epoux généreux, comédie en un acte, mêlée d’ariettes, de Dejaure (Opéra-Comique, 7 février 1804) ; les Deux oncles, comédie en un acte, mêlée d’ariettes,